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  • Autoroute A17 document(s).

    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1957 - L’arrivée sur la Porte de Paris en venant de La Plaine-Saint-Denis. Il y a peu de voitures et on peut voir la double rangée de platanes de la contre-allée gauche de l’avenue du Président Wilson. (Photo Richard Francour)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1960 - L’avenue du Président Wilson en direction de Paris avec, familiers et intégrés au paysage urbain, les gazomètres du Landy et du Cornillon. L’avenue est large et spacieuse. Elle est bordée de deux contre-allées plantées. C’est une ancienne voie royale dessinée par les ingénieurs de Louis XV. Elle a conservé sa majesté. (Photo Pierre Douzenel)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1960 - Une autre époque commence. Les travaux de l’autoroute ont débuté. Il n’y a plus d’arbres. Saint-Denis subit de plein fouet les aménagements routiers liés à la desserte de Paris et à la multiplication du nombre des automobiles. (Photo Pierre Douzenel)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Novembre 1965 - Au centre, l’autoroute. A droite, l’ancienne contre-allée piétonne transformée en voie latérale. Chacun, pourtant, a gardé ses habitudes. Une dame revient de faire ses courses. Le patron du bistrot prend l’air sur son pas-de-porte.


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Années 1970 - La tranchée de l’autoroute après un gros orage. On regarde vers Paris. La Plaine est coupée en deux par l’autoroute et assourdie par le bruit de la circulation.


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Années 1990 - La pointe sud de La Plaine, en arrivant sur l’échangeur de la Porte de la Chapelle. L’Etat et ses infrastructures routières n’ont pas épargné Saint-Denis. (Photo Gérard Dufresne)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Fin des années 1990 - Les travaux de couverture de l’autoroute A1 trente ans après sa construction.



  • Eglise des Trois Patrons8 document(s).

    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    1901 - L’abside de l’ancienne église paroissiale des Trois Patrons transformée en ce début de 20e siècle en maison d’habitation avec jardin attenant. Voilà la description de l’église en 1794 à l’occasion de sa mise en vente pendant la Révolution : « L’église, construite en pierres et moellons, couverte de tuiles, est composée d’une seule travée formant nef et chœur en cul de lampe, le clocher est garni de son beffroi, la voute de l’église est à entraits apparents avec plafond en douves, les croisées sont garnies de leurs vitraux. » L’église devient alors un bâtiment laïc.


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    1901 - Les fouilles archéologiques du sol de l’ancienne église commencent. Elles vont déboucher sur la création du musée municipal.


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    24 avril 1955 - La ruine de l’église cachée des regards. Depuis 1952, l’église et ses abords sont protégés au titre des monuments historiques. (Don privé)


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    Années 1970 - La ruine est mise en scène à la manière romantique. (Don privé)


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    Juin 1986 - La ruine consolidée est intégrée au paysage urbain dans l’attente des travaux de reconstruction du centre ville. (Don privé)


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    Juin 1986 - Encore la ruine. (Don privé)


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    Années 1980 - Au pied de l’église, les fouilles archéologiques urbaines entreprises au moment de la rénovation du centre ville.


    L'église des Trois Patrons

    L'église des Trois Patrons


    Septembre 2011 - La ruine de l’ancienne église intégrée au bâtiment administratif de l’hôtel de ville par l’architecte Henri Gaudin. Elle abrite aujourd’hui un hall d’exposition. On l’appelle toujours église des Trois Patrons. (Photo AMSD)



  • L'auberge municipale9 document(s).

    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Début du 20e siècle] – Une grande parcelle qui donne sur le côté impair de la route de Pierrefitte (ici à gauche), face au fort de la Double-Couronne (à droite), c’est l’emplacement choisi par la famille Ternois pour installer le siège social de son entreprise à la Belle époque.  


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Début du 20e siècle] –  Un lieu facile d’accès (il existe aussi une entrée route d’Épinay, l’actuelle avenue du colonel Fabien) et dont les ornements en zinc s’élèvent fièrement derrière les commerces du rond-point du Barrage (aujourd’hui place du Général Leclerc).


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Années 1970] – Les bureaux et appartements de fonction s’y répartissent dans une grande villa, mais aussi plusieurs pavillons plus petits disséminés dans le parc arboré.


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Fin du 20e siècle] – C’est l’architecte dionysien Jules Moulin qui a été choisi pour dessiner les lieux à la fin du 19e siècle. Pas de style unique imposé : la bâtisse principale mêle briques, pierres et tourelle à pans de bois, baies cintrées et lucarnes surmontées d’épis de faîtage, ornements néo-gothiques et décors végétaux… (Photo Martine Barraud)


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [1981] – Pour les pavillons, moins imposants, l’architecte a joué avec les couleurs des briques, parfois ajouté de la pierre meulière, protégé les entrées avec d’élégantes marquises en verre et fer forgé.


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Fin du 19e siècle] – Même les portes en bois qui donnent accès à la parcelle sont ornées d’arabesques métalliques soigneusement pensées. (Projet dessiné par Jules Moulin, finalement exécuté légèrement différemment)


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [1980] – En 1944, la Société d’assainissement de la Banlieue parisienne (future SARP) prend la suite de l’entreprise Ternois et Guinon. Elle n’apporte guère de modifications aux bâtiments d’origine mais, à l’étroit, fait installer dans les jardins des boxes à l’architecture beaucoup plus dépouillée.


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Fin du 20e siècle] – En 1974, la ville de Saint-Denis rachète les lieux. Après le départ de la SARP et un incendie en octobre 1980, elle fait réaliser de grands travaux de rénovation: restauration de la villa et des pavillons, démolition des boxes, création d’une rampe d’accès à la tour carrée du bâtiment principal… (Photo Martine Barraud)


    L'auberge municipale

    L'auberge municipale

    [Fin du 20e siècle] – L’ancien siège social devient alors auberge municipale (ici l’une des chambres aménagées). Depuis janvier 2021, ses murs abritent aussi un centre de vaccination contre la Covid-19. (Photo Martine Barraud)



  • L'hôtel-Dieu11 document(s).

    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    1704 - Créé à l’époque mérovingienne,  l’hôtel-Dieu de Saint-Denis est reconstruit au début du 18ème siècle selon les plans de l’architecte Bulle. Il occupe, à proximité de l’abbaye de Saint-Denis, un quadrilatère assez irrégulier, qui suit alors en partie le tracé des rues de la Boulangerie (à droite sur le plan) et de l’Abreuvoir (aujourd’hui disparue).


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Fin du 19ème siècle – C’est un établissement de taille modeste (ici, à droite, la façade sur la place de la Légion d’Honneur), placé longtemps sous la direction des religieux de l’abbaye voisine (ici, à gauche) : aucun laïc n’a intégré la direction de l’hôtel-Dieu avant 1678.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Début du 20ème siècle – Le bâtiment comporte une aile pour les hommes et une réservée aux femmes, séparées par un oratoire (à droite). Elles disposent chacune de leur propre promenoir. En 1880, l’hôtel-Dieu accueille 76 malades et 26 « vieillards ».


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Début du 20ème siècle – La façade de l'oratoire. On y accède par une cour intérieure, située en retrait de la rue de la Boulangerie.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Début du 20ème siècle – L'hôtel-Dieu vu du sud, à l’angle de la rue des Boucheries et de la rue de la Boulangerie, où se trouve l’entrée principale.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    1838 -  L’hôtel-Dieu n’accueille pas que des malades, mais aussi des institutions charitables et éducatives : dès 1706, une école de filles s’est installée dans ses murs. En 1838, un projet de construction de classes supplémentaires est proposé, mais il ne semble pas avoir abouti avant les années 1860.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    1900 – En 1880, l’hôpital-hospice ferme. Il est transféré sur le site de l’hôpital Casanova, tout juste construit. Ses anciens locaux sont alors réemployés pour accueillir aussi bien des fourneaux économiques que la bourse du travail ou le musée municipal, créé en 1899.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Début du 20ème siècle – Mais l’état des locaux (ici à droite), en partie vacants, se dégrade peu à peu.

     


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Début du 20ème siècle – Le conseil municipal décide donc de démolir successivement les bâtiments de l’hôtel-Dieu, en commençant par ceux qui donnent sur la rue des Boucheries et de la Légion d’Honneur. Les derniers, rue de la Boulangerie, sont encore visibles sur cette photo : ils ont été détruits au début des années 1910.


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Seconde moitié du 20ème siècle - Le quadrilatère irrégulier est délimité désormais par la place de la Légion d’Honneur, et les rues de la Légion d’Honneur, des Boucheries et de la Boulangerie. Occupé par de nouvelles constructions (une école, une salle des fêtes...) dès les années 1900, il ne conserve plus, à l’extérieur, aucune trace de l’hôtel-Dieu. (photo Pierre Douzenel)


    L'hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu

    Fin du 19ème siècle – Mais, à l’intérieur, un dernier vestige demeure : au sous-sol de la médiathèque du centre-ville, les caves, qui accueillaient le lavoir de l’hôtel-Dieu, ont été conservées. L’espace Disques s’y est installé à la fin des années 1970.



  • La Caserne des Suisses6 document(s).

    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    1911 -  Un siècle et demi après sa construction, l’architecture de la caserne construite à Saint-Denis par Charles-Axel Guillaumot pour loger le corps d’élite des Gardes suisses n’a pas pris une ride.


    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    [Début du 20e siècle] - Mais le paysage autour de cet édifice tout en longueur se modernise. Depuis la fin du 19e siècle, le tramway passe à proximité.


    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    [Début du 20e siècle] - Au milieu du dix-huitième siècle, la Grande Caserne avait été construite pour les gardes suisses, cantonnés à Saint-Denis. Ce corps d’élite a été dissous en 1830 : c’est désormais le 120e régiment d’infanterie qui pellette la neige et fait ses exercices dans la cour du bâtiment.


    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    [Seconde Guerre mondiale] - Sous l’Occupation, les Allemands font de la Caserne un camp d’internement pour près de 2000 civils britanniques, américains ou ressortissants du Commonwealth. Pour pouvoir les loger, des baraques en bois sont construites dans la cour.


    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    1969 - La caserne est démolie pour laisser place à un ensemble universitaire.


    La Caserne des Suisses

    La Caserne des Suisses

    20 septembre 1969 - Seul le fronton de la caserne a été préservé. Démonté pierre par pierre, il est classé au titre des Monuments historiques depuis 1988.



  • La cité des Cosmonautes10 document(s).

    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Mars 1967 - La Ville a acheté les terrains. La cité des Cosmonautes va pouvoir se construire. Elle sera dessinée par l’architecte André Lurçat.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    1970-1971 - Nous sommes rue Virgil Grissom, tout près de la route de la Courneuve. Sur la gauche, l’école de la rue Valentina Terechkova. Au fond les commerces et la place Youri Gagarine. Youri Gagarine est le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace. Après sa mort, son nom a été donné à un cratère lunaire et à un astéroïde.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    1970 - La place Youri Gagarine vue du nord-ouest. La fontaine au « Spoutnik » célèbre la conquête de l’espace par l’URSS. A l’époque, l’innovation technique des ingénieurs aérospatiaux soviétiques apparaît comme une preuve de progrès humain et politique. Au fond, c’est La Courneuve. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Août 1970 - La place Youri Gagarine. Le maire de Gera, en RDA, visite la cité de logement social des Cosmonautes dans le cadre du jumelage de sa ville avec Saint-Denis. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - Nous sommes au sud de la place Youri Gagarine. Face à nous, le nord-est. En arrière-plan, La Courneuve.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - La rue Valentina Terechkova. Sur la droite, les écoles.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - Les balcons bleus.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - Le porche jaune.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - La rue Alan Sheppard avec, sur la droite de la photographie, les bâtiments de la cité des Cosmonautes.


    La cité des Cosmonautes

    La cité des Cosmonautes


    Fin des années 1990 - A la sortie de la cité des Cosmonautes en direction de La Courneuve, au sud.



  • La cité Fabien9 document(s).

    La cité Fabien

    La cité Fabien


    1948 - Une vue des terrains acquis par la Ville pour la construction de la cité Fabien. De part et d’autre du sentier, il y a des jardins potagers improvisés sur l’espace libre.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    1949 - Le chantier de construction de la cité. L’architecte est André Lurçat.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    Avril 1962 - L’avenue du Colonel Fabien et ses nouvelles installations d’éclairage public. L’allée piétonne goudronnée au milieu du double alignement de platanes et de réverbères.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    1951 - Le cœur de la cité. L’architecte a joué sur les variations de hauteur des bâtiments.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    Octobre 1958 - Le chemin de l’école. La traversée de l’avenue du Colonel Fabien aux feux tricolores et avec l’agent de police.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    Octobre 1958 - L’avenue du Colonel Fabien face à un porche représentatif de l’architecture d’André Lurçat. Chez cet architecte, le porche est un élément décoratif toujours très soigné.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    Février 1971 - Les espaces extérieurs de la cité. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    Années 1950 - Le front des bâtiments du côté sud.


    La cité Fabien

    La cité Fabien


    1997 - Le même point de vue en couleur, 30 ans plus tard. La cité vient d’être réhabilitée avec soin. L’utilisation de couleurs différentes sur la façade et sur les loggias, voulue dès l’origine par André Lurçat, donne de la profondeur et du rythme. La monotonie est rompue. (Photo Pierre Rousseau)



  • La cité Floréal10 document(s).

    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Février 1997 - Le projet de requalification urbaine du quartier a commencé.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Novembre 1997 - Le centre commercial des débuts de la cité.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Janvier 1998 - Le même centre commercial sous un autre angle.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Mars 1997 - Le chantier de construction de l’immeuble de la Poste.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Mai-juin 1999 - La plantation des végétaux, allée de l’Ile-de-France.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Mai-juin 1999 - La même allée le même jour.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Juin 1998 - Promenade de la Basilique. Derrière le chantier, le foyer ALJT.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    Avril 1997 - La partie nord de la cité Floréal. Les ouvriers du chantier. On reconnaît une des tours de la cité La Saussaie sur la gauche de la photographie. Les deux cités sont proches. Elles seront requalifiées et rénovées chacune à leur manière.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    2011 - Rue du Plouich. La médiathèque Gulliver.


    La cité Floréal

    La cité Floréal


    2011 - Promenade de la Basilique.



  • La cité Henri Barbusse11 document(s).

    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1935 – La cité est toute neuve et ne passe pas inaperçue dans le quartier. A cette époque, La Mutualité, c’est surtout un quartier de petits propriétaires qui viennent d’acheter un terrain et qui se battent pour construire leur pavillon dans de bonnes conditions. La nouvelle cité, elle, est une cité de logement social privé. Elle offre à ses locataires des Habitations à Bon Marché, comme on dit alors.


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1955 – La Ville achète la cité en 1953 pour éviter qu’elle ne soit mise en vente appartement par appartement. C’est la crise du logement. L’Office Public d’Habitation de Saint-Denis engage des travaux pour surélever la cité d’un étage et créer ainsi 79 appartements nouveaux. La cité perd alors ses proportions de cité jardin des années trente. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1997 – La cité, récemment réhabilitée. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1997 – Le même corps de bâtiment vu sous un autre angle. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1962 – La préparation des terrains en vis-à-vis pour les espaces libres et la pelouse. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    Octobre 1960 – Une nouveauté technique : la collecte hermétique des ordures ménagères. Le facteur a laissé son vélo contre le mur et le linge sèche toujours aux fenêtres. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    Octobre 1960 – Les nouvelles poubelles fermées et propres. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1972 – Un groupe de copains. (Don privé)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1964 – Les enfants dans une pataugeoire improvisée. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1997 – Le centre de santé municipal du quartier avec, en arrière plan, la cité. L’architecte du dispensaire, construit en 1962, est André Lurçat. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Henri Barbusse

    La cité Henri Barbusse


    1997 – Une vue d’ensemble. Les pavillons côtoient la cité. On aperçoit, en arrière plan, le haut des tours de la cité Romain Rolland. (Photo Pierre Rousseau)



  • La cité Meissonnier16 document(s).

    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1854 - Au début des années 1850, Charles Meissonnier, industriel installé à Saint-Denis depuis plus d’une décennie, transfère son usine de la porte de Paris au lieu-dit « le champ du bois », à proximité de la Seine.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1855 - Cette fabrique de matières colorantes, comme l’orseille (un colorant pourpre), abrite dans deux bâtiments parallèles construits tout en longueur ses ateliers et magasins (les pièces 1 et 2 sur le plan, non visibles ci-dessus), sa cheminée (4), ses machines (3) et chaudières à vapeur (5).


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1922 – À la Belle époque, Jeanne, la fille de Charles Meissonnier, fait construire plusieurs établissements sur les terrains situés au sud-est de l’usine : un orphelinat, une église, une maison de retraite, mais aussi une ferme.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 20e siècle – Au sud des terrains Meissonnier, une allée dessert la maison de retraite. Elle permet à ses habitants d’accéder au quai de Saint-Ouen ou au boulevard Ornano.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1914 – L’usine Meissonnier a cessé toute exploitation depuis quatre ans. Jeanne Meissonnier décide de la réhabiliter en cité jardin, sur le modèle des corons construits par les compagnies minières dans le nord de la France.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1914 – Elle fait transformer les différents bâtiments en petites maisons mitoyennes. Chacune dispose d’une cuisine et d’un salon au rez-de-chaussée, de deux chambres à l’étage, ainsi que d’un jardin à l’arrière.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    20e siècle – Sous l’aile sud de la fabrique, la grande salle voûtée en pierre de taille, sans doute utilisée jusque-là comme entrepôt de stockage des marchandises, est redistribuée en caves. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Seconde moitié du 20e siècle - L’ensemble du site forme désormais un petit village encadré par les usines (au nord, la compagnie de construction mécanique Sulzer, puis Citroën, au sud, la société des pétroles Jupiter), en retrait du reste du quartier.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1956 – La cité accueille 39 habitants en 1921, 221 en 1954. Beaucoup sont des familles d’ouvriers d’origine bretonne, qui travaillent à proximité.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Février 1956 – Face à la volonté affichée de la société Sulzer, qui a racheté une partie des bâtiments de la cité pour agrandir son usine, les habitants contre-attaquent : plusieurs familles réquisitionnent d’office des logements vidés de leurs locataires.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1989 – Au fil des années, certains logements sont malgré tout abandonnés. À la fin des années 1970, la construction de l’autoroute A86 provoque la démolition de nombre de bâtiments, comme la maison de retraite.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – Un pan de mur, seul vestige de l’orphelinat construit en 1898 par Jeanne Meissonnier. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – L’état de la cité s’est beaucoup dégradé. En 2001, elle n’est plus habitée que par 11 familles. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – Au début des années 2000, le site (ici, le chemin d’accès à la cité et la maison du gardien) est à nouveau menacé par un projet de construction de route. Les habitants se mobilisent. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – En 2009, on lance finalement des travaux de réhabilitation de l’ensemble du site. Ici, au niveau du chemin d’accès, avec à l’arrière-plan la façade sud du pavillon double situé à l’est de la cité. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Années 2010 – La cité rénovée. On l’appelle désormais « villa Meissonnier ». (Photo Jean-Claude Naulet)



  • La cité Paul Eluard9 document(s).

    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    Années 1960 - La cité Paul Eluard a été terminée en 1958. Elle est implantée entre deux rues et composée selon un axe de symétrie nord-sud. On voit bien, sur cette photographie aérienne, le travail de son architecte, André Lurçat, pour utiliser au mieux le terrain dont il dispose. Deux bâtiments linéaires définissent un triangle, et deux tours et deux autres barres définissent un carré. Il joue aussi sur la hauteur des bâtiments pour briser toute impression d’uniformité. Les cités d’André Lurçat sont aussi des cités-jardins urbaines. Et pourtant, tout autour de la cité, il y a des usines. (Photo Studio H. Baranger et Cie)


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    Années 1960 - Les cités de logement social dessinent dans la ville des quartiers. Elles sont aussi un ancrage pour l’expression et le débat politiques. La vie commune des habitants de la cité se condense autour des enfants et autour de valeurs partagées. (Don privé)


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    Années 1950 - Le drapeau français et le drapeau rouge. (Don privé)


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    28 avril 1957 - Une prise de parole, entre les bâtiments de la cité, pour la paix en Algérie. L’orateur est debout sur une chaise de cuisine appuyée sur un arbre nouvellement planté.


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    1964 - Une famille se fait photographier « en bas ». C’est un jour d’été. (Don privé)


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    Années 1950 - Les espaces partagés, toujours « en bas ».


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    Années 1960 - Un détail architectural. Le porche du 3 place Paul Eluard, dans la cité.


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    1997 - La façade d’un immeuble au sud-ouest de la cité. Nous sommes rue Jean Lurçat. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Paul Eluard

    La cité Paul Eluard


    1997 - La place Paul Eluard. On regarde vers le sud. On est sur une vraie place et le regard peut s’échapper sous le porche ouvert. (Photo Pierre Rousseau)



  • La cité Paul Langevin15 document(s).

    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    Fin du 19e siècle – Les champs maraîchers des Bas-Prés, le futur lieu de construction de la cité Langevin. Nous sommes au nord du Saint-Denis ancien. On distingue la Basilique au centre de la photographie.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    7 octobre 1946 – Les mêmes champs. Nous sommes à l’angle du boulevard Félix Faure, un des boulevards de ceinture du centre ville.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    7 octobre 1946 – Le pont de la Vieille Mer. La petite rivière traverse les Bas-Prés et les inonde souvent.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    29 octobre 1946 – Les travaux d’assainissement et de canalisation de la rivière.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    29 octobre 1946 – Le creusement du terrain. On voit en arrière plan les bâtiments de l’usine Floquet. C’est une mégisserie qui profite, depuis le 19e siècle, de l’eau d’un autre cours d’eau, le Croult.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    26 novembre 1946 – L’ouverture de la tranchée de l’égout, sur le boulevard Félix Faure. Avant de construire, il faut viabiliser.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    15 mars 1947 – L’avancée du chantier avec, à l’horizon, la Basilique et le beffroi de l’hôtel de ville.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    19 juin 1947 – Les travaux sur le lit de la Vieille Mer.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    1948 – Les ouvriers du chantier réunis. L’un deux lève le poing, l’autre arbore le journal L’Humanité. Nous sommes dans l’immédiat après-guerre. C’est le temps de la Reconstruction. L’espoir politique s’inscrit dans l’acte de construire des logements.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    28 février 1950 – La plantation d’un arbre avenue Jean Moulin, devant la cité.


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    Années cinquante – Les enfants et le toboggan. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    Années cinquante – Une vue d’ensemble de la cité. Aucun immeuble ne dépasse les six étages. André Lurçat, l’architecte de la cité, l’a voulue familière et à l’échelle de l’homme. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    Années cinquante – Un porche d’entrée et son architecture particulière. Il y a une percée. Le regard peut s’échapper au-delà de l’immeuble pour apercevoir l’étendue entière du terrain. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    1997 - Le même endroit. La couleur souligne la perspective ouverte par le porche. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Paul Langevin

    La cité Paul Langevin


    1997 – Une vue d’ensemble cinquante ans après la construction. (Photo Pierre Rousseau)



  • La cité Pierre Sémard14 document(s).

    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1957 – La cité vue d’en haut sur son côté est. On aperçoit à l’arrière plan les ateliers de chemin de fer et les trains à l’arrêt. La voie ferrée traverse en diagonale la photographie. Elle longe la cité. (Photo H. Baranger et Cie)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1957 – Une autre vue qui permet de repérer le travail de composition urbaine de l’architecte de la cité, André Lurçat. Il ne s’agit pas de simples bâtiments alignés au hasard. Il y a une volonté de créer de l’harmonie malgré le gigantisme de la cité et sa situation difficile, tout près des trains qui passent. Les espaces extérieurs sont très dessinés. (Photo H. Baranger et Cie)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1960 – Une vraie rue entre deux immeubles du nord de la cité Pierre Sémard. (Photo Yves Guillemaut)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1961 – L’arrivée des nouveaux locataires et l’embouteillage des camions de déménagement. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1961 – La cité et ses nouveaux habitants. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1964 – La cité en carte postale. La vie s’organise.


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1998 – Un porche d’origine. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1971 – Les enfants et leurs jeux au pied de la cité. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    1998 – La cité se recompose. Des bâtiments sont démolis. D’autres sont reconstruits. (Photo Pierre Rousseau)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    2010 – Les enfants du centre de loisirs à la découverte de leur cité. (Photo Ville de Saint-Denis)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    Décembre 2009 – La fête avec les habitants pour accompagner le travail urbain de rénovation de la cité. (Photo Ville de Saint-Denis)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    Décembre 2009 – Un immeuble au milieu de la fête. (Photo Ville de Saint-Denis)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    Décembre 2009 – La projection sur une façade, le soir de la fête. (Photo Ville de Saint-Denis)


    La cité Pierre Sémard

    La cité Pierre Sémard


    12 décembre 2009 – La poursuite de la projection. (Photo Ville de Saint-Denis)



  • La cité Saint-Rémy6 document(s).

    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    Années 1960 - Une cage à oiseaux et deux copines sur le balcon de l’appartement de la cité Saint-Rémy. (Don privé)


    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    Années 1960 - Un repas de fête familiale dans un appartement de la cité. Au fond, la télévision achetée en 1961. (Don privé)


    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    1967 - La Dauphine des vacances, tout juste achetée, garée sur le parking, à l’entrée de la cité. Nous sommes à l’angle de la rue de Strasbourg et de l’avenue Romain Rolland. Au second plan, une tour de la cité Romain Rolland et au fond à gauche, la cité Henri Barbusse. (Don privé)


    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    Années 1980-1990 - Les enfants jouent dehors au pied de la cité. (Don privé)


    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    1977 - Le foot. (Don privé)


    La cité Saint-Rémy

    La cité Saint-Rémy


    2011 - La cité a vieilli. Elle est devenue difficile à vivre. Quelques immeubles ont déjà été démolis. La rénovation va se poursuivre. La photographie est prise depuis la rue de Strasbourg. (Photo AMSD)



  • La Confluence7 document(s).

    La Confluence

    La Confluence


    Années 1930 - Le canal et sa confluence avec la Seine. Sous le pont de la Briche, on aperçoit l’écluse que vient de franchir une péniche. La péniche se dirige vers la Seine.


    La Confluence

    La Confluence


    Années 1930 - Le passage de l’écluse. Sur cette photographie, le photographe tourne le dos à la Seine.


    La Confluence

    La Confluence


    Années 1910 - Le passage de l’écluse pour entrer sur le canal. La péniche vient de la Seine. Elle suit le trajet des « pénichiens » qui ont acheminé depuis le 19e siècle le charbon des mines du Nord vers les usines de Saint-Denis. Les péniches, sur cette photographie, sont à la remonte. Elles avancent, contre le sens du fil de l’eau, grâce aux chevaux qui les tractent depuis le chemin de halage.


    La Confluence

    La Confluence


    1998 - L’écluse vue depuis le pont. La barge de sable navigue grâce à un « pousseur ». (Photo Pierre Rousseau)


    La Confluence

    La Confluence


    1989 - Le poste de commande et de contrôle de l’écluse de la Briche.


    La Confluence

    La Confluence


    1998 - Une maison d’éclusier avec sa marquise d’origine. Il y a deux maisons d’éclusier pour l’écluse de la Briche, de part et d’autre du canal. (Photo Pierre Rousseau)


    La Confluence

    La Confluence


    1989 - A gauche, les anciens bâtiments des écuries des chevaux de halage.



  • La maison de retraite Meissonnier14 document(s).

    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - À la fin du dix-neuvième siècle, Jeanne Meissonnier, héritière de l’usine du même nom, décide d’utiliser ses terrains à des fins sociales. Le 30 juillet 1898, elle inaugure un orphelinat construit le long du boulevard Ornano (actuel boulevard de la Libération). L’établissement Saint-Gabriel est prévu pour accueillir 200 enfants.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La chapelle construite avec l’orphelinat accueille aussi les habitants du quartier.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - Deux ans plus tard, dans un bâtiment en retrait du boulevard, Jeanne Meissonnier ouvre une maison de retraite, l’asile Saint-Joseph.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - Le bâtiment principal de la maison de retraite.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La ferme voisine, construite à la même époque.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La basse-cour de la ferme et ses animaux. Le lieu semble avoir disparu au début des années 1940.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La gestion de l’asile Saint-Joseph est confiée aux filles de la Charité Saint-Vincent-de-Paul, qui s’occupent déjà de plusieurs lieux de bienfaisance à Saint-Denis, comme l’orphelinat Génin. 


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [1914-1918] - Pendant la Première Guerre mondiale, les sœurs sont aussi chargées de la gestion de l’hôpital militaire créé dans l’établissement Saint-Gabriel. L’orphelinat avait dû fermer dès 1903 : la congrégation religieuse qui s’en occupait, les salésiens, venait d’être interdite.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1914 - L’hôpital militaire est créé avec 55 lits. Il accueillait soixante-dix patients trois ans plus tard. (Photo Lucien, don privé)


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    Début du 20ème siècle - La Croix-Rouge le décrit comme un bâtiment « simple[, avec] de grandes salles claires et aérées ».


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1937 - La maison de retraite a bénéficié d’une extension, sans doute pendant l’entre-deux-guerres. En 1936, 140 personnes y sont hébergées.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1944 - Le 22/06/1944, les bâtiments sont victimes du violent bombardement qui touche le quartier Pleyel.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1977 – Mais ce n’est que pour laisser place à l’autoroute A86 que la chapelle a été démolie au début de l’année 1977.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Fin des années 1970] - La maison de retraite a connu le même sort quelques mois plus tard.



  • La maison des Arbalétriers10 document(s).

    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    Années 1970 – Construite au 18e siècle, la maison des Arbalétriers faisait à l’origine partie d’une manufacture d’indiennes, où l’on fabriquait des cotons imprimés bon marché. On y étendait et séchait les étoffes teintes. Au 19e siècle, elle a été transformée en habitation. (Photo Pierre Douzenel)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    [Années 1970-1980] – Le bâtiment est situé sur l’ancien jardin des Arquebusiers, boulevard Félix Faure. Mais son nom semble plutôt venir de sa charpente : le mot arbalétrier ne désigne pas seulement un soldat, mais aussi une poutre oblique qui fait saillie sur l’extérieur et soutient le toit. 


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    [Années 1980] – La maison tombe désormais en ruines. Dans le cadre de la rénovation du centre-ville, il est décidé de procéder à sa restauration et à son déplacement. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    Novembre 1985 – Dans un premier temps, la charpente est entièrement démontée. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    Novembre 1985 – Les pièces de la charpente vont ensuite être traitées et restaurées en atelier avant d’être remontées. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    1986 – Une structure métallique est installée pour soutenir les planchers. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    1986 – La charpente restaurée est remontée pièce à pièce. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    1986 – Puis les murs retrouvent leurs planches de bois. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    1986 – La structure du toit est remise en place. (Photo Martine Barraud)


    La maison des Arbalétriers

    La maison des Arbalétriers

    1986 – Puis sa couverture. (Photo Martine Barraud)



  • La Mutualité19 document(s).

    La Mutualité

    La Mutualité


    Années 1930 – L’ancien chemin de Stains est devenu une voie urbaine. Le quartier de la Mutualité est né. Ses débuts sont rudes. Les terres agricoles ont été loties et mises en vente par leurs propriétaires sans aucune préparation. Il n’y a ni route, ni trottoirs, ni tout-à-l’égout. Les pavillons se construisent malgré tout. Mais. On appelle alors les habitants du quartier les « mal-lotis ».


    La Mutualité

    La Mutualité


    Février 1959 – Le même chemin de Stains renommé rue Henri Barbusse. Le café éclairé dans la nuit est le même que celui situé à la droite de la photographie précédente. Nous sommes tout près de la place Clovis Hugues.


    La Mutualité

    La Mutualité


    Années 1930 – Une perspective du chemin de Stains à la hauteur de la place Clovis Hugues.


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – La même perspective environ cinquante ans après. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    Années 1930 – La rue Clovis Hugues.


    La Mutualité

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    Années 1930 – Un groupe de jeunes du quartier pavillonnaire.


    La Mutualité

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    Années 1930 – Une petite fruiterie construite en planches. Les commerces s’installent dans le nouveau quartier, entre ville et campagne.


    La Mutualité

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    Années 1920 – Une parcelle en cours d’aménagement.


    La Mutualité

    La Mutualité


    4 janvier 1936 – Le quartier, à cette époque, est inondable. Les photographies prises à l’occasion des inondations nous font deviner les difficultés des habitants. Ici, la rue de Sevran prolongée.


    La Mutualité

    La Mutualité


    4 janvier 1936 – Les maisons d’origine sont souvent faites de bric et de broc. Construire est cher. On utilise des matériaux de récupération, des planches, des blocs d’argile et de paille compressées, du mâchefer, des parpaings de ciment. Ici, c’est encore la rue de Sevran prolongée.


    La Mutualité

    La Mutualité


    1945 – Nous sommes au 22. Mais de quelle rue ? A la porte, une cage à oiseaux.


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – L’angle de la rue du Nord et de la rue Clovis Hugues. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – Une autre rue. Un garage en appentis, derrière son portail bleu, s’est transformé en immeuble monté en grosses briques d´argile creuses. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – Des pavillons dessinés par l’architecte André Lurçat. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – Une rue. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – Une autre rue. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – L’angle de la rue Clovis Hugues et de la rue Léon Carémé. Derrière les pavillons, on voit les tours de la cité de la Saussaie, à gauche de la photographie, et de la cité Floréal, à droite. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – Deux pavillons presque jumeaux, rue de la Ferme. (Photo Pierre Rousseau)


    La Mutualité

    La Mutualité


    1997 – L’entrée dans Saint-Denis par le quartier de la Mutualité et par la rue Clovis Hugues. (Photo Pierre Rousseau)



  • La passerelle de la gare5 document(s).

    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Entre-deux-guerres – La gare est à droite, « hors champ ». Au second plan, on aperçoit l’écluse de la gare. La passerelle piétonne relie le quai du Port et la gare de Saint-Denis depuis la première moitié du 19e siècle. Ce « raccourci » évite d’emprunter le pont de la rue du Port.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Mai 1960 – La passerelle avant sa rénovation. Pendant les travaux de modification, les passants ont dû faire le détour par le pont de la rue du Port.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Juin 1960 – La nouvelle passerelle est construite. Mais l’ancienne n’est pas encore démontée.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    1960 – Vue sur la passerelle pendant les travaux de remplacement.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    1989 – La nouvelle passerelle presque 30 ans après les travaux. Comme sur la première vue, on aperçoit l’écluse au second plan.



  • La passerelle du square De Geyter4 document(s).

    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Début du 20e siècle - Sortie d’usine. On voit, en face, au 72 rue de la Gare, les bâtiments de l’usine de la Compagnie française des Métaux. Le bâtiment, réhabilité et reconverti, existe toujours aujourd’hui.


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Années 1970 - Dans les années trente, deux bâtiments ont été construits devant l’usine, directement sur le quai du canal. On les voit sur cette photographie. Ils encadrent la passerelle. (Photo Pierre Douzenel)


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Années 1970 - La balustrade de la passerelle, les berges et les usines. (Photo Roger Oudin)


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    1989 - Sur la rive opposée, le square De Geyter. Le tablier de la passerelle a fait peau neuve. Seules les piles-culées ont été conservées.



  • La Pharmacie centrale13 document(s).

    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1861. Monsieur Ménier, industriel producteur de chocolat, demande l'autorisation de construire une usine de fabrication de produits pharmaceutiques et de confiserie sur le terrain (en vert clair sur le plan) qu'il possède au sud du canal de Saint-Denis, lieu-dit "La Couture Saint-Quentin".


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1861. Sur ce site d'environ 30 000 mètres carrés, le plan prévoit plusieurs laboratoires, des bureaux, une pilerie, un puits artésien, de nombreux magasins et entrepôts de stockage...


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1866. Pour dessiner les bâtiments (ici, le réservoir du puits artésien), Émile-Justin Ménier fait appel au même architecte que pour sa chocolaterie de Noisiel, Jules Saulnier.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1866. Selon les bâtiments, Saulnier varie les matériaux : pierre, moellons, métal, brique... Il joue avec leurs couleurs pour créer des motifs originaux, comme sur ce bâtiment qui abrite bureaux et appartements.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1993-1994. La cheminée principale (37 mètres de haut) de l'usine est ainsi décorée de motifs dessinés par ses briques colorées, parmi lesquels l'initiale du nom de l'industriel qui l'a fait construire, ou encore la date de cette construction.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Fin du 19ème siècle. En 1867, l'usine est vendue par Ménier, qui souhaite se concentrer sur la production de chocolat, et réunie à la Pharmacie centrale de France.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. La Pharmacie centrale est désormais la plus grande société française de fabrique et de vente de produits chimiques.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. Son usine de Saint-Denis emploie 137 ouvriers.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. Elle produit 470 tonnes de produits pharmaceutiques et 220 tonnes de confiserie par an, mais aussi des produits chimiques industriels, des bandages, des instruments de chirurgie...


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Fin des années 1970. Au premier plan, les ateliers et entrepôts de l'usine. En 1982, la Pharmacie centrale quitte le site, repris par le Comptoir français des produits aromatiques.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1975. Le bâtiment des services administratifs. La rue à droite a pris en 1985 le nom de l'architecte Jules Saulnier.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1997. Toute activité de production cesse sur le site, réhabilité en un lieu d'affaires et de réceptions. (Photo Pierre Rousseau)


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 21ème siècle. Depuis 1994, cheminée et bâtiments conservés sont pour partie protégés au titre des monuments historiques. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • La piscine municipale10 document(s).

    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [Début du 20e siècle] – Un château d’eau désaffecté : c’est à cet emplacement, voisin de l'école élémentaire Daniel Sorano, que la mairie de Saint-Denis a décidé en 1928 de bâtir une des premières piscines de la banlieue parisienne. 


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [Années 1920] – Plusieurs architectes dionysiens proposent des projets, comme Henri Grosmèche, Paul Moulin (auteur du plan dont vous pouvez voir un détail ci-dessus), et Gaston Dollat (dont la proposition est finalement retenue). La piscine est inaugurée le 1er octobre 1933.


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    1977 – La piscine vue depuis la place du 8 mai 1945. Elle se divise en deux corps de bâtiment : le premier, rectangulaire (à droite), abrite entrée et vestiaires, et le second, surmonté d’une voûte (à gauche), est réservé au bassin lui-même.


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [Années 1950] - La disposition des bâtiments impose à tous les usagers de suivre le même chemin : l’entrée se fait par le boulevard Félix Faure. (Photo Paul Dubois)


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [1933-1996] - Puis il faut passer par l’une des 146 cabines de déshabillage.


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [1974-1993] - Et enfin on accède au bassin, construit aux dimensions réglementaires de l’époque, 33 mètres de long pour 11,50 mètres de large, avec un "petit bain" (au premier plan) et un "grand bain" (au second plan).


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [1951] - Une tribune bordée d’une balustrade en fer forgé et un plongeoir à 3 plates-formes surplombent les eaux.


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    1953 – La piscine accueille les cours de natation des élèves des écoles dionysiennes.


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    [Années 1980] – Mais on peut aussi y pratiquer des sports plus inattendus, comme le water-polo ou le canoë-kayak. (Photo Martine Barraud)


    La piscine municipale

    La piscine municipale

    2016 - Remplacée par un centre nautique plus moderne, La Baleine, la piscine a fermé définitivement ses portes en 1996. Elle doit être transformée prochainement en un lieu culturel.



  • La place Clovis Hugues5 document(s).

    La place Clovis Hugues

    La place Clovis Hugues


    Vers 1930 - La place commerçante du nouveau quartier de La Mutualité. Sur la gauche, la rue Henri Barbusse s’en va vers le nord-est. Elle est bordée d’arbres d’alignement.


    La place Clovis Hugues

    La place Clovis Hugues


    1975 - Le même endroit, une quarantaine d’années plus tard. L’urinoir a été supprimé.


    La place Clovis Hugues

    La place Clovis Hugues


    1997 - Encore plus tard. La boucherie chevaline est toujours là. La boulangerie pâtisserie aussi. La place a été plantée d’arbres.


    La place Clovis Hugues

    La place Clovis Hugues


    Années 1990 - C’est l’été. La boucherie chevaline et la fontaine d’eau potable.


    La place Clovis Hugues

    La place Clovis Hugues


    1997 - Le même angle de vue que sur la première photographie avec la perspective de la rue Henri Barbusse. (Photo Pierre Rousseau)



  • La place de la République8 document(s).

    La place de la République

    La place de la République


    1916 - La place publique d’un tout petit quartier populaire né entre 1870 et 1890, le Bel Air.


    La place de la République

    La place de la République


    1939 - Le même endroit avec les mêmes petites maisons d’angle. L’heure n’est plus à la République. La guerre est déclarée.


    La place de la République

    La place de la République


    1945 - La place sous un autre angle. C’est la fête. La guerre est finie.


    La place de la République

    La place de la République


    1961- Les réverbères ont été supprimés. Mais pas la petite fontaine de rue. Des panneaux électoraux s’appuient sur le socle de la statue.


    La place de la République

    La place de la République


    1960 - La vie quotidienne sur la petite place publique. On voit bien sur cette photographie la disparité de gabarit des immeubles. Au début du 20e siècle, ce petit quartier ouvrier a changé d’échelle. (Photo Pierre Douzenel)


    La place de la République

    La place de la République


    1961 - A gauche, le souvenir de la Commune libre du Bel Air : une fausse mairie inventée dans les années 1920 sur le modèle de la Commune libre de Montmartre pour organiser des fêtes et des actions de solidarité dans le quartier. Le NON sur les affichettes collées sur le socle de la statue de la République, c’est un NON au général de Gaulle. Une autre guerre est arrivée, la guerre d’Algérie.


    La place de la République

    La place de la République


    1994 - La petite place a disparu. Mais elle a laissé sa marque. Une tenace trace du passé dans un quartier traversé par l’autoroute A1.


    La place de la République

    La place de la République


    1998 - Une autre place a été dessinée, dégagée de l’autoroute A1. Et le nouveau lycée de Saint-Denis s’est installé au Bel Air.



  • La place Jean Jaurès8 document(s).

    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    1959 - Au fond, la rue Jean Jaurès. A droite, le pignon de l’hôtel de ville et à gauche le terre-plein planté d’arbres de la place Jean Jaurès.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    1952 - La place vue des étages de l’hôtel de ville. C’est un dimanche de remise des prix du championnat de pêche à la ligne. Le kiosque à musique accueille les champions.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    Vers 1930-1935 - La place, un jour de marché.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    1967 - L’heure, très féminine, du marché. Les légumes et les fruits sont chers.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    Novembre 1967 - Les légumes et les fruits sont toujours chers.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    1975 - Un autre jour de marché. C’est bientôt Noël.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    Années 1980 - Après le marché, l’heure du balayage.


    La place Jean Jaurès

    La place Jean Jaurès


    15 décembre 2011 - Le petit marché du jeudi. (Photo AMSD)



  • La place Victor Hugo15 document(s).

    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Années 1950 - Une vue aérienne. Au centre de la photographie, la place Victor Hugo devant la Basilique et l’hôtel de ville républicain. A droite, le centre ville ancien.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Fin des années 1970 - La place vue du toit de la Basilique. La place est devenue une voie de circulation dans l’axe de la rue de la République. Les nécessités de la circulation automobile l’ont redessinée.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Fin des années 1930 - Le Khédive en carte postale. Il fait l’angle, une façade devant l’hôtel de ville, une façade devant la Basilique. C’est une brasserie cossue.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    1957 - La place Victor Hugo est un espace d’expression politique. Hans Speidel, général allemand, est nommé commandant en chef des forces terrestres de l'OTAN en avril 1957. A ce titre, il a alors autorité sur les troupes de l’armée française. Les manifestations de protestation se multiplient. Les jeunes appelés, fils de déportés, refusent de faire leur service militaire sous ses ordres.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Début des années 1970 - Les aménagements de circulation aux abords de la place. La place Victor Hugo est aussi un carrefour.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    28 janvier 1945 - La visite officielle du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française. Le maire de Saint-Denis et le général de Gaulle se connaissent. Auguste Gillot a représenté le Parti communiste français au sein du Conseil national de la Résistance à partir d'août 1943.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    11 novembre 1952 - Une grande manifestation politique pour commémorer l’armistice de 1918. La place est rendue aux habitants. On distingue bien, sur cette photographie, les immeubles de la place qui font face à l’hôtel de ville.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    15 avril 1945 - Un rassemblement politique sur le parvis de la mairie. La Victoire approche.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    30 mai 1956 - Une autre guerre. Une manifestation pour la paix en Algérie.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    1946 - Les premières colonies de vacances de l’après-guerre. Les enfants partent en camion militaire. Les départs se font sur la place Victor Hugo.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Mars 1963 - Les enfants des mineurs en grève sont accueillis à Saint-Denis pour les vacances. Saint-Denis est alors une ville ouvrière, solidaire. La photographie est prise, symboliquement, devant l’hôtel de ville. A gauche de la photographie, Fernand Grenier, député. (Photo Pierre Douzenel)


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Fin 19e - début 20e siècle - La Basilique vue de la hauteur des yeux d’un passant. La place Victor Hugo est l’ancienne place pannetière du Moyen Age.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Fin 19e - début 20e siècle - Une autre vue de la Basilique avec la place et ses passants. Dans un poème, Victor Hugo a affectueusement appelé la Basilique « le vieux donjon de Saint-Louis ».


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    1975 - Une vue aérienne de la place et de son environnement. Au premier plan, les bâtiments conventuels de l’abbaye devenus Maison d’Education de la Légion d’Honneur en 1805.


    La place Victor Hugo

    La place Victor Hugo


    Janvier 2012 - Le nouvel hôtel de ville de l’architecte Henri Gaudin ferme la place sur son côté nord. La place a été rendue aux piétons. (Photo AMSD)



  • La Porte de Paris9 document(s).

    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    1943 - L’entrée sur la rue de Paris à partir de la Porte de Paris. La rue ne s’appelle pas encore Gabriel Péri. Les grands murs pignons servent de support publicitaire.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    1998 - La même perspective, soixante ans après. Les murs pignons sont toujours le support d’annonces municipales ou publicitaires. C’est l’année de la Coupe du Monde de football. On aperçoit, sur la droite, l’embranchement de la rue de la Légion d’Honneur.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    8 septembre 1957 - Nous sommes avenue du Président Wilson et nous débouchons place de la Porte de Paris. L’autoroute n’existe pas encore. L’avenue du Président Wilson est bordée de deux contre-allées plantées de platanes.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    8 septembre 1957 - Le même jour, quelques pas plus loin. Nous sommes sur une des deux contre-allées bordées d’arbres de l’avenue du Président Wilson.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    Années 1940 - La place de la Porte de Paris. A droite, l’entrée sur la rue de Paris et sur la rue de la Légion d’Honneur.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    28 février 1956 - Nous avons changé de sens par rapport à la photographie précédente. Nous nous sommes retournés. Face à nous, le chemin du Bassin. L’avenue du Président Wilson est à gauche. Le boulevard Anatole France, à droite. Le petit square central, isolé au milieu des voitures, est désaffecté.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    Novembre 1963 - La circulation automobile se développe au nord de Paris. Les voies urbaines locales sont contraintes de s’adapter. L’avenue du Président Wilson a perdu ses arbres et ses contre-allées. Le square est devenu terre-plein central.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    1973 - On regarde cette fois vers le sud-est. A droite de la photographie, c’est l’avenue du Président Wilson, à gauche la rue Danielle Casanova. L’autoroute A1 est terminée. Les travaux du métro ont commencé. Bientôt, il arrivera Porte de Paris. Jusque-là, son terminus était au carrefour Pleyel.


    La Porte de Paris

    La Porte de Paris


    Début des années 1980 - On regarde dans la direction de l’est. Le rond-point est devenu une gare routière d’autobus. La Porte de Paris est annexée par l’automobile. Elle est devenue un nœud routier et autoroutier et fait barrage entre le centre ville et le grand quartier de La Plaine Saint-Denis. Aujourd’hui, cet espace est en cours de réaménagement pour tenter de « recoller les morceaux ».



  • La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers22 document(s).

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Janvier 1955 - La rue Charles Michels inondée, du côté des usines Combes, au numéro 50. Les usines Combes sont une tannerie. (Don privé)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1920 - Les ouvriers des tanneries Combes avec les enfants de la rue. (Don privé)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1955 - Encore la rue inondée, au niveau de la place de l’Etoile, devenue aujourd’hui place Jean Poulmarc'h. On distingue, à droite, le volume massif d’une usine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Début du 20e siècle - Des ouvriers devant l’entrée de leur usine, rue des Poissonniers, il y a 100 ans.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Début du 20e siècle - D’autres ouvriers devant l’entrée d’une autre usine, rue des Poissonniers.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1910 - Une famille bretonne : les Le Moal. La rue des Poissonniers est une terre d’immigration bretonne, comme tout le quartier de la Gare.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1911 - Les enfants bretons de la rue sont accompagnés par Le Breton de Paris. Le Breton de Paris est un journal « fait par des Bretons et pour des Bretons », lié à la Société de la Mutualité Bretonne. L’entraide s’organise entre Bretons. Cette fraternité d’origine et la mobilisation politique qui l’accompagne ont marqué l’histoire de Saint-Denis.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Cette photographie illustre l’histoire des conditions de logement du quartier. Ici, on peut voir une grande courée située entre la rue Charles Michels et le boulevard de la Libération, du côté de la gare. Les bâtiments d’une ancienne usine d’impression sur étoffe ont été reconvertis en petits logements ouvriers sans aucune commodité. Au milieu du 19e siècle, beaucoup d’imprimeurs sur étoffe se sont installés dans ce quartier alors appelé La Maison de Seine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - La même cour vue sous un autre angle. Au fond, c’est la rue Charles Michels. On peut voir, de ce côté de la cour, un habitat ouvrier rudimentaire et pauvre. L’immeuble est de faible profondeur et des galeries extérieures en béton armé courent le long de la façade protégées par l’auvent du toit. Ce type de logement ouvrier, contre mitoyens, desservi par coursive, est un marqueur du logement populaire de qualité très médiocre. Dès le 19e siècle, on en trouve partout en Europe, dans tous les quartiers industriels. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Toujours la même cour. Les coursives, de ce côté, sont en bois. Elles forment la partie privée du logement. Les coursives sont toujours « cachées » des regards. Elles ne donnent jamais sur la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Encore la même cour. On distingue la cage d’escalier bâtie hors-œuvre, pour gagner de la place et pouvoir louer le plus grand nombre de logements possible.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1990 - Des immeubles de logement ouvrier construits en application des principes de l’industriel François Coignet. Ces immeubles sont des immeubles privés. Ils sont pourtant la première grande tentative de faire du logement social à Saint-Denis. François Coignet est un industriel mais aussi un socialiste utopique militant. Il veut prouver que l’architecture peut devenir le creuset d’un monde nouveau et harmonieux. Il met en œuvre, pour le prouver, le procédé du béton aggloméré qui permet de construire très peu cher et d’offrir un logement de qualité aux ouvriers. Ces immeubles ont été construits en application de la technique qu’il a inventée.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    3 novembre 1906 - Les ouvriers de la Société des Matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, au 97 de la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1955 - Les ouvriers de la même usine, 50 ans après.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1936 - A droite de la photographie, le bout de l’ancienne rue des Poissonniers. On regarde vers le nord. A gauche, le boulevard de la Libération qui file vers la Seine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Août 1977 - Toujours le bout de l’ancienne rue des Poissonniers. On regarde cette fois-ci vers le sud. On distingue le château d’eau présent sur la photographie précédente. L’immeuble bas de 2 étages est au numéro 23 de la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - 20 ans après. La maison rouge est le numéro 23 de la rue, visible sur la photographie précédente.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Derrière le 23. Les fonds de parcelles sont utilisés par les propriétaires pour « faire » du logement au moindre coût.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours derrière le 23. Encore un exemple de logement ouvrier desservi par une coursive en bois. Les logements sont des chambres simples sans confort.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours au même endroit. Les logements se distribuent tout autour de la parcelle selon le système de la courée.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours le même endroit. L’exiguïté des logements.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Un habitant.



  • La rue Danielle Casanova12 document(s).

    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    Début du 20e siècle - Autrefois, la rue Danielle Casanova s’appelait le chemin d’Aubervilliers. Ici, on se trouve dans le haut de la rue et on regarde vers le nord. Au fond, on aperçoit l’hôpital. Au 21, aujourd’hui, il y a toujours une boulangerie. Sur la gauche part la rue Dohis, une rue d’immeubles en brique.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    Mars 1964 - L’arrivée de l’autoroute A1. Un moment difficile pour le quartier. Sur cette photographie, le pont de franchissement de la rue est en construction. Au-delà, on aperçoit les pavillons de l’hôpital, porte de Paris. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1993 - Le même pont, 30 ans plus tard. Le débit de tabac qui marquait l’entrée de la rue Taittinger, visible sur la première photographie, a été détruit avec plusieurs autres immeubles, pour la construction du pont de l’autoroute.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    Novembre 1958 - La rue Danielle Casanova, entre la rue du Canal et la rue Baudet. C’était avant la construction de l’autoroute. Aujourd’hui cette portion de la rue a disparu.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1936 - On regarde maintenant vers le sud de la rue. Sur la gauche de la photographie, il y a des enfants avec un cartable. C’est normal, l’école est tout près.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1998 - La même vue, 60 ans après. Le 35 abrite l’école élémentaire Louise Michel. La rue Danielle Casanova traverse et structure le quartier du Bel Air, né dans la seconde moitié du 19e siècle. L’école a accompagné la naissance du quartier.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1994 - On avance dans la rue, et, comme c’est un ancien chemin, on ne chemine pas en ligne droite. Au fond, le bâtiment 3 de la cité du Franc Moisin. Aujourd’hui, il n’existe plus.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1989 - On se retourne. Sur la gauche, les immeubles du 68 au 76 face à la rue Germain Nouveau, une rue pavillonnaire.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    Début du 20e siècle - Nous sommes cette fois-ci tout au sud de la rue. Aubervilliers est au fond. Au premier plan, à gauche, les bâtiments d’entrée et le portail imposant de la Charcuterie du Landy. Cette usine alimentaire est une ancienne boyauderie.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1998 - La charcuterie industrielle, visible sur la photographie précédente, vue de la rue Francis de Pressensé. Les bâtiments d’entrée d’origine et le portail ont été démolis. (Photo Pierre Rousseau)


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    1949 - De l’autre côté de la rue, un peu plus haut. Les bâtiments de l’usine Nitrolac qui s’est installée dans les années 1930. Aujourd’hui, sur son ancienne emprise, il y a les immeubles du Clos Saint-Quentin.


    La rue Danielle Casanova

    La rue Danielle Casanova


    26 août 1963 - Les femmes militantes de l’Union des Femmes françaises fleurissent la plaque de la résistante Danielle Casanova qui a donné son nom à la rue. (Photo Pierre Douzenel)



  • La rue de la Boulangerie14 document(s).

    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    Fin du 19e siècle - Au premier plan, la rue de Paris, l’actuelle rue Gabriel Péri. A droite de la photographie, l’entrée sur la rue de la Boulangerie.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1982 - Le même endroit. La petite fontaine de rue a disparu.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1982 - Le trottoir d’en face. La maison du bouillon, bien visible sur la première image, a été démolie. La rue de la Boulangerie s’en va sur la gauche de la photographie.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1955 - Quelques pas plus loin à l’intérieur de la rue de la Boulangerie. Sur la gauche, une maison à boutiques entresolées. On est au 46. Quatre figures sculptées, à la clef des fenêtres du premier étage, rappellent au passant le temps qui passe au fil des saisons. (Photo Richard Francour)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    Vers 1971-1973 - Le détail d’une fenêtre de la maison bourgeoise du 46. Les rideaux sont en Vichy à carreaux.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1955 - De l’autre côté de la rue. (Photo Richard Francour)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1965 - Le même itinéraire, dix ans plus tard. La rue a gardé ses gros pavés de grès du 19e siècle. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1965 - Toujours en avançant. Le tracé sinueux de la rue de la Boulangerie remonte au Moyen Age. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    Années 1930 - L’épicerie bretonne de la famille L’Allinec. Des Italiens aussi habitaient cette rue populaire.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1955 - L’immeuble du 28. Les fenêtres du deuxième étage ont des appuis ornés de deux modillons. (Photo Richard Francour)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1952 - Un étai et une barrière de bois. L’immeuble du 28 soutient l’immeuble en danger de péril du 26. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1976 - La teinturerie Dangreville. Au 19e siècle, il y avait un lavoir, tout à côté du 29. (Don privé)


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1982 - Le bout de la rue, du côté des numéros pairs, à proximité de la Basilique. Nous sommes au numéro 4.


    La rue de la Boulangerie

    La rue de la Boulangerie


    1975 - Au premier plan, les façades des immeubles de la Place Victor Hugo vus depuis l’hôtel de ville. Au second plan, sur la gauche de la photographie, on distingue l’îlot qui termine la rue de la Boulangerie, du côté des numéros impairs. Il est en cours de démolition. Aujourd’hui, à cet endroit, il y a une grande place ombragée.



  • La rue de la Métallurgie5 document(s).

    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    1997 - Le nom de la rue de la Métallurgie évoque les anciennes usines de La Plaine Saint-Denis. Cette rue est une voie nouvelle ouverte dans le tout nouveau quartier d’habitation « Nozal-Chaudron ». (Photo Pierre Rousseau)


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    1997 - La rue de la Métallurgie passe sous la structure métallique conservée d’une halle de l’ancienne usine Nozal. Nozal se trouvait à l’emplacement de ce grand parking. (Photo Pierre Rousseau)


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    Années 1920 - L’entrée des entrepôts Nozal au 132 avenue du Président Wilson. Le bâtiment a été dessiné par l’architecte Hector Guimard au début des années 1900. On reconnaît bien son style qui s’appuie sur l’esthétique des lignes courbes.


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    Entre-deux-guerres - Les « magasins ». Les entrepôts de la succursale de Saint-Denis étaient directement reliés au chemin de fer. Les tôles, les aciers, les fers et les fontes arrivaient en train depuis leurs usines de fabrication du Nord et de l’Est de la France. Nozal les stockait et les commercialisait.


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    2011 - La halle du marché de la Plaine, rue de la Métallurgie. On l’appelle la halle Nozal. Autour de la halle, le nouveau quartier d’habitation. (Photo AMSD)



  • La rue de la République12 document(s).

    La rue de la République

    La rue de la République


    1975 - Une vue panoramique de la rue de la République prise depuis le clocher de l’église Neuve.


    La rue de la République

    La rue de la République


    1975 - A l’autre bout, une vue panoramique symétrique prise du haut du toit de l’hôtel de ville et dirigée vers l’église Neuve. L’église Neuve a été construite dans la seconde moitié du 19e siècle dans le nouveau quartier de la gare. Son architecte est Eugène Viollet-le-Duc. Traditionnellement, dans le monde chrétien, le chevet d’une église est orienté du côté du soleil levant, alors que son parvis regarde à l’ouest. Ce n’est pas le cas de l’église Neuve. Son architecte n’a pas voulu qu’elle tourne le dos à la basilique. Les deux églises se font donc face de part et d’autre de la rue de la République.


    La rue de la République

    La rue de la République


    1924-1930 - Une photographie prise depuis le carrefour des Quatre-Rues, sans doute d’un balcon de l’immeuble du 29 rue de la République, en direction de l’église Neuve. La rue de la République a toujours été une rue très fréquentée. En 1923, un journaliste parisien écrit en parlant de Saint-Denis et de la rue de la République : « Chaque soir, sans exception, jusque vers sept heures trente, une longue file de petites voitures de légumes et de fruits s’allonge contre le trottoir, entourées d’essaims d’acheteuses pressées. Cette foule mélée accuse la diversité d’origine de ses éléments : blonds filasse du Nord et surtout celtes blonds émigrés de Bretagne, bruns méridionaux au verbe sonore, Italiens, Espagnols, Arabes. » (Don privé)


    La rue de la République

    La rue de la République


    Années 1950 - Un passant, probablement devant « La Kermesse », salle de cinéma et salle de bal de la rue de la République. (Don privé)


    La rue de la République

    La rue de la République


    Années 1950 - Trois jeunes ouvriers métallurgistes à la hauteur de la Poste. (Don privé)


    La rue de la République

    La rue de la République


    26 mars 1946 - Les seaux d’asphalte pour la réfection des trottoirs.


    La rue de la République

    La rue de la République


    Mai 1952 - Une manifestation politique contre la venue en France du général américain Matthew Ridgway, devant le cinéma « La Kermesse ». C’est le temps de la guerre froide.


    La rue de la République

    La rue de la République


    1956 - La grève des patrons-boulangers. Il y a du monde devant la boulangerie du 91 rue de la République, à l’angle de la rue Catulienne. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue de la République

    La rue de la République


    Années 1960 - Nous sommes au niveau du 41 rue de la République, juste après les Quatre-Rues et en direction de l’église Neuve. La foule des passants appartient à l’histoire de la rue de la République.


    La rue de la République

    La rue de la République


    Années 1960-1970 - La rue de la République en direction de l’église Neuve. A gauche, l’hôtel qui fait l’angle avec la rue Emile Connoy. A droite, un vendeur à la sauvette de bouquets de glaïeuls et de dahlias. Nous sommes sûrement au début du mois de septembre.


    La rue de la République

    La rue de la République


    Début des années 1980 - C’est un dimanche matin. Les commerces sont fermés. La rue de la République est désormais interdite aux voitures.


    La rue de la République

    La rue de la République


    Début des années 1980 - Le même jour que sur la photographie précédente, en revenant du marché.



  • La rue du Grand Pichet6 document(s).

    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    12 juillet 1952 - La rue du Grand Pichet était une rue du centre ancien de Saint-Denis. Elle a été beaucoup photographiée dans sa perspective ouvrant sur la Basilique. Dans les années cinquante, c’est une rue habitée par des ouvriers qui vont travailler dans les usines de Saint-Denis en vélo ou en moto. (Don privé)


    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    2 mars 1946 - Le même endroit, avec une vue plus précisément orientée sur la rose du transept nord de la Basilique. (Don privé)


    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    24 avril 1955 - Le 9 de la rue du Grand Pichet. Cette photographie, en plan rapproché, nous permet de voir le détail de l’architecture des immeubles. Le 9, qui comprenait deux travées et quatre niveaux, était le seul de son type dans son îlot. (Don privé)


    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    Août 1964 - Du côté des numéros pairs de la rue.


    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    Années 1950 - Le centre ville ancien était, et cela depuis longtemps, un quartier populaire. Beaucoup des maisons, reconstruites ou remaniées dans le courant des 19e et 20e siècles, étaient de simples maisons de plâtre, sans décor. Toutes les rampes d’escalier des immeubles du vieux centre ville étaient des rampes de bois. Aucune rampe n’était en fer forgé travaillé. C’est une indication sur la modestie d’origine du quartier et de ses immeubles.


    La rue du Grand Pichet

    La rue du Grand Pichet


    12 juillet 1952 - Une photographie de famille. (Don privé)



  • La rue du Landy8 document(s).

    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1931 - La rue du Landy, ici, à l’est du pont de Soissons. La rue du Landy a repris le tracé de l’ancien chemin qui traversait, au milieu des champs, La Plaine Saint-Denis d’est en ouest. Il s’est transformé, au 19e siècle, avec l’arrivée des usines sur les anciennes terres agricoles. On voit, à droite de la photographie, deux immeubles de logement ouvrier. Ils sont en moellons recouverts de plâtre.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Années 1930 - Le pont de Soissons est derrière nous. Les deux immeubles, à gauche de la photographie, sont en brique et en pierre. Ils ont été construits après 1880, pour marquer l’entrée de la rue, dans la proximité de l’avenue du Président Wilson (à l’époque l’avenue de Paris). Ils existent toujours. Plus loin, il y a un petit immeuble de plâtre de deux étages et les bâtiments de l’usine qui deviendra La Fibre Diamond.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1930 - Nous sommes toujours après le pont de Soissons, vers Aubervilliers, mais de l’autre côté de la rue. Les trois grands immeubles, à gauche, existent toujours. Cette photographie de la rue du Landy, et les deux précédentes, nous révèlent l’intention du photographe. Il souhaite mettre en valeur les grands immeubles locatifs de l’entrée de la rue. En fait, ce sont les seuls. Plus loin, l’habitat n’a pas la même qualité.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Novembre 1958 - Une visite de quartier par le député Fernand Grenier accompagné d’élus municipaux. Ils viennent constater l’insalubrité. C’est bien sûr une dame qui fait la lessive. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1971 - Le bidonville de la rue du Landy peu de temps avant sa disparition. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1977 - Les bâtiments de l’usine Drouet-Diamond au 72 de la rue du Landy. Cette usine donnait aussi sur la rue Cristino Garcia.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1950 - Les mêmes bâtiments industriels vus sous un autre angle, 30 ans avant la photographie précédente. L’usine s’appelle alors La Fibre Diamond. C’est son nom d’origine. Elle s’est installée rue du Landy en 1925. Il s’agit d’une entreprise chimique qui fabriquait des produits à base de matières plastiques.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Années 1990 - L’usine a fermé et elle a été démolie. Un parking s’est installé à sa place en attendant les constructions futures. On voit, sur la droite, les grands immeubles locatifs de l’entrée de la rue construits au 19e siècle. On voit également, face au parking, le type d’habitat d’origine de la rue du Landy : des maisons basses, de type villageois, alignés sur la rue, et des constructions, parfois plus hautes, en fond de parcelle ou en bordure de cour. Aujourd’hui, le quartier a changé de visage.



  • La rue du Port7 document(s).

    La rue du Port

    La rue du Port


    1976 - La rue du Port correspond à l’emprise d’un chemin ancien qui permettait, depuis la vieille ville de Saint-Denis, de rejoindre le fleuve. Les bords de Seine étaient un lieu de vie important. Au 19e siècle, la rue du Port est devenue une rue industrielle et populaire, en même temps que la rue des Poissonniers. Nous sommes, sur cette photographie, au 7 de la rue. Plusieurs usines se sont succédé à cette adresse. En 1904, il y avait là, notamment, une fabrique de nitrates métalliques et une fonderie de plomb.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1910 - La physionomie de la rue du Port photographiée du haut du pont de chemin de fer lors des inondations de 1910. Derrière l’alignement des façades, il n’y a que des ateliers et des usines.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1910 - La même rue, dans les mêmes circonstances, mais vue depuis la Seine. Au loin le pont de chemin de fer. La gare est toute proche.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1955 - 50 ans après la photographie précédente. L’entrée de la rue Basse du Port. Cette rue est une petite voie, en angle, qui double le bas de la rue du Port, à l’approche de la Seine.


    La rue du Port

    La rue du Port


    4 février 1948 - La partie en angle de la rue Basse du Port. A droite, il y a une boutique de réfection de matelas. On la voyait déjà à gauche de la photographie précédente.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1955 - Le même angle de la même petite rue, toujours inondée en hiver, avec la matelassière sur son pas-de-porte.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1950 - Au bout de la rue Basse du Port, ce sont les Etablissements Petitdidier, installés en 1862. Leur activité d’origine, la teinture et la fabrication de produits tinctoriaux, est liée à celle des imprimeurs sur étoffe, très nombreux dans le quartier au milieu du 19e siècle.



  • La rue Gabriel Péri37 document(s).

    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1944 - La rue de Paris ne s’appelle pas encore rue Gabriel Péri. Elle prendra son nouveau nom le 31 août 1952. Nous la voyons ici entre la Porte de Paris et la place aux Gueldres, photographiée depuis un balcon pendant la Libération. A droite de la photographie, la maison blanche, avec des lucarnes et des fenêtres sur le pignon, c’est le 18 de la rue.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Le 18 de la rue.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Fin du 19e siècle - Les façades de la rue de Paris du côté des numéros pairs, à la hauteur de la place aux Gueldres.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    4 juin 1950 - Les façades, au même endroit, photographiées soixante ans après, à l’occasion d’une course cycliste.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    4 juin 1950 - Le même jour que sur la photographie précédente. L’immeuble du 26.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    24 décembre 1965 - La rue Gabriel Péri, une veille de Noël. Nous sommes entre la place de la Résistance, l’ancienne place aux Gueldres, et l’embranchement de la rue de la Boulangerie. La rue Gabriel Péri a été ouverte au 18e siècle, il y a presque 300 ans. Au début, c’était une rue de voyageurs pressés qui voulaient pouvoir traverser Saint-Denis, très vite, sans passer par les petites rues du vieux centre médiéval.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1930 - La rue Gabriel Péri qui s’en va toute droite vers le nord. Sur le côté droit de la photographie, c’est l’entrée sur la rue de la Boulangerie, une rue du vieux centre médiéval.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1973 - Le 60 de la rue Gabriel Péri et sur le côté droit, la rue du Jambon, une autre vieille rue médiévale.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Toujours le 60. Nous sommes dix ans après la photographie précédente.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1998 - Encore le 60.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1973 - Le 64.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1973 - De l’autre côté de la rue. Le 65.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1973 - Un détail de la façade du 65.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Toujours la maison du 65.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Début des années 1960 - La rue Gabriel Péri entre la rue de la Boulangerie et le carrefour des Quatre-Rues. A droite de la photographie, c’est le 68.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Le 68, de nouveau. Il y a toujours un débit de tabac.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1998 - Le 68 encore, et la vie de la rue.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Le 76 de la rue.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - La cour intérieure du 76.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1990 - La rue entre le carrefour des Quatre-Rues et la halle du marché.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Janvier 2012 - Le même endroit. La rue est devenue piétonne et plantée.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1982 - Le 123.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1981 - Le 127 de la rue. Une maison qui fait l’angle avec le boulevard Carnot. Quand la rue Gabriel Péri a été ouverte, dans la première moitié du 18e siècle, le boulevard Carnot n’existait pas. Il y avait à sa place la muraille des fortifications de Saint-Denis. Et derrière la muraille, c’était la campagne.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1981 - En face, le 98. L’autre côté de la rue. Encore une belle maison d’angle.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1998 - Nous avons traversé la place du 8 mai 1945, et nous nous retournons pour regarder. Au fond, un peu à gauche, la maison d’angle de la photographie précédente.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1950 - Autrefois, la place du 8 mai 1945 s’appelait le rond-point de la Caserne. Nous avons, sur cette photographie, une trace bâtie, en arc de cercle, de ce rond-point bien dessiné. Le rond-point de la caserne était une jolie place ronde.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - La rue Gabriel Péri au-delà de la place du 8 mai 1945.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1947 - Un peu plus loin, les usines Hotchkiss, un jour de course cycliste. A droite de la photographie, l’entrée sur la rue Bonnevide.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1947 - Le même jour que sur la photographie précédente. On distingue bien les toits en sheds de l’usine. On comprend également que le cyclisme est une fête populaire et joyeuse.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - L’autre angle de la rue Gabriel Péri et de la rue Bonnevide. Le café s’appelle Au rendez-vous des Picards.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - Les immeubles du 114 au 120. On peut lire sur le pignon du 120 : « Libérez Henri Martin ». C’est un slogan politique qui appartient à l’histoire de l’anticolonialisme. Henri Martin, un ancien résistant, avait été condamné à cinq ans de prison pour tentative de démoralisation de l’armée. C’était la guerre d’Indochine et les armées françaises étaient au Viêt-Nam.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1973 - L’immeuble du 118.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - Les immeubles du 122 au 126.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - Le 126 au 128. A cette hauteur, la rue Gabriel Péri est aussi un quartier d’usines.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Années 1960 - Le 128 au 132. Les garages automobiles ont toujours eu leur architecture spécifique.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    Début du 20e siècle - Un grand retour en arrière dans le temps. L’arrivée sur le Barrage au sortir de la rue de Paris.


    La rue Gabriel Péri

    La rue Gabriel Péri


    1997 - Le même endroit, près d’un siècle après, vu de l’autre côté, en se retournant sur la rue Gabriel Péri (l’ancienne rue de Paris).



  • La rue Henri Barbusse16 document(s).

    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    18e siècle - La rue Henri Barbusse est l'héritière d'une voie très ancienne, la seule qui, jusqu'à la fin du 17e siècle, permettait d'aller vers le Nord en partant du centre de Saint-Denis. Elle traverse l’ensemble de cette carte, du lieu-dit « La folie aux briets » (au sud-est) au lieu-dit Saint-Léger.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    Début du 20e siècle - Elle a d'abord fait partie du "Grand chemin de Pierrefitte à Saint-Denis", puis est devenue le "chemin de Stains", avant de prendre le nom de l'écrivain Henri Barbusse en 1945.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    Début du 20e siècle - De nombreuses exploitations maraîchères et agricoles, comme celle de la famille ci-dessus, entouraient cette voie située hors des murs de la ville ancienne.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    [1920-1931] – Au début du 20e siècle, la zone devient plus résidentielle. De petits propriétaires y construisent leurs pavillons, comme le maraîcher Jean Montérémal qui fait construire au numéro 82 une maison pour sa famille.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    1920 – Une famille dans le jardin de son pavillon.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    1931 – En 1932, la fondation Ludovic Barthélémy, société d’habitations à bon marché, dépose un projet de construction d’un groupe d’immeubles de 4 étages au lieu-dit « La Folie Briais », dans la partie sud-est du chemin de Stains. Sa façade est rythmée par de grands balcons tout en longueur.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    23/11/1950 – L’imposant groupe d’immeubles vu du sud-ouest. Les premiers locataires s’y sont installés au milieu des années 1930.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    01/03/1951 – La rue Henri Barbusse est historiquement traversée par plusieurs cours d’eau, comme la Vieille Mer (ci-dessus)  et le Rouillon. Ils ont été canalisés et recouverts au milieu du 20e siècle. (Photo Raymond Launois)


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    03/08/1964 – Après la Seconde Guerre mondiale, l’architecte et urbaniste de la ville de Saint-Denis André Lurçat propose la création d’un espace vert rue Henri Barbusse. Le parc Marcel Cachin est aménagé au début des années 1960. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    1966 – André Lurçat est aussi l’architecte des deux équipements municipaux  situés au sud du parc, de part et d’autre de la rue : au n°9, la crèche Henri Barbusse (aujourd’hui maison du petit enfant La Ribambelle), construite entre 1948 et 1953.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    1965 –Au n°14, le centre de PMI (aujourd’hui centre municipal de santé) Henri Barbusse, édifié en 1957-1958. Sa façade en pierre meulière répond à celle de la crèche. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    [Début du 20e siècle] – Une autre construction en pierre meulière, mais avec des encadrements en brique : le pavillon situé au n° 78 de la rue a été bâti par une famille ouvrière, les Bontemps, sans doute pendant les années 1920.


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    Février 1959 – La rue et ses petites boutiques de nuit : au premier plan, à gauche, au numéro 48, madame Fauché, fleuriste ; à droite, au numéro 63, le Primistère Parisien (épicerie).


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    [Début du 21e siècle] – La façade sur rue du n°59, près d’un siècle après sa construction : les gardes-corps métalliques sont toujours là, mais des fresques ornent désormais les murs de ce qui était en 1930 la maison Sicca, vins et liqueurs. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    1998 – Les bâtiments situés dans la partie la plus au nord de la rue, comme ici à la hauteur du numéro 99, sont souvent de construction  plus récente. (Photo Pierre Rousseau)


    La rue Henri Barbusse

    La rue Henri Barbusse

    Années 1980 – Longue d’environ 1 kilomètre, la rue Henri Barbusse aboutit à l’avenue de Stalingrad. (Photo Georges Charrière)



  • La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon17 document(s).

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    [1921] – Comme les 48 hectares du Landy (situés à l’ouest de l’avenue du président Wilson), les 52 hectares du Cornillon (ici à l’est de l’avenue, on ne voit que le coin inférieur gauche de la parcelle) ont été achetés par la Compagnie parisienne d’Eclairage et de chauffage par le Gaz en 1882. L’usine du Landy a commencé sa production dès la fin du 19ème siècle. Mais en 1921, l’usine du Cornillon est encore majoritairement à l’état de projet : ici, on distingue tout juste l’assise d’un futur gazomètre et la voie ferrée qui le contourne.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1910 - Port provisoire sur le canal au nord du Cornillon. Les terrains du Cornillon et du Landy ont été choisis notamment pour leur emplacement, proche du canal comme du chemin de fer, ce qui facilitait le transport des matières premières. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1911 – Première construction au nord du Cornillon : un atelier de produits chimiques. Les eaux ammoniacales de l’usine du Landy y sont traitées pour produire du sulfate d’ammoniaque. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1915 – Quelques logements pour les salariés sont aussi construits sur les terrains, comme ce pavillon destiné au régisseur de l’usine. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1916 – Un pont ferré passe au-dessus de l’avenue du Président Wilson pour relier les terrains de l’usine du Landy à ceux du Cornillon. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1925 - Au Cornillon, la construction de l’usine en tant que telle débute en 1914, pour être aussitôt stoppée par la Première Guerre mondiale. Les travaux ne reprennent qu’en 1922. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1972 –  L’usine (ici, au second plan, à l’est de l’avenue du Président Wilson) est finalement entrée en service en 1929. Elle est alors déjà constituée de plusieurs dizaines de bâtiments et d’installations (ateliers, remises pour locomotives, château d’eau, mais aussi des bains-douches par exemple), et  s’est étendue au fil des années.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1950 - L’usine ne dispose que d’un seul gazomètre sur les deux initialement prévus. Il mesure 65 mètres de haut pour 77 mètres de diamètre. Sa cuve métallique peut accueillir 225 000 m³ de gaz.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Seconde moitié du 20e siècle – En 1954, une cokerie (unité de production de charbon et de gaz) est mise en en service au Cornillon. Elle est composée de 90 fours répartis en 6 batteries, ce qui permet à l'usine de produire jusqu'à 750 000 m³ de gaz par jour.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Seconde moitié du 20e siècle – Le développement de la consommation de gaz naturel, aux dépens du gaz de houille comme celui produit ici, amène peu à peu la fin de l’exploitation de l’usine du Cornillon (ici au second plan). Le nombre d’employés à la production de gaz à la Plaine passe de 2500 en 1947 à 20 en 1977.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – L’entrée de l’usine, avec le bâtiment administratif à droite. 


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – L’atelier de réparation, construit entre octobre 1927 et octobre 1928. Il a été utilisé pour réparer les chariots extincteurs (d’où la hauteur du bâtiment, car un chariot mesurait 17,40 mètres de haut) de l’atelier de distillation voisin. 


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – La salle d’épuration, construite de mai 1926 à août 1927. Elle mesure 32 mètres de large pour 60 mètres de long et dispose de deux niveaux.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – Les bâtiments construits dans les années 1920 au Cornillon ont une grande homogénéité architecturale : atelier de réparation (1, au premier plan, à gauche), bains/vestiaires (2, au second plan, à gauche), salle des compteurs (3, au second plan, à droite), salle d’épuration (4, au fond, à droite)…  sont tous en briques rouges, avec des châssis blancs.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1989 – Toute activité de production a cessé sur le site du Cornillon depuis 1977. Beaucoup d’espaces y sont désormais en friche.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Fin du 20ème siècle – À la fin des années 1980, plusieurs constructions, comme le bâtiment administratif ou l’atelier de réparation des chariots extincteurs, sont démolies à l’occasion de la construction de l’autoroute A86. (Photo Martine Barraud)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    2002 – Aujourd’hui, l’usine du Cornillon a complètement disparu, laissant place à un quartier renouvelé avec, en point d’orgue, le stade de France, inauguré en 1998. (Photo Philippe Guignard)



  • La Société du Gaz de Paris – Usine du Landy15 document(s).

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    22 avril 1911 - L’Usine à gaz du Landy et celle du Cornillon formaient ce que la Société du Gaz de Paris appelait « l’Usine nord ». Il s’agissait de la plus grosse de ses usines alimentant Paris en gaz. Le gaz était fabriqué à partir du charbon. Nous avons, sur cette photographie, une image de la construction de la salle des laveurs des ateliers n° 1 et n° 2. Les ouvriers en sont aux fondations. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    12 décembre 1910 - Ici, le château d'eau et le reboisage du réservoir n° 1. Au fond, à droite de la photographie, on aperçoit le pavillon du directeur. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    7 mars 1910 - Le bâtiment des laveurs et des extracteurs. Les usines à gaz du Landy et du Cornillon couvraient 8 % du territoire communal de Saint-Denis. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    19 mars 1913 - Le gazomètre n° 8. On voit, sur cette photographie, la charpente de calotte. Un gazomètre est une construction de très grande capacité dans laquelle on stocke le gaz pour ensuite le distribuer aux usagers. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    13 juin 1913 - Toujours le gazomètre n° 8. Ici, des ouvriers procèdent à la descente de la fonçure. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    5 octobre 1899 - Ici, des gazomètres du 19e siècle. L’usine à gaz du Landy s’est installée en 1889. L’usine du Cornillon, de l’autre côté de l’avenue du président Wilson, est entrée en service en 1929. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    11 juin 1913 - Le gazomètre n° 8. Les guidages sont terminés. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    23 septembre 1911 - Le réservoir en ciment armé qui recueille les eaux ammoniacales. C’est ici son état définitif. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    16 septembre 1910 - L’atelier de distillation n° 4 avec les tours à coke. Les gaziers sont au travail. L’usine distille de la houille qui vient principalement du Nord, mais aussi de Lorraine, de la Loire, de la Ruhr et de la Sarre. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    28 février 1910 - L’atelier de distillation n° 3 avec une vue en perspective des 6 batteries. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    30 mars 1904 - Le défournement d'une cornue. Le charbon a longtemps été chargé à la pelle dans les cornues. Les Bretons étaient majoritaires parmi les ouvriers. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    Années 1950 - La Société du Gaz de Paris a été nationalisée en 1946. Elle est devenue un équipement de GDF. Ici, des ouvriers au travail. (Don privé)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    Début du 20e siècle - Une image de l’entrée de l’usine à gaz par la large avenue de Paris. Au bout de l’allée arborée se trouve le pavillon du directeur.


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    2009 - On peut voir, derrière les arbres, les anciennes maisons d’habitation d’employés présentes sur le site de l’usine. Ces maisons se trouvaient de part et d’autre de l’allée qui menait au pavillon du directeur. L’usine à gaz du Landy s’est arrêtée de fonctionner en 1957 et celle du Cornillon en 1965. (Photo Wilfried Zounaïta)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    2009 - Le pavillon du directeur avant son démontage et son déplacement pour être conservé à titre patrimonial. Aujourd’hui, les terrains se redistribuent pour dessiner un nouveau quartier. Au second plan commence la nouvelle avenue des Fruitiers. (Photo Wilfried Zounaïta)



  • La Tour Pleyel9 document(s).

    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Février 1977 - La tour Pleyel est en construction. On distingue nettement, sur cette photographie, sa proximité avec le carrefour. Le projet initial prévoyait, sur les quatre hectares de terrain disponibles, la construction de quatre tours marquant chacune un des quatre points cardinaux. Finalement, seule la tour dite Ouest verra le jour.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Vers 1977 - La rue Pleyel au pied de la tour. Les terrains dégagés sont ceux de l’ancienne manufacture de pianos Pleyel. On voit encore, sur cette photographie, le mur d’enceinte de l’usine.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Janvier 1983 - La perspective du boulevard Anatole France. La tour culmine à 129 mètres et compte 37 étages. C’est un gratte-ciel de bureaux qui a marqué la reconversion économique du quartier après une difficile période de désindustrialisation.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - A sa construction, la tour possède une structure métallique renforcée avec du béton. Les matériaux choisis vieillissent mal. La tour rouille en surface et en profondeur. Elle devient noire. Elle se vide de ses occupants.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - Les travaux de rénovation. La tour est « refaite » avec des matériaux classiques.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - Les travaux progressent. Ils finiront en 1989.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - La tour a changé d’aspect.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - Un chantier de construction au pied de la tour. Beaucoup suivront.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - La pose d’une enseigne publicitaire lumineuse rotative, en hélicoptère, au sommet de la tour. Elle est visible à 3 km.



  • Le Bassin de la Maltournée7 document(s).

    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    Début du 20e siècle - Sur la rive droite du canal, face au pont de la Révolte.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1957 - La même vue une trentaine d’années plus tard. La route de la Révolte est devenue le boulevard Anatole France. (Photo Richard Francour)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    Début du 20e siècle - La rive gauche.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1959 - Les travaux d’élargissement du pont du boulevard Anatole France (l’ancien pont de la Révolte). (Photo Pierre Douzenel)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1973 - Les travaux de prolongation du métro du carrefour Pleyel à la Basilique. Nous sommes au niveau du Bassin de la Maltournée. (Don privé)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1989 - La pêche à la ligne au pied du pont.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1989 - Le canal est ouvert à la navigation de plaisance depuis 1983. Mais le transport de matériaux de construction ou de déblais demeure. La batellerie est toujours active.



  • Le boulevard Anatole France12 document(s).

    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Fin des années 1970 - Vue aérienne du sud-ouest du boulevard Anatole France. Cette ancienne voie royale, construite sur ordre de Louis XV pour relier la Porte Maillot à Saint-Denis, portait autrefois le nom de « Route de la Révolte ». Cette photographie montre la pointe sud du boulevard, de son croisement avec le boulevard du Docteur Finot jusqu’à Saint-Ouen où il est prolongé par le boulevard Jean Jaurès. Au premier plan, le bâtiment de l’usine des automobiles Hotchkiss, voisin du dépôt de bus de la RATP.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1917 - Plus haut, le boulevard bordé d’arbres à l’époque où on l’appelait encore route de la Révolte. Dès le 19e siècle, cette voie s’est retrouvée au cœur d’une zone de plus en plus industrialisée. A droite, on peut ainsi voir les Forges et Ateliers de la Fournaise.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1915 - Le terrain des Forges et Ateliers de la Fournaise deux ans auparavant. L’usine a été construite très rapidement, durant la Première guerre mondiale, pour produire des obus.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1916 - Même lieu, un an plus tard. Le terrain en friche a laissé place aux installations des Forges et Ateliers de la Fournaise, désormais en activité. 


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Avril 1959 - Au niveau du 70 boulevard Anatole France. Au premier plan, on voit à gauche la station-service Mobiloil et à droite l’usine de peintures la Pastorine. A l’arrière fument les cheminées des usines métallurgiques de la Société française des métaux et alliages blancs. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Février 1971 - La façade des usines de la Société française des métaux et alliages blancs (SFMAB), rachetée entre-temps par le groupe Peñarroya. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Années 1970-1980 - Entrée de l’autoroute A 86. L’autoroute enjambe le boulevard Anatole France depuis la fin des années 1960.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1969 - La station de métro Carrefour Pleyel. Jusqu’en 1976, année où fut inaugurée la station Basilique de Saint-Denis, elle fut le terminus de la ligne 13. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Juillet 1977 - Vue des immeubles situés 165 à 183 boulevard Anatole-France. La tour Pleyel, dont la construction a été achevée quelques années plus tôt, domine le paysage.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1969 - 183 boulevard Anatole France. Le bâtiment de l’usine des Mobiliers Métalliques de l’Oise (MMO), qui a depuis laissé place à un immeuble d’habitation.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Années 1970 - Panorama aérien du secteur Pleyel, au sud du boulevard Anatole France. L’ancienne route royale poursuit sa route vers Saint-Ouen. A droite existaient encore les pavillons blancs occupés par les ingénieurs d’EDF, détruits après le déclassement de la centrale de Saint-Denis en 1981. 


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Fin des années 1990 - La pointe sud du boulevard Anatole France vue du nord. La voie a déjà plus ou moins son visage actuel : au fur et à mesure de la désindustrialisation, les usines laissent de plus en plus place à des immeubles de bureaux ou d’habitation. On devine la place Pleyel, dissimulée à droite derrière les arbres. (Photo Pierre Rousseau)



  • Le canal au sud-est de la Porte de Paris13 document(s).

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Fin du 19e siècle - La partie sud du canal de Saint-Denis, en venant de La Villette. Au fond, dans la perspective, on aperçoit la Basilique. Le tracé du canal a été dessiné pour que la vieille église abbatiale s’inscrive dans l’axe exact de la voie d’eau.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1993 - Les berges et les plantations d’alignement.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Années 1970 - Le canal et l’activité industrielle sur les berges. Au second plan, la cité des 4000 de La Courneuve. (Photo Roger Oudin)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Années 1970 - A la hauteur de la Porte de Paris. (Photo Roger Oudin)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - A la hauteur du quartier du Bel Air et du Franc Moisin. On appelle souvent ce virage la « boucle du Cornillon ».


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1952 - Un concours de pêche à la ligne.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - Le sable de la centrale à béton acheminé en péniche.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - Le quartier du Bel Air, à droite. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - L’arrivée sur la Porte de Paris.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - La même vue que sur la photographie précédente, dix ans après. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1993 - En se retournant par rapport à la photographie précédente. Le bâtiment 3 de la cité du Franc Moisin et le quartier du Bel Air.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - La même vue. Le bâtiment 3 de la cité du Franc Moisin a été démoli. La passerelle vient tout juste d’être construite. Les berges n’ont pas encore été retravaillées. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    2011 - Encore le même angle de vue. Sur la rive gauche, la centrale à béton a disparu. Les berges ont été réaménagées. (Photo AMSD)



  • Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier9 document(s).

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Années 1950 - Vue sur la partie nord du canal depuis le pont du boulevard Anatole France. Sur la rive gauche, les bâtiments de l’usine Christofle, de la Compagnie française des métaux. Sur la rive droite, le quartier Parmentier. (Photo Sartony)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Octobre 1965 - Un concours de pêche sur le canal au pied des usines. (Photo Pierre Douzenel)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Un dimanche au début du 20e siècle - La promenade au bord de l’eau. Le quartier Parmentier est un quartier récent. Il est né, autour du square, dans la deuxième moitié du 19e siècle. (Don privé)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1975 - Le même angle de vue que sur la première photographie. Au fond, la passerelle du square De Geyter.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1946 - A gauche, les bateaux-lavoirs. Ce sont des lavoirs flottants qui utilisent l’eau du canal pour la lessive. Ils ne se déplacent pas.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Années 1930 - Les bateaux-lavoirs et le séchoir. On peut voir, sur cette photographie, les blanchisseuses en train de travailler.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1989 - Les bateaux-lavoirs ont disparu.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1998 - La photographie a été prise depuis la passerelle du square De Geyter. Au loin, on aperçoit les mâts du stade de France. A gauche, derrière le séchoir, l’école maternelle des Gueldres est construite. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    2012 - Vue de la partie nord du canal depuis le pont du boulevard Anatole France. Les berges ont été réaménagées. Le panneau signale qu’ici, les péniches ont le droit de stationner. (Photo AMSD)



  • Le carrefour Pleyel15 document(s).

    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1977 - Le carrefour Pleyel vu d’en haut au moment de la construction de la tour Pleyel. Le boulevard Anatole France, l’ancienne route de la Révolte, traverse la photographie de gauche à droite sur un axe sud-ouest / nord-est. Le boulevard de la Libération file vers le nord-ouest. Le boulevard Ornano vers le sud-est. La rue Pleyel est cachée au pied de la tour. Le carrefour Pleyel est un carrefour de routes qui autrefois se croisaient en pleine campagne. Le quartier Pleyel est né autour du nœud routier.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Début du 20e siècle - L’usine de pianos Pleyel à l’angle de la rue Pleyel et de l’ancienne route de la Révolte. L’usine a donné son nom au carrefour et au quartier. Elle s’est installée en 1867 et a fermé ses portes en 1961.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    13 août 1890 - Les ouvriers de Pleyel avec leurs instruments de travail.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    19 décembre 1950 - L’usine Pleyel sur le boulevard Anatole France. La cheminée fume. L’usine fonctionne. Et le métro vient d’arriver à Pleyel. La station s’appelle Carrefour Pleyel et c’est le terminus de la ligne 13.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1949 - Le chantier de construction du métro. Le boulevard Anatole France est barré. Il faut prendre la déviation et passer par le boulevard Finot.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    14 avril 1947 - Les mêmes travaux de construction, au même endroit.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    19 décembre 1950 - La station achevée.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1969 - Une bouche de métro au niveau du 167 boulevard Anatole France, au sud du carrefour Pleyel. Le café Le Terminus existe toujours aujourd’hui même si la ligne 13 a été prolongée bien au-delà du carrefour Pleyel.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    8 septembre 1957 - Le boulevard Ornano, du carrefour Pleyel à Saint-Ouen. Le boulevard Ornano est l’ancienne route départementale qui allait de Paris à Epinay-sur-Seine.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Le boulevard Ornano en plein travaux.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Un chantier de construction dans le quartier. On voit au fond l’alignement des immeubles de la rue Pleyel.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Les travaux d’aménagement du carrefour. Le terre-plein central va devenir fontaine.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Les travaux d’aménagement du carrefour. Les bâtiments des nouvelles entreprises. Les bureaux et les sièges sociaux remplacent les usines de production d’autrefois.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Un chantier de construction au pied de la tour.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1997 - La tour et le débit de tabac du boulevard Ornano.



  • Le centre ville ancien avant la rénovation42 document(s).

    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1989 - La démolition du quartier nord du vieux Saint-Denis est achevée. Les archéologues ont installé un vaste chantier de fouilles urbaines au pied de la Basilique.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1900 - En bas, dans le quart gauche de cette photographie aérienne prise en ballon, on distingue nettement la forme arrondie des rues de vieux quartier situé au nord de la Basilique. Le dessin de la voirie ancienne a été conservé dans le centre ville rénovée.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Octobre 1967 - La rue Jean Jaurès. Un immeuble étayé. Dans ces années-là, les écroulements de mur, de plancher haut, de cage d’escalier ou de morceau de corniche sont quotidiens dans ce quartier. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Août 1961 - L’impasse du Caquet. La réfection des trottoirs et de la chaussée. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1960 - La rue Albert Walter. L’installation du chauffage urbain. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1970 - Le croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue du Grand Pichet. A droite, le café hôtel de Sidi-Aïch. A cette époque, le quartier ressemble au quartier de Belleville à Paris. Il réunit notamment Algériens et Juifs tunisiens. En 1971, Gérard Oury tourne à Saint-Denis le film Les aventures de Rabbi Jacob. Il reconstitue, dans la rue Jean Jaurès, la rue des Rosiers, cœur du vieux quartier juif du Marais à Paris. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années cinquante - Le comptoir du café hôtel de Sidi-Aïch. Derrière le zinc, le propriétaire, ses enfants et un oncle de la famille. Le quartier compte de nombreux hôtels meublés qui logent notamment des ouvriers africains. Voilà le témoignage de la fille du propriétaire du café hôtel recueilli dans les années 2000 : « Je me souviens des locataires africains musulmans de mon père. Ils cousaient leurs filets de pêche dans la rue pour les rapporter après l’été en Afrique. Ils nous demandaient, à nous, les filles du patron, de leur apprendre à lire avec leur livre d’alphabétisation qui s’appelait Ali va à l’usine, et pendant ce temps-là, ils nous donnaient de la cola. Ils faisaient leurs ablutions dans la rue avant de faire leur prière dans leurs chambres.» (Don privé)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 4 et le 6 de la rue Notre-Dame.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 1 de la rue Jean Jaurès.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - La rue Jean Jaurès. La cour du 4 et son passage charretier. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - La rue Jean Jaurès. Une autre cour. (Don privé)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années trente - Encore une autre cour de la rue Jean Jaurès. Des Italiens. Le quartier, dans ces années-là, abrite également de nombreuses familles ayant fui les pogroms de l’Est. Un témoin se souvient des dimanches dans les cours : « La fête commençait très tôt et finissait vers onze heures minuit. On dansait. Il y avait toujours un ami qui venait avec un accordéon, un autre avec une mandoline, une flûte, une clarinette. Les Italiens sont forts en clarinette. Et c’est drôle parce qu’on chantait toutes les chansons : les françaises, les chansons italiennes et les chansons yiddish. J’avais une tante qui était juive. Les chansons de toute la famille ». (Don privé)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 6 de la rue Jean Jaurès.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 8 de la rue Jean Jaurès.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 10 avec un homme à sa fenêtre.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - La fenêtre et le garde corps en fonte du 16.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - La façade du 14 de la rue de Strasbourg.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 11 de la rue du Grand Pichet.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Toujours le 11 avec les immeubles voisins. Le 11 est en retrait sur la rue. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 11 encore. La lucarne de gauche. Le locataire a posé un pot de lierre sur le haut de la corniche.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 13 de la rue Jean Jaurès. La lucarne du toit est une lucarne d'accès. Elle a servi à faire entrer des objets lourds. Elle était équipée d’une poulie qui a disparu.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le 24 de la rue Jean Jaurès. Sur le toit, la lucarne centrale est à fronton cintré.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1970 - Encore le 24, au centre de la photographie, avec plus de recul. La façade est ancienne. Elle date sans doute du 17e siècle. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1910 - Le café ouvrier du 26 rue du Saulger. En 1910, la rue ne s’appelle pas encore Jean Jaurès.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - La ferme du 7 rue du Petit Pichet.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1948 - Le curage de la rivière du Croult. Le Croult est un cours d’eau urbain artificiel très ancien. Il appartient à la haute histoire médiévale de Saint-Denis. Ses eaux faisaient tourner la roue des moulins. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1966 - Le moulin Choisel au 24 et 26 de la rue de Strasbourg. Choisel est un nom de moulin très répandu en France. En ancien français, choisel désigne un réservoir ou encore l’auget qui reçoit l’eau pour faire tourner la roue du moulin. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Octobre 1957 - Les travaux de suppression de l’écoulement du Croult à l’air libre et la trace des lavoirs où travaillaient autrefois les blanchisseuses, sous les appentis de tuiles plates. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1955 - L’impasse Choisel. Au 19e siècle, blanchisseries, fabriques d’impression sur étoffe, teintureries de laine et de coton s’installent dans cette impasse pour profiter de la rivière. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Fin du 19e siècle - La rue de l’Alouette. A droite, la rue Marguerite Pinson. Au second plan, l’immeuble d’angle de la rue du Saulger et de la rue du Grand Pichet. Cet immeuble deviendra dans les années cinquante l’hôtel meublé de Sidi Aïch.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Un autre des immeubles d’angle au croisement de la rue de l’Alouette et de la rue Jean Jaurès.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - L’escalier du 7 rue de l’Alouette.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1950 - Les enfants de la rue de la Courtille. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1900 - La construction d’une maison, rue Chabrol.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - Le cinéma du 8 de la rue Chabrol.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - L’immeuble d’angle au 2 bis rue Pierre Béguin.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - A la même adresse, 2 bis rue Pierre Béguin, la cour et l’escalier.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1972 - Le 6 de la rue Pierre Béguin. A droite, un séchoir.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années 1900 - La petite épicerie boulangerie du 7.


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1971 - L’immeuble d’angle de la rue Chabrol et de la rue des Poulies. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    Années soixante - Le 5 de la rue des Poulies. (Photo Pierre Douzenel)


    Le centre ville ancien avant la rénovation

    Le centre ville ancien avant la rénovation


    1989 - Les fouilles archéologiques sur l’emprise du vieux quartier nord.



  • Le Fort de la Double Couronne14 document(s).

    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    1870 - La Double Couronne est l’un des 16 forts de l’enceinte de Thiers, construite autour de Paris au début des années 1840. Il forme une ligne de fortifications de 1150 mètres en demi-lune au niveau du rond-point du Barrage, au nord de Saint-Denis. Un chemin couvert le relie au fort de l’Est et à l’ouest, au fort de la Briche.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Début du 20ème siècle - Les trois portes du fort donnent accès à la route d’Épinay (aujourd’hui avenue du Colonel Fabien), route de Pierrefitte (actuelle avenue Roger Sémat) et à la route de Gonesse (devenue avenue de Stalingrad en 1946).


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Début du 20ème siècle - Le fort est souvent peu visible sur les images, car les immenses ouvrages bâtis en pierre et en terre qui le constituent sont pour partie enterrés.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    [Fin du XIXe siècle] - Le fort comprend une batterie d’artillerie. Lors de la guerre de 1870-1871, entouré de positions dont les prussiens étaient maîtres, il est la cible d’une pluie  d’obus.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Début du 20ème siècle - Pendant la Première Guerre mondiale, le fort est utilisé comme dépôt de munitions.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    1916 - Le 04/03/1916, à 9h25, la courtine Est du fort explose.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    1916 - L’explosion a causé des dizaines de morts et de blessés, et provoqué de lourds dégâts matériels : une partie du fort est en ruines.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    1923 - En 1926, le fort de la Double Couronne est déclassé, ouvrant la voie à la réalisation de nouveaux projets d’aménagement. Dès 1923, la construction d’un stade est envisagée dans la partie Ouest du fort.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Septembre 1967 - Un premier stade municipal est ouvert dès 1935 sur les glacis du fort. Autour, la plupart des installations du fort, souterraines, restent inaccessibles aux habitants. (Photo Pierre Douzenel)


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Septembre 1967 - Des années 1920 aux années 1960, le fort, inutilisé, est peu à peu envahi par la végétation.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Septembre 1967 - À la fin des années 1960, la municipalité décide de démolir le fort, afin de permettre notamment la construction du futur parc des sports Auguste Delaune.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    Octobre 1967 - Le début du chantier de démolition du fort.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    [Février 1968] - Le chantier a bien progressé. À l’arrière-plan, on aperçoit l’auberge municipale.


    Le Fort de la Double Couronne

    Le Fort de la Double Couronne

    1972 - Le fort de la Double Couronne a complètement disparu. Au premier plan, à l’est de l’avenue Roger Sémat, la RATP a construit un imposant dépôt de bus dès 1965. Au second plan, à l’ouest de l’avenue, le parc des sports et la cité Auguste Delaune occupent désormais l’espace.



  • Le Gai Logis9 document(s).

    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    En 1930, la société d’habitations à bon marché le Gai Logis dépose des plans pour la construction d’un ensemble de 210 logements à Saint-Denis. Les bâtiments sont l’œuvre de 3 architectes : Achille Champy, Gaston Mathé et Juliette Tréant-Mathé.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    1930. Parmi eux, Juliette Tréant-Mathé, une des premières femmes architectes en France, a notamment signé les plans du rez-de-chaussée, avec ses boutiques, ses logements et ses communs.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1930. Le bâtiment accueille ses premiers locataires. (Don privé)


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1970-1980. Construit à proximité immédiate des usines de la Plaine Saint-Denis, entouré de gazomètres (comme celui que l’on aperçoit au sud du bâtiment), le Gai Logis offre un logement à de nombreux ouvriers.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Début des années 1980. Dans les années 1960, le Gai Logis devient voisin de l’autoroute A1.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Début des années 1980. L’une des trois cours intérieures autour desquelles les bâtiments sont organisés.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1980. Briques apparentes et ornements en briques, bandes blanches rythment la façade. (Photo Martine Barraud)

    Années 1980.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Fin des années 1990. En 1988, le ravalement des bâtiments a donné de la couleur aux façades et dissimulé les briques. (Photo Pierre Rousseau)


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    [Années 2000]. À la fin des années 1990, l’usine de gaz voisine et ses gazomètres ont laissé place au stade de France. Un nouveau ravalement a été effectué. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • Le Parc des sports Auguste Delaune19 document(s).

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    1949 – Au début du 20ème siècle, l’emplacement du parc des sports Auguste Delaune accueillait une partie du fort de la Double Couronne. Après son déclassement en 1926, un premier stade a pu être construit dès 1935 sur les glacis (zones destinées à protéger l’accès aux fortifications). 


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    07/07/1946 - Inauguration du monument dédié à Auguste Delaune. Après la Seconde guerre mondiale, le stade, réquisitionné pendant l’Occupation, est rénové et rouvre rapidement au public. La municipalité lui donne le nom du militant sportif dionysien Auguste Delaune, tué par les allemands en 1943. (Photo Raymond Launois)


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    7 avril 1956 - L’entrée du stade, le jour du départ de la course cycliste Paris-Roubaix. (Photo Pierre Douzenel)


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [Années 1940-années 1950] - Le « terrain d’honneur » du stade et sa tribune avant le réaménagement du site, un projet confié à André Lurçat en 1948.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [1957-1967] – Match sur le terrain de football. À l’arrière-plan, à droite, les installations du fort de la Double Couronne ont disparu sous la végétation mais empêchent toujours l’extension du stade.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Février 1959 – Pour accueillir les gymnastes, lutteurs, basketteurs ou encore judokas dionysiens, André Lurçat conçoit le palais des sports, un grand bâtiment tout en longueur. Sa première pierre est posée par Auguste Gillot en février 1959. (Photo Pierre Douzenel)


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Septembre 1959 – Les travaux de construction du palais des sports, dans la partie Est du stade.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [Avril 1962] - Le palais des sports est inauguré le 21 avril 1962. Sa façade longe l’avenue Roger Sémat.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    1960-1961 – Le mur du fonds de la salle de compétition du palais des sports est orné d’une sculpture en acier signée Pierre Sabatier : un vol de colombes, symbole de paix. (Photo Yves Guillemaut)


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    01/03/1964 - Un boulodrome est inauguré au stade.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [Juin 1968] - En 1967, pour agrandir le stade, la municipalité lance les travaux de démolition du fort de la Double Couronne.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Juillet 1969 - Construction d'une petite tribune de 910 places. 


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Mai 1970 - Installation de pylônes d’éclairage de 46 mètres de haut. 


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Juillet 1970 - Pose du tartan (revêtement) sur la piste d’athlétisme.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [Années 1970- 1980] – Le parc des sports Auguste Delaune vu du ciel. Les tribunes sont construites parallèlement au palais des sports et l’ensemble des installations du site est disposé suivant un axe de symétrie.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    [Années 1970-années 1980] - En février 1971, la fréquentation hebdomadaire du palais des Sports est de 5500 personnes, dont 2300 scolaires, comme ces élèves de l’école municipale des sports. 


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Juillet 1971 – Le parc des sports accueille aussi ponctuellement des épreuves destinées aux sportifs plus aguerris. À l’été 1971, c’est là que se déroule le championnat de France de décathlon.


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Octobre 1985 - Match de rugby sur le terrain situé derrière la grande tribune. (Photo Martine Barraud)


    Le Parc des sports Auguste Delaune

    Le Parc des sports Auguste Delaune

    2 juin 1984 – Meeting international d’athlétisme de Saint-Denis.  Des enfants dessinent les anneaux olympiques sur le terrain situé entre la grande tribune (3400 places) et le palais des sports. Quelques heures plus tard, le jeune perchiste Sergueï Bubka bat le record du monde de sa discipline avec un saut à 5,88 mètres. (Photo Martine Barraud)



  • Le pont de L'Ile-Saint-Denis13 document(s).

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1800-1850] - Jusqu’au début du dix-neuvième siècle, le seul moyen d’aller de L’Ile-Saint-Denis à Saint-Denis est de prendre le bateau. (Lithographie signée Jean Baptiste Langlace)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Ce n’est qu’en 1844 qu’est inauguré le premier pont reliant L’Ile-Saint-Denis à Saint-Denis, en même temps qu’un pont entre L’Ile-Saint-Denis et Villeneuve-la-Garenne.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Ces ponts suspendus à haubans sont construits et gérés par deux entrepreneurs, les frères Séguin. Prix du passage ? 5 centimes par personne.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – En décembre 1886, le péage est racheté par le Conseil général, qui ouvre le pont à la libre circulation. À cette époque, 4700 personnes, 200 voitures de roulage (voitures à cheval qui assurent le transport de marchandises), 20 voitures à cheval classiques, mais aussi des porcs, des troupeaux de chèvres et de moutons… passent chaque jour le pont.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Certains jours, comme celui de la fête de l’île, 20 000 personnes peuvent emprunter le pont en 24h.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    1903 – Mais le « plancher branlant et détérioré » du pont ne supporte qu’un certain poids, limitant la circulation. Et la construction vieillit mal : vétuste et dangereuse malgré les multiples réparations, elle est finalement démolie en 1904.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905] – Après 10 mois de travaux, un nouveau pont à trois arches est inauguré sur la Seine en juin 1905. 


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Conçu par l’ingénieur Louis-Pierre Caldagues, il est doté de piles en pierre de Souppes et de tabliers métalliques.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Sa décoration est réalisée par Jules Formigé, architecte qui a notamment travaillé sur le pont de Bir-Hakeim. Il orne les têtes des piles de médaillons renfermant les armes de Saint-Denis et de L’Ile-Saint-Denis.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Le débouché du pont sur la rue du Port, le chemin le plus court et le plus direct pour se rendre depuis L’Ile-Saint-Denis à la gare de Saint-Denis, ouverte en 1846.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    1953 – Le pont vu du quai de la Marine à L’Ile-Saint-Denis. (Photo Guy Coatanroch)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [2002] – Le pont vu du ciel. En 1999, des études de la RATP préconisent de le remplacer par un nouveau pont plus haut, plus large et plus solide, avant de renoncer face à la mobilisation populaire. (Photo Philippe Guignard)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [2011-2012] – Le pont lors des travaux de prolongation du T1. Les rames du tramway y circulent depuis 2012. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal3 document(s).

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    Fin du 19e siècle - L’écluse de la Porte de Paris juste sous le pont de l’avenue du Président Wilson.


    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    Début du 20e siècle - L’autre côté du pont avec, en premier plan, le bassin de la Maltournée. On confond facilement ce pont avec son jumeau, « le pont de la Révolte », qui relie la Porte de Paris au quartier Pleyel.


    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    1962 - L’usage de plus en plus partagé de l’automobile contribue à la modification du paysage. Le pont est élargi pour faciliter la circulation urbaine.



  • Le pont de Soissons6 document(s).

    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    Début du 20e siècle - Le pont de Soissons est un pont de chemin de fer. Il est proche de l’ancienne gare de voyageurs de La Plaine. Sur cette image, on regarde en direction du centre de Saint-Denis. On voit les lignes électrifiées du tramway qui passent sous le pont. La publicité « si vous avez soif dites : Un Dubonnet à l’eau » prend toute la largeur de l’avenue de Paris traversée de biais. L’autoroute n’existe pas encore.


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    1948 - Deux mariages célébrés le même jour dans une même famille de La Plaine. C’est l’après-guerre. Un train passe sur le pont. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    1960 - Le pont est en travaux. Les anciennes piles sont remplacées. La construction de l’autoroute A1 approche. (Photo Pierre Douzenel)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    8 mai 1964 - Les travaux de l’autoroute A1 au niveau du pont de Soissons. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    8 mai 1964 - La déviation mise en place pour les piétons pendant les travaux de l’autoroute A1. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    Fin des années 1990 - Le chantier de couverture de l’autoroute A1 au niveau du Pont de Soissons. A l’arrière plan, le stade de France. L’ancienne gare de voyageurs de la Plaine, en briques rouges, est aujourd’hui remplacée par la gare du RER B La Plaine – Stade de France. (Photo Gérard Dufresne)



  • Le quartier Brise Echalas27 document(s).

    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin du 19e siècle - La construction de l’église Saint-Denis de l’Estrée, à partir de 1864, marque la reconnaissance urbaine d’un nouveau grand quartier à l’ouest de Saint-Denis. Sur cette photographie, on distingue l’environnement encore rural de l’église. Des jardins, un puits couvert et un mur à pêches.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1963 - L’édification de l’église s’accompagne du lotissement des terrains alentour. La construction de logements populaires est rentable. Les propriétaires vendent et lotissent leurs parcelles. Des rues sont ouvertes. Le principal propriétaire foncier, M. Dézobry, propose à la Ville la création de trois nouvelles voies au tracé géométrique. On peut voir, sur cette photographie, l’une d’entre elles, la rue du Chemin de Fer, dont l’axe s’inscrit dans la perspective de la nouvelle église. Le nom de la rue nous renvoie à la gare toute proche. La rue du Chemin de Fer est devenue rue Auguste Delaune en 1944.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - La même rue Auguste Delaune plus de trente ans après la photographie précédente. (Photo Pierre Rousseau)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1970 - Toujours la rue Auguste Delaune, l’ancienne rue du Chemin de Fer, photographiée du haut d’un immeuble au plus près du chevet de l’église. Dans la nuit, un café est ouvert pour les gens qui travaillent. (Photo Roger Oudin)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Vers 1981-1982 - La rue Suger, l’autre rue dessinée dans l’axe du chevet de la nouvelle église. Nous voyons ici une petite maison de briques et un commerce à l’échelle de la maison. Nous sommes dans un quartier populaire. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - La même maison. A droite, un petit immeuble de rapport de construction très modeste. A gauche, un mur. Le bâti n’est pas de gabarit homogène. Le commerce a été « ajouté » après la construction de la maison pour être loué et rapporter un peu d’argent.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Un immeuble de brique et l’architecture commerciale conservée d’un ancien café ouvrier. Un café ouvrier est un café populaire dont la clientèle est principalement ouvrière. On peut y déjeuner midi et soir pour une somme modique, à une époque où les restaurants d’entreprise n’existent pas et où beaucoup d’hommes, immigrés, habitent seuls dans des hôtels meublés où il est difficile de cuisiner. Il n’existe pas de quartier d’usines sans cafés ouvriers.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Début du 20e siècle - Une famille bretonne qui habite au 7, rue Suger. Les Bretons exilés sont nombreux dans le quartier. Beaucoup travaillent dans les usines chimiques proches.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1953 - La rue Dézobry. Une voie nouvelle ouverte toute droite, au milieu du 19e siècle, pour faciliter la construction d’immeubles de logements locatifs. La rue montre l’alignement « public » des façades. Elle ne montre pas l’envers du décor urbain. Il y a, derrière les façades, les cours et souvent plusieurs niveaux de bâti enchevêtrés et invisibles. (Photo Raymond Launois)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Les locaux d’une ancienne imprimerie construite au 14, rue Dézobry en 1928.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Un garage, rue Dézobry. On voit bien, sur cette photographie, la disparité du gabarit des immeubles avec de grands murs pignons qui encadrent des constructions basses.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1981-1982 - Un petit immeuble d’angle de deux étages au croisement de la rue Paul Eluard et de la rue Dézobry. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Près de 20 ans après. Le même immeuble de brique et le même café à l’architecture commerciale inchangée.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - La brique marque le bâti de ce quartier construit entre 1860 et 1930. Ici, deux immeubles de la rue Gisquet.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Un autre immeuble de brique, caractéristique. Toujours, rue Gisquet.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1951 - Un établissement industriel situé à l’angle de la rue de la Briche (aujourd’hui rue Paul Eluard) et de la rue Brise Echalas. C’est une usine chimique. Ce bâtiment d’usine existe toujours, même si son affectation a changé.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1955 - La rue Brise Echalas. Cette photographie a été prise au moment des grandes inondations de 1955. On voit un homme appuyé sur sa barque. Il attend, pour aider au passage de l’eau. La rue, à l’époque de cette photographie, est encore une rue industrielle et ouvrière. Elle subira très fort, quelques années plus tard, le choc de la désindustrialisation. (Photo Richard Francour)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - La même rue, au même endroit, vingt ans après. On voit la même cheminée d’usine que sur la photographie précédente. Les bâtiments d’habitation et les usines se mélangent.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - Toujours la même rue au même endroit. La cheminée d’usine a disparu. C’est le temps de la désindustrialisation. A droite, on voit l’entrée des anciens abattoirs municipaux construits au milieu du 19e siècle.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - Encore la même portion de rue, vue de plus près. Les immeubles de logements sont de construction très modeste. Le café ouvrier s’appelle « Au soleil d’Agadir ». Les ouvriers du Maghreb ont un jour remplacé les ouvriers bretons. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - L’autre côté de la rue. Le café ouvrier s’appelle « Au souvenir d’Oran ». Le nom des cafés reflète un peu de l’histoire du monde. En 2008, ce même café s’appelait « Le Nomade », un nom générique pour résumer l’histoire de toutes les immigrations économiques. A la hauteur de la petite maison de plâtre de deux étages s’ouvre l’impasse Chanut.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - L’entrée de l’impasse Chanut. Les impasses, dans les quartiers populaires, sont presque toujours la trace d’anciennes initiatives personnelles d’autoconstruction. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - La même impasse, avec deux générations de réverbères. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - Encore la même impasse, 20 ans plus tard. La nouvelle génération de réverbères a eu gain de cause. (Photo Pierre Rousseau)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Début du 20e siècle - Une autre impasse, liée au développement du quartier de la gare, l’impasse Châteaudun. Nous sommes au temps de l’immigration bretonne, 100 ans avant la photographie précédente. Nous avons ici un îlot de baraques autoconstruites.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - Un exemple du type de construction né dans les impasses. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Une image du quartier Brise Echalas. Au centre de la photographie, vue en perspective, c’est la rue Gisquet. De gauche à droite, c’est la rue Brise Echalas en reconstruction. Cet ancien quartier industriel, à l’habitat de construction modeste, a été blessé par la fermeture des usines et la paupérisation de ses habitants. Il connaît aujourd’hui un autre temps de son histoire.



  • Le quartier Cristino Garcia23 document(s).

    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Un passage du quartier. Le quartier Cristino Garcia est communément appelé La Petite Espagne. C’est un quartier où presque toutes les maisons ont été construites par les habitants eux-mêmes le long de passages et d’impasses. Les Espagnols de la petite Espagne sont arrivés dès le début du 20e siècle. Après, il y a eu les Espagnols de l’exil politique, accueillis par les premiers. Et puis, à partir des années cinquante, de nombreuses familles toujours contraintes de quitter l’Espagne pour trouver du travail.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1919 - Impasse Boise, les enfants d’une même famille espagnole du quartier, la famille Martinez, arrivée juste après la Première Guerre mondiale. Le bébé s’appelle Angèle. Elle sera résistante dès l’été 1940. Le grand frère partira défendre l’Espagne républicaine dès septembre 1936. Quant à la petite fille à gauche de la photographie, c’est Nina qui se mariera avec Paco Asensi engagé en 1937 dans les Brigades internationales.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - La maison de M. Torres, passage Léon. Les maisons ont d’abord été construites de plain-pied, à l’image de celle-ci. Puis peu à peu des étages se sont surajoutés. Dans la Petite Espagne, les maisons sont en briques, en plaques de plâtre ou en parpaings. Elles sont passées au badigeon blanc et les volets sont souvent bleus.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - La famille de M. Torres, au complet devant sa maison du passage Léon. Aucun des passages de la Petite Espagne n’avait l’électricité, le gaz, l’eau courante ou le tout-à-l’égout.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1958 - Le passage Boise, au cœur du quartier Cristino Garcia. En 1954, près de 70% des habitants de ce passage sont espagnols.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - Les enfants devant leur passage. La Petite Espagne était aussi appelée le quartier des passages. Derrière les maisons, il y a des courettes, les courras.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Près de quarante ans après, les enfants jouent toujours dans l’impasse Boise. Les années soixante-dix marquent un tournant dans l’histoire de la Petite Espagne. Les usines ferment. Les jeunes espagnols n’acceptent plus de vivre là, dans des maisons sans confort. Ils partent. D’autres familles les remplacent. Elles viennent du Portugal ou du Maghreb.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Le paysage coloré du quartier. Et les rails au milieu de la rue pour le train qui dessert les usines.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Le passage Dupont. Au fond, c’est la rue Cristino Garcia, l’ancienne rue de la Justice.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1970 - La jeunesse espagnole du quartier.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - La rue Cristino Garcia en regardant vers l’est. Le café de La Justice est resté fidèle à l’ancien nom de la rue. On se trouve à l’angle de l’impasse Duchefdelaville. Au 10 de la rue Cristino Garcia, il y a le Hogar de los Españoles, un lieu de rencontre toujours vivant aujourd’hui.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Une maison en appentis.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Une maison autoconstruite, encore.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia

    La rue Cristino Garcia, au pied de l’ancienne gare du Pont de Soissons et le paysage des usines désertées. Les friches industrielles se sont installées.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Une entreprise à l’angle des rues Cristino Garcia et Henri Murger.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - La rue du Landy.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - L’impasse Michel.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - Encore l’impasse Michel, avec ses roses trémières.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - A l’angle du passage Dupont et de la rue Cristino Garcia. Ces deux maisons ont aujourd’hui disparu, comme beaucoup d’autres. Le quartier est en complète restructuration.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    2011 - Une vue d’ensemble du groupe scolaire Casarès-Doisneau inauguré en 2011. Il ouvre sur la rue Cristino Garcia face au Hogar. Il a été conçu par l’architecte Vincent Parreira. Son architecture soignée porte en elle, avec douceur et inventivité, toute la chaleur urbaine et sociale du quartier. (Architecte Vincent Parreira ; Photo Luc Boegly)


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    2011 - Les enfants dans la cour. (Architecte Vincent Parreira ; Photo Luc Boegly)


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - L’impasse du Gaz remise à neuf.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - Le même endroit que sur la photographie précédente, mais en regardant cette fois-ci vers la rue Cristino Garcia. Et toujours des grilles et des volets peints de couleur bleue.



  • Le siège du journal L'Humanité14 document(s).

    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [Début du 20ème siècle] – Un ensemble de constructions agencé en un triangle un peu biscornu qui donne sur les rues de Strasbourg (en haut sur la photo), Jean Jaurès (à gauche), Notre Dame (à droite, partie basse) et du Petit Pichet (à droite, partie haute) : c’est ce à quoi ressemble, vu du ciel, le site du futur siège de L’Humanité en 1900.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    1971 - Les immeubles 36-36 bis rue Jean Jaurès, juste avant le croisement avec la rue de Strasbourg : une partie du côté nord du triangle soixante-dix ans plus tard.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    1971 - L’immeuble qui fait l’angle de la rue du Petit Pichet et de la rue de Strasbourg : la pointe sud du triangle, peu avant sa démolition.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1978-1985] – Le triangle de parcelles vu de la basilique, quelques années plus tard. Les immeubles existants y sont démolis les uns après les autres dans le cadre du projet de réhabilitation du centre-ville. (Photo Pierre Douzenel)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1978-1985] – À la même époque, le triangle vu d’un immeuble de la rue Jean Jaurès. Des fouilles archéologiques (visibles ici en bas à droite) sont en cours sur une partie de la zone. Un aqueduc mérovingien y est découvert.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1985-1987] – Tous les immeubles situés sur ce terrain de 2500 m2 sont désormais démolis. Le site est choisi par le directeur de L’Humanité, Roland Leroy, pour y installer le nouveau siège du journal, à l’étroit dans ses immeubles parisiens. (Photo Martine Barraud)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1987] – Oscar Niemeyer, l’architecte brésilien qui a dessiné le siège du PCF à Paris, est chargé de concevoir le bâtiment. Une maquette du projet est présentée en mai 1987.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1987-1989] – Les travaux débutent dès la fin de l’année 1987. Le bâtiment forme un Y : les extrémités des deux branches, une volute et un cube, commencent à se dessiner rue Jean Jaurès. (Photo Martine Barraud)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1987-1989] – Le bâtiment en construction, vu depuis le croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue de Strasbourg : 5 étages de béton et une silhouette tout en courbes. (Photo Martine Barraud)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1987-1989] – Les travaux du côté ouest, vus depuis la rue Jean Jaurès. C’est l’architecte français Jean-Maur Lyonnet qui est chargé de la direction des opérations. (Photo Martine Barraud)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    1989 – Les travaux s’achèvent début 1989. Du verre collé semi-réfléchissant recouvre désormais la façade sur trois étages. (Photo Silvio Lauro)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    1990 – Visite sur le toit-terrasse. Les équipes du journal L’Humanité se sont installées dans leurs nouveaux murs au printemps 1989. (Photo Silvio Lauro)


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    [1989-1998] – Le salon de réception circulaire du cinquième étage. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 2007.


    Le siège du journal L'Humanité

    Le siège du journal L'Humanité

    2002 – Le Y vu du ciel. Rachetés par l’État au départ de L’Humanité en 2011, ses murs doivent désormais accueillir les services régionaux de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et de l’Inspection du Travail.  (Détail d’une photo signée Philippe Guignard)



  • Le vélodrome7 document(s).

    Le vélodrome

    Le vélodrome

    [1899] – Un terrain de 9500 mètres carrés dédiés à la culture maraîchère, au lieu-dit Le Haut du Tartre, à la lisière de Pierrefitte. C’est l’emplacement choisi en 1928 par le Club Vélocipédique Dionysien (CVD) pour y implanter son vélodrome. 


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    1959 – Jusqu’au milieu des années 1970, le terrain est loué aux usines Ternois et Guinon, voisines de la piste. D’abord par la Société immobilière du vélodrome de Saint-Denis, présidée par un membre du CVD, l’industriel dionysien François Le Bescond, puis par la municipalité de Saint-Denis, qui reprend la gérance du vélodrome en 1933, avant de racheter la parcelle au milieu des années 1960. (Photo Pierre Douzenel)


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    [Années 1980] – De la rue, impossible de voir la piste, implantée parallèlement à l’avenue de Stalingrad. Seule l’inscription sur les murs extérieurs permet d’identifier le lieu.


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    [Fin du 20ème siècle] – Le vélodrome vu du ciel. Une circonférence de 250 mètres (le minimum pour prétendre au statut de vélodrome olympique) en béton armé, des virages inclinés à 45 degrés : pour la piste, le CVD s’est inspiré du vélodrome d’hiver, construit à Paris en 1910.


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    6 mai 1948 – La tribune populaire, remplie à l’occasion de la fête du muguet, et l’entrée du souterrain qui permet d’accéder à la pelouse sans traverser la piste.


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    1959 – Finale du grand prix cycliste de L’Humanité, record du monde cycliste de distance en 24 heures, rencontre derrière derny (motocyclettes qui devancent les cyclistes, comme sur cette photo), grand prix de vitesse international de Saint-Denis… le vélodrome accueille de multiples compétitions. Aujourd’hui, c’est l’un des cinq vélodromes toujours en activité en région Ile-de-France. (Photo Pierre Douzenel)


    Le vélodrome

    Le vélodrome

    1985 – De nombreux champions y ont concouru au fil des années, comme l’équipe de France de poursuite qui profite sur cette photo de la piste tout juste rénovée. Et presque un siècle après sa construction, les passionnés du CVD continuent à s’y entraîner. (Photo Martine Barraud)



  • Les Ateliers et Chantiers de la Loire7 document(s).

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    Janvier 1910 – Côté fleuve, les Ateliers et Chantiers de la Loire pendant les grandes inondations de janvier 1910. La Seine a débordé sur le quai de Seine. L’usine se trouve aux numéros 3 et 5 du quai. (Photo H. Hainault)


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1919 – Côté canal, les Ateliers et Chantiers de la Loire avec le portique de levage qui sert au chargement et au déchargement des péniches. Cette section du canal, juste avant l’écluse de La Briche, est volontairement large pour permettre aux péniches de se mettre à couple.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Les bâtiments de l’usine vus depuis la rive droite du canal. En 1927, les Ateliers et Chantiers de la Loire employaient 1200 personnes sur le seul site de Saint-Denis.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1936 – L’occupation de l’usine par les ouvriers pendant les grèves de mai 1936. Au second plan, derrière le mur de la cour, la Seine.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Une partie de pêche sur le canal pendant les grèves de 1938. On aperçoit les panneaux revendicatifs des manifestants appuyés contre la palissade.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Toujours pendant les grèves de 1938.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1989 – Rive gauche. Les bâtiments des Ateliers et Chantiers de la Loire n’existent plus. Au fond, on distingue l’écluse de la Briche qui permet d’entrer en Seine.



  • Les baraques du Cornillon4 document(s).

    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    Années 1950 - Les baraques du Cornillon. Ce bidonville est lié à l’histoire de la Petite Espagne, c'est-à-dire à l’histoire des Espagnols de Saint-Denis et du quartier Cristino Garcia.


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    1963 - Toujours le bidonville du Cornillon. En 1965, il compte près de 600 habitants, dont 200 enfants. Il s’étend entre la rue Francis de Pressensé et les passages Boise et Dupont de la Petite Espagne. Ce bidonville prend de l’importance quand l’arrivée des Espagnols s’accélère dans les années 1960. Ils sont près de 4500 à Saint-Denis en 1968. La Petite Espagne ne peut plus les accueillir. Il n’y a plus de place.


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    Années 1960 - La corvée d’eau. (Photo Pierre Douzenel)


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    1964 - Des baraques en bois et des petites maisons d’auto-construction de parpaings. Derrière, les cheminées d’usines de La Plaine Saint-Denis. (Photo Pierre Douzenel)



  • Les baraques du Franc Moisin4 document(s).

    Les baraques du Franc Moisin

    Les baraques du Franc Moisin


    Années 1960 - Le passage du Franc Moisin dans le quartier du Bel Air.


    Les baraques du Franc Moisin

    Les baraques du Franc Moisin


    Années 1960 - Une baraque du passage du Franc Moisin. Le grand bidonville du Franc Moisin a pris naissance autour de ce passage de maisons de bois auto-construites présentes dès l’après-guerre.


    Les baraques du Franc Moisin

    Les baraques du Franc Moisin


    Début des années 1970 - Le bidonville accueille principalement des Portugais. Au début des années 1970, 5000 personnes y vivent. (Photo Pierre Douzenel)


    Les baraques du Franc Moisin

    Les baraques du Franc Moisin


    Années 1970 - Les valises et le départ pour habiter ailleurs. (Photo Pierre Douzenel)



  • Les centrales électriques14 document(s).

    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [1906] - Lieu-dit « Le champ du bois ». C’est là que depuis deux ans, la société d’électricité de Paris (SEP) édifie, par étapes, une grande centrale thermique destinée à fournir de l’énergie au métro. Les premiers groupes de machines ont été mis en service dès l’automne 1905.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1910] – Côté Seine. La centrale électrique est installée au bord du fleuve, dans lequel elle puise l’eau nécessaire à sa production. 2 grues à benne assurent le déchargement du charbon transporté par péniche.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1910] – Quai de Saint-Ouen. La salle des machines, longue de 240m, a une façade ornée de briques polychromes. À sa gauche, le bâtiment des accumulateurs et tableaux. 


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1912 – La salle des machines. Les turbo-alternateurs de l’usine comptent parmi les plus modernes de leur temps. Au cours de l’exercice 1911-1912, la production dépasse les 100 millions de kWh par an.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1914 – Quai de Saint-Ouen. La Première Guerre mondiale ralentit la croissance de la centrale, mais l'usine continue à s’agrandir. Ses cheminées en sont le meilleur symbole : les quatre premières, construites en 1904, ont été rejointes par six autres entre 1906 et 1914, puis par huit de plus après-guerre.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1920-1930] – Quai de Saint-Ouen. En 1929, « l’usine aux dix-huit cheminées » emploie 381 ouvriers.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1930]- Rue Ampère. Pour faire face à l’accroissement de la demande en électricité, la SEP lance en 1931 la construction d’une seconde usine à côté de la première. « Saint-Denis II » est mise en service deux ans plus tard.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1930-Années 1940] - Côté Seine. Les bâtiments de la nouvelle usine ont une architecture très sobre et uniforme : à gauche, la tour de concassage, reliée à l’estacade permettant le déchargement du charbon arrivé par voie fluviale. Puis la chaufferie et ses cheminées. Enfin, à droite, derrière une même façade, la salle des pompes, l’imposante salle des machines, et la station de pompage.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1950 – La centrale vue depuis L’Ile Saint-Denis. Ses deux dernières campagnes de construction s’achèvent en 1943 et en 1953.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    Années 1980 – Côté rue Ampère. L’ensemble du site avec à gauche les bâtiments roses de Saint-Denis II, et à droite, les bâtiments blancs de Saint-Denis I. Les usines sont définitivement démantelées en 1986. (Photo Martine Barraud)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] - Quai de Saint-Ouen. Les turbines de Saint-Denis I ont cessé de tourner dès 1960. Le site est désormais intégré au projet de village des athlètes dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] – Côté Seine. Le talus ferroviaire du parc à charbon, l’ancienne chaufferie et une partie du bâtiment qui abritait la salle des machines vus depuis L’Ile-Saint-Denis, une vingtaine d’années après le démantèlement de la centrale. L’estacade de déchargement des péniches a complètement disparu. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] – En 2003, le cinéaste français Luc Besson dévoile son projet de transformer l’ancienne centrale thermique Saint-Denis II en Cité du cinéma. Les travaux sont lancés en 2009. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    2015 – Rue Ampère. Inaugurée en 2012, la Cité du cinéma accueille désormais studios, bureaux et écoles. (Photo AMSD)



  • Les jardins ouvriers du Fort de l’Est12 document(s).

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Début du 20e siècle - L’entrée du fort, rue du Fort de l’Est. Ce détail de l’architecture militaire du fort est visible depuis l’autoroute A1. Le fort a été construit au milieu du 19e siècle. Les jardins ouvriers, eux, ont obtenu l’autorisation de s’installer sur le glacis du fort dès le début du 20e siècle.


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    1998 - Les jardins. (Photo Pierre Rousseau)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    1998 - Les jardins. Les immeubles de logements militaires et au fond la cité des 4000 de La Courneuve. (Photo Pierre Rousseau)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    1998 - Le chemin des jardiniers. Et toujours le même paysage urbain en arrière plan. (Photo Pierre Rousseau)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Janvier 1995 - Le même paysage en hiver avec le chien du jardinier. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Juin 1975 - Au printemps. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Août 1993 - Un couple de jardiniers. Il y a beaucoup de choux plantés. Nous sommes sûrement chez des Portugais. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Années 1950 - Les jeux des enfants au jardin ouvrier. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    Années 1960 - Les enfants, plus grands, font leurs devoirs devant le cabanon de jardin. Ils habitent en appartement, un peu plus loin. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    1979 - Les échanges et le partage entre jardiniers. (Photo Gilbert Fest)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    2011 - Une vue d’ensemble des jardins. Il y a des dahlias. C’est la fin de l’été ou le début de l’automne. (Photo AMSD)


    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est

    Les jardins ouvriers du Fort de l’Est


    2011 - Un vrai cabanon de jardin fabriqué et peint par le jardinier. (Photo AMSD)



  • Les Quatre-Rues10 document(s).

    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1910 - Les Quatre-Rues, c’est le croisement de deux rues très commerçantes. La rue de la République et la rue Gabriel Péri. En 1910, l’eau de la Seine inonde le carrefour. Le fleuve a débordé. On reconnaît, sur cette photographie, une horlogerie et à gauche une charcuterie. (Photo H. Hainault)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    Début du 20e siècle - Nous sommes en face de la charcuterie. La pharmacie s’appelle Pharmacie des 4 rues. L’immeuble de la pharmacie est tout neuf. Il date de 1903. Cet immeuble d’angle imposant renouvelle le paysage urbain des Quatre-Rues. Son architecture pittoresque, caractéristique de la Belle Epoque, cherche à attirer l’œil.


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1933 - C’est un jour de fête. En face de la pharmacie, l’immeuble de la charcuterie, à l’architecture modeste et sobre. (Don privé)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1933 - Une autre vue de la fête. Les charcutiers exposent des guirlandes de saucisses. (Don privé)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1936 - La charcuterie est en travaux. Au milieu des Quatre-Rues, il y a un agent de police avec son bâton blanc pour faire la circulation et faire traverser les passants. (Photo H. Leconte)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    Début des années 1950 - La charcuterie est flambant neuve. C’est une véritable petite entreprise alimentaire. (Don privé)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1955 - Encore la charcuterie des Quatre-Rues. L’agent de police a été remplacé par un feu tricolore. On voit, plantés au milieu des pavés, les clous. On disait alors : traverser dans les clous.


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1982 - L’envahissement des enseignes commerciales. Le passant ne voit plus rien de l’architecture Belle Epoque de l’immeuble. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    1982 - A gauche, le Comptoir des Quatre-Rues. Au fond, la Basilique. (Photo Gérard Monico)


    Les Quatre-Rues

    Les Quatre-Rues


    Années 1990 - La même perspective. Aujourd’hui, le centre ville est piétonnier. Les voitures ne passent plus aux Quatres-Rues.



  • Les Verreries et Cristalleries Legras9 document(s).

    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Vers 1908 - Les ouvriers des usines Legras sur l’avenue de Paris qui ne s’appelle pas encore avenue du Président Wilson. L’usine compte environ 1400 ouvriers.


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    1906 - Ces femmes et ces enfants bretons viennent de descendre du train à la gare de Saint-Denis. On les a fait grimper sur une charrette par village d’origine. Il y a plusieurs charrettes. Les hommes, eux, vont suivre à pied. Ils sont venus de Bretagne pour aller travailler à la verrerie Legras.


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1910 - On peut lire au dos de cette photographie un message que Paul, syndicaliste et ouvrier chez Legras, adresse à « sa » Léontine : " Ma Léontine, les dames de la Verrerie Legras ont belles allures, courageuses, et souvent riantes ce qui apporte une certaine chaleur appréciable et réconfortante. Nos dames voudraient, comme les ouvriers, se syndiquer. A femme nul ne résiste ? Paul."


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - La cour centrale des usines Legras. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - La verrerie est reliée à la voie ferrée, comme toutes les grandes usines de La Plaine Saint-Denis. Un train de charbon arrive. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - L’expédition des marchandises. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Les ateliers de la petite verrerie. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Le hall de la grande verrerie. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Un atelier de décor. Les ouvriers travaillent sous l’œil du contremaître. Legras est connu pour la beauté de ses pièces au même titre que Daum, Gallé ou Tiffany. Il ne faut pourtant pas oublier que les verreries Legras faisaient travailler, de force, de très jeunes enfants, espagnols ou italiens, de manière cruelle et totalement illégale. (Photo E. Mésière)



  • L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne3 document(s).

    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

     Début du 20e siècle - À l’angle de la rue Ernest Renan et du 25 rue Catulienne, le 23/07/1908, est inaugurée la première salle de cinéma de Saint-Denis. Elle a signé un contrat d’exclusivité avec la société Pathé frères dont elle projette tous les films.


    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

    Début des années 1980 - Le cinéma a fermé ses portes en 1977, laissant place au magasin « Mobilier de France ». Dans les murs du bâtiment, des vitrines ont été ouvertes.


    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

    L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne

     Années 1990 - Depuis 1984, c’est la parfumerie Marionnaud qui occupe le bâtiment. (Photo Pierre Rousseau)

     



  • Orfèvrerie Christofle14 document(s).

    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Les bâtiments industriels de l’usine Christofle vus depuis la rive droite du canal. L’usine a fermé ses portes en 2006. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Une façade. Les baies à petits carreaux permettaient aux ouvriers de travailler à la lumière du jour. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le mur pignon de l’ancienne halle des laminoirs avec ses trois grandes baies d’inspiration romane. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le bâtiment de l’ébarbage. Et toujours les grandes baies à petits carreaux caractéristiques de l’architecture manufacturière. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - L’atelier du recuit. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le détail d’une façade. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Une rue intérieure. Le photographe tourne le dos à l’entrée principale de l’usine et au canal. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Encore la même rue intérieure. Tout au bout de la rue, Christofle possédait un embranchement sur la voie ferrée. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    21 septembre 1933 - Toujours la même rue intérieure, mais 80 ans plus tôt. Un ouvrier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Années 1920 - Un atelier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    1921 - Un autre atelier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Grèves de 1936 - L’occupation de l’usine pendant le Front populaire.


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Grève de 1955 - Une autre grève. La photographie a été prise devant l’entrée de l’usine, le matin de la reprise du travail. (Photo Pierre Douzenel)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    1984 - Comme sur la première photographie de cette série, l’usine est vue depuis la rive droite du canal, mais un quart de siècle plus tôt. La dernière des trois cheminées est encore debout. En premier plan, la péniche habitée d’un un marinier. (Photo Gilbert Fest)



  • Usine Hotchkiss6 document(s).

    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Fin 19e - début 20e siècle - L’emprise impressionnante des usines Hotchkiss le long du boulevard Ornano. Le nord est en bas, le sud est en haut.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Années 1930 - Les usines Hotchkiss et le boulevard Ornano. Hotchkiss, dans la mémoire collective populaire, c’est une marque de camions utilitaires utilisés pendant près de trente ans par les charbonniers, les maraîchers, les entrepreneurs, les collectivités publiques ou les pompiers. Tous les camions Hotchkiss sont sortis des usines de Saint-Denis. Il y avait une autre usine Hotchkiss dans le nord de la « vieille » ville de Saint-Denis, au 67 rue Bonnevide.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Juin 1968 - Deux ouvriers métallurgistes en grève durant les événements de mai-juin 1968. C’est le piquet de grève. (Photo Pierre Douzenel)


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1987 - Le long du boulevard Ornano. L’usine a fermé. Les bâtiments ne sont pas encore détruits.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1997 - L’usine a été démolie mais la structure des sheds du toit a été conservée en mémoire des usines de production industrielle Hotchkiss. (Photo Pierre Rousseau)


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1997 - Les toits en sheds servaient à y voir clair à l’intérieur des ateliers. Le shed est une toiture en dents de scie avec un versant vitré pour faire entrer la lumière. Le shed et la haute cheminée qui fume sont devenus des codes graphiques pour symboliser l’usine. (Photo Pierre Rousseau)



  • Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries 13 document(s).

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Une vue générale de l’usine Mouton installée à La Plaine Saint-Denis au 214 avenue de Paris, l’actuelle avenue du président Wilson. On voit très bien la contre-allée plantée de l’avenue. Bien sûr, l’autoroute A1 n’existe pas encore. La petite maison basse à gauche de la photographie est une vacherie. Les ouvriers du quartier y achètent leur lait frais.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Les ouvriers devant leur usine.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - La distribution intérieure des bâtiments avec les embranchements de voies ferrées.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Une allée. Les rouleaux de fil de fer en attente de chargement.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Un atelier.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Un groupe d’ouvrières.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Des ouvriers.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Le personnel réuni par le chef d’entreprise pour une photographie de prestige.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Années 1930 - Presque quarante ans après les photographies précédentes. Un ouvrier espagnol comme il y en a eu beaucoup chez Mouton. Il a fui l’Espagne pour des raisons syndicales et politiques. Cheminot gréviste, il ne pouvait plus y trouver de travail.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    3 octobre 1957 - Les Etablissements Mouton ont été rachetés par les Tréfileries et Laminoirs du Havre. C’est un jour de grève.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1958 - Les délégués syndicaux devant l’entrée de l’usine de la rue du Landy.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1971 - L’usine a fermé et puis elle a été détruite. La Plaine Saint-Denis perd ses usines. C’est l’époque de la désindustrialisation. Au fond, ce sont les immeubles de l’avenue du Président Wilson. Nous sommes devant l’ancienne entrée de la rue du Landy.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1971 - Une vue en perspective de la rue du Landy sans l’usine. Au bout, c’est l’avenue du Président Wilson.