En raison de l'incendie survenu au centre administratif de Saint-Denis, la salle de lecture des archives est fermée au public. Vous pouvez nous contacter par mail ou via le formulaire de contact.
C'était ici
Vous accédez à des promenades virtuelles dans l’espace et dans le temps. Les épinglettes donnent à voir un quartier, une rue ou une adresse exacte ; des lieux qui existent encore ou bien des lieux qui ont disparu.
Une épinglette peut en cacher une autre : pensez à zoomer sur la carte !
Filtrer par quartier
-
Eglise des Trois Patrons8 document(s).
L'église des Trois Patrons
1901 - L’abside de l’ancienne église paroissiale des Trois Patrons transformée en ce début de 20e siècle en maison d’habitation avec jardin attenant. Voilà la description de l’église en 1794 à l’occasion de sa mise en vente pendant la Révolution : « L’église, construite en pierres et moellons, couverte de tuiles, est composée d’une seule travée formant nef et chœur en cul de lampe, le clocher est garni de son beffroi, la voute de l’église est à entraits apparents avec plafond en douves, les croisées sont garnies de leurs vitraux. » L’église devient alors un bâtiment laïc.
L'église des Trois Patrons
1901 - Les fouilles archéologiques du sol de l’ancienne église commencent. Elles vont déboucher sur la création du musée municipal.
L'église des Trois Patrons
24 avril 1955 - La ruine de l’église cachée des regards. Depuis 1952, l’église et ses abords sont protégés au titre des monuments historiques. (Don privé)
L'église des Trois Patrons
Années 1970 - La ruine est mise en scène à la manière romantique. (Don privé)
L'église des Trois Patrons
Juin 1986 - La ruine consolidée est intégrée au paysage urbain dans l’attente des travaux de reconstruction du centre ville. (Don privé)
L'église des Trois Patrons
Juin 1986 - Encore la ruine. (Don privé)
L'église des Trois Patrons
Années 1980 - Au pied de l’église, les fouilles archéologiques urbaines entreprises au moment de la rénovation du centre ville.
L'église des Trois Patrons
Septembre 2011 - La ruine de l’ancienne église intégrée au bâtiment administratif de l’hôtel de ville par l’architecte Henri Gaudin. Elle abrite aujourd’hui un hall d’exposition. On l’appelle toujours église des Trois Patrons. (Photo AMSD)
-
L'hôtel-Dieu11 document(s).
L'hôtel-Dieu
1704 - Créé à l’époque mérovingienne, l’hôtel-Dieu de Saint-Denis est reconstruit au début du 18ème siècle selon les plans de l’architecte Bulle. Il occupe, à proximité de l’abbaye de Saint-Denis, un quadrilatère assez irrégulier, qui suit alors en partie le tracé des rues de la Boulangerie (à droite sur le plan) et de l’Abreuvoir (aujourd’hui disparue).
L'hôtel-Dieu
Fin du 19ème siècle – C’est un établissement de taille modeste (ici, à droite, la façade sur la place de la Légion d’Honneur), placé longtemps sous la direction des religieux de l’abbaye voisine (ici, à gauche) : aucun laïc n’a intégré la direction de l’hôtel-Dieu avant 1678.
L'hôtel-Dieu
Début du 20ème siècle – Le bâtiment comporte une aile pour les hommes et une réservée aux femmes, séparées par un oratoire (à droite). Elles disposent chacune de leur propre promenoir. En 1880, l’hôtel-Dieu accueille 76 malades et 26 « vieillards ».
L'hôtel-Dieu
Début du 20ème siècle – La façade de l'oratoire. On y accède par une cour intérieure, située en retrait de la rue de la Boulangerie.
L'hôtel-Dieu
Début du 20ème siècle – L'hôtel-Dieu vu du sud, à l’angle de la rue des Boucheries et de la rue de la Boulangerie, où se trouve l’entrée principale.
L'hôtel-Dieu
1838 - L’hôtel-Dieu n’accueille pas que des malades, mais aussi des institutions charitables et éducatives : dès 1706, une école de filles s’est installée dans ses murs. En 1838, un projet de construction de classes supplémentaires est proposé, mais il ne semble pas avoir abouti avant les années 1860.
L'hôtel-Dieu
1900 – En 1880, l’hôpital-hospice ferme. Il est transféré sur le site de l’hôpital Casanova, tout juste construit. Ses anciens locaux sont alors réemployés pour accueillir aussi bien des fourneaux économiques que la bourse du travail ou le musée municipal, créé en 1899.
L'hôtel-Dieu
Début du 20ème siècle – Mais l’état des locaux (ici à droite), en partie vacants, se dégrade peu à peu.
L'hôtel-Dieu
Début du 20ème siècle – Le conseil municipal décide donc de démolir successivement les bâtiments de l’hôtel-Dieu, en commençant par ceux qui donnent sur la rue des Boucheries et de la Légion d’Honneur. Les derniers, rue de la Boulangerie, sont encore visibles sur cette photo : ils ont été détruits au début des années 1910.
L'hôtel-Dieu
Seconde moitié du 20ème siècle - Le quadrilatère irrégulier est délimité désormais par la place de la Légion d’Honneur, et les rues de la Légion d’Honneur, des Boucheries et de la Boulangerie. Occupé par de nouvelles constructions (une école, une salle des fêtes...) dès les années 1900, il ne conserve plus, à l’extérieur, aucune trace de l’hôtel-Dieu. (photo Pierre Douzenel)
L'hôtel-Dieu
Fin du 19ème siècle – Mais, à l’intérieur, un dernier vestige demeure : au sous-sol de la médiathèque du centre-ville, les caves, qui accueillaient le lavoir de l’hôtel-Dieu, ont été conservées. L’espace Disques s’y est installé à la fin des années 1970.
-
La Caserne des Suisses6 document(s).
La Caserne des Suisses
1911 - Un siècle et demi après sa construction, l’architecture de la caserne construite à Saint-Denis par Charles-Axel Guillaumot pour loger le corps d’élite des Gardes suisses n’a pas pris une ride.
La Caserne des Suisses
[Début du 20e siècle] - Mais le paysage autour de cet édifice tout en longueur se modernise. Depuis la fin du 19e siècle, le tramway passe à proximité.
La Caserne des Suisses
[Début du 20e siècle] - Au milieu du dix-huitième siècle, la Grande Caserne avait été construite pour les gardes suisses, cantonnés à Saint-Denis. Ce corps d’élite a été dissous en 1830 : c’est désormais le 120e régiment d’infanterie qui pellette la neige et fait ses exercices dans la cour du bâtiment.
La Caserne des Suisses
[Seconde Guerre mondiale] - Sous l’Occupation, les Allemands font de la Caserne un camp d’internement pour près de 2000 civils britanniques, américains ou ressortissants du Commonwealth. Pour pouvoir les loger, des baraques en bois sont construites dans la cour.
La Caserne des Suisses
1969 - La caserne est démolie pour laisser place à un ensemble universitaire.
La Caserne des Suisses
20 septembre 1969 - Seul le fronton de la caserne a été préservé. Démonté pierre par pierre, il est classé au titre des Monuments historiques depuis 1988.
-
La maison des Arbalétriers10 document(s).
La maison des Arbalétriers
Années 1970 – Construite au 18e siècle, la maison des Arbalétriers faisait à l’origine partie d’une manufacture d’indiennes, où l’on fabriquait des cotons imprimés bon marché. On y étendait et séchait les étoffes teintes. Au 19e siècle, elle a été transformée en habitation. (Photo Pierre Douzenel)
La maison des Arbalétriers
[Années 1970-1980] – Le bâtiment est situé sur l’ancien jardin des Arquebusiers, boulevard Félix Faure. Mais son nom semble plutôt venir de sa charpente : le mot arbalétrier ne désigne pas seulement un soldat, mais aussi une poutre oblique qui fait saillie sur l’extérieur et soutient le toit.
La maison des Arbalétriers
[Années 1980] – La maison tombe désormais en ruines. Dans le cadre de la rénovation du centre-ville, il est décidé de procéder à sa restauration et à son déplacement. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
Novembre 1985 – Dans un premier temps, la charpente est entièrement démontée. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
Novembre 1985 – Les pièces de la charpente vont ensuite être traitées et restaurées en atelier avant d’être remontées. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
1986 – Une structure métallique est installée pour soutenir les planchers. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
1986 – La charpente restaurée est remontée pièce à pièce. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
1986 – Puis les murs retrouvent leurs planches de bois. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
1986 – La structure du toit est remise en place. (Photo Martine Barraud)
La maison des Arbalétriers
1986 – Puis sa couverture. (Photo Martine Barraud)
-
La piscine municipale10 document(s).
La piscine municipale
[Début du 20e siècle] – Un château d’eau désaffecté : c’est à cet emplacement, voisin de l'école élémentaire Daniel Sorano, que la mairie de Saint-Denis a décidé en 1928 de bâtir une des premières piscines de la banlieue parisienne.
La piscine municipale
[Années 1920] – Plusieurs architectes dionysiens proposent des projets, comme Henri Grosmèche, Paul Moulin (auteur du plan dont vous pouvez voir un détail ci-dessus), et Gaston Dollat (dont la proposition est finalement retenue). La piscine est inaugurée le 1er octobre 1933.
La piscine municipale
1977 – La piscine vue depuis la place du 8 mai 1945. Elle se divise en deux corps de bâtiment : le premier, rectangulaire (à droite), abrite entrée et vestiaires, et le second, surmonté d’une voûte (à gauche), est réservé au bassin lui-même.
La piscine municipale
[Années 1950] - La disposition des bâtiments impose à tous les usagers de suivre le même chemin : l’entrée se fait par le boulevard Félix Faure. (Photo Paul Dubois)
La piscine municipale
[1933-1996] - Puis il faut passer par l’une des 146 cabines de déshabillage.
La piscine municipale
[1974-1993] - Et enfin on accède au bassin, construit aux dimensions réglementaires de l’époque, 33 mètres de long pour 11,50 mètres de large, avec un "petit bain" (au premier plan) et un "grand bain" (au second plan).
La piscine municipale
[1951] - Une tribune bordée d’une balustrade en fer forgé et un plongeoir à 3 plates-formes surplombent les eaux.
La piscine municipale
1953 – La piscine accueille les cours de natation des élèves des écoles dionysiennes.
La piscine municipale
[Années 1980] – Mais on peut aussi y pratiquer des sports plus inattendus, comme le water-polo ou le canoë-kayak. (Photo Martine Barraud)
La piscine municipale
2016 - Remplacée par un centre nautique plus moderne, La Baleine, la piscine a fermé définitivement ses portes en 1996. Elle doit être transformée prochainement en un lieu culturel.
-
La place Jean Jaurès8 document(s).
La place Jean Jaurès
1959 - Au fond, la rue Jean Jaurès. A droite, le pignon de l’hôtel de ville et à gauche le terre-plein planté d’arbres de la place Jean Jaurès.
La place Jean Jaurès
1952 - La place vue des étages de l’hôtel de ville. C’est un dimanche de remise des prix du championnat de pêche à la ligne. Le kiosque à musique accueille les champions.
La place Jean Jaurès
Vers 1930-1935 - La place, un jour de marché.
La place Jean Jaurès
1967 - L’heure, très féminine, du marché. Les légumes et les fruits sont chers.
La place Jean Jaurès
Novembre 1967 - Les légumes et les fruits sont toujours chers.
La place Jean Jaurès
1975 - Un autre jour de marché. C’est bientôt Noël.
La place Jean Jaurès
Années 1980 - Après le marché, l’heure du balayage.
La place Jean Jaurès
15 décembre 2011 - Le petit marché du jeudi. (Photo AMSD)
-
La place Victor Hugo15 document(s).
La place Victor Hugo
Années 1950 - Une vue aérienne. Au centre de la photographie, la place Victor Hugo devant la Basilique et l’hôtel de ville républicain. A droite, le centre ville ancien.
La place Victor Hugo
Fin des années 1970 - La place vue du toit de la Basilique. La place est devenue une voie de circulation dans l’axe de la rue de la République. Les nécessités de la circulation automobile l’ont redessinée.
La place Victor Hugo
Fin des années 1930 - Le Khédive en carte postale. Il fait l’angle, une façade devant l’hôtel de ville, une façade devant la Basilique. C’est une brasserie cossue.
La place Victor Hugo
1957 - La place Victor Hugo est un espace d’expression politique. Hans Speidel, général allemand, est nommé commandant en chef des forces terrestres de l'OTAN en avril 1957. A ce titre, il a alors autorité sur les troupes de l’armée française. Les manifestations de protestation se multiplient. Les jeunes appelés, fils de déportés, refusent de faire leur service militaire sous ses ordres.
La place Victor Hugo
Début des années 1970 - Les aménagements de circulation aux abords de la place. La place Victor Hugo est aussi un carrefour.
La place Victor Hugo
28 janvier 1945 - La visite officielle du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française. Le maire de Saint-Denis et le général de Gaulle se connaissent. Auguste Gillot a représenté le Parti communiste français au sein du Conseil national de la Résistance à partir d'août 1943.
La place Victor Hugo
11 novembre 1952 - Une grande manifestation politique pour commémorer l’armistice de 1918. La place est rendue aux habitants. On distingue bien, sur cette photographie, les immeubles de la place qui font face à l’hôtel de ville.
La place Victor Hugo
15 avril 1945 - Un rassemblement politique sur le parvis de la mairie. La Victoire approche.
La place Victor Hugo
30 mai 1956 - Une autre guerre. Une manifestation pour la paix en Algérie.
La place Victor Hugo
1946 - Les premières colonies de vacances de l’après-guerre. Les enfants partent en camion militaire. Les départs se font sur la place Victor Hugo.
La place Victor Hugo
Mars 1963 - Les enfants des mineurs en grève sont accueillis à Saint-Denis pour les vacances. Saint-Denis est alors une ville ouvrière, solidaire. La photographie est prise, symboliquement, devant l’hôtel de ville. A gauche de la photographie, Fernand Grenier, député. (Photo Pierre Douzenel)
La place Victor Hugo
Fin 19e - début 20e siècle - La Basilique vue de la hauteur des yeux d’un passant. La place Victor Hugo est l’ancienne place pannetière du Moyen Age.
La place Victor Hugo
Fin 19e - début 20e siècle - Une autre vue de la Basilique avec la place et ses passants. Dans un poème, Victor Hugo a affectueusement appelé la Basilique « le vieux donjon de Saint-Louis ».
La place Victor Hugo
1975 - Une vue aérienne de la place et de son environnement. Au premier plan, les bâtiments conventuels de l’abbaye devenus Maison d’Education de la Légion d’Honneur en 1805.
La place Victor Hugo
Janvier 2012 - Le nouvel hôtel de ville de l’architecte Henri Gaudin ferme la place sur son côté nord. La place a été rendue aux piétons. (Photo AMSD)
-
La Porte de Paris9 document(s).
La Porte de Paris
1943 - L’entrée sur la rue de Paris à partir de la Porte de Paris. La rue ne s’appelle pas encore Gabriel Péri. Les grands murs pignons servent de support publicitaire.
La Porte de Paris
1998 - La même perspective, soixante ans après. Les murs pignons sont toujours le support d’annonces municipales ou publicitaires. C’est l’année de la Coupe du Monde de football. On aperçoit, sur la droite, l’embranchement de la rue de la Légion d’Honneur.
La Porte de Paris
8 septembre 1957 - Nous sommes avenue du Président Wilson et nous débouchons place de la Porte de Paris. L’autoroute n’existe pas encore. L’avenue du Président Wilson est bordée de deux contre-allées plantées de platanes.
La Porte de Paris
8 septembre 1957 - Le même jour, quelques pas plus loin. Nous sommes sur une des deux contre-allées bordées d’arbres de l’avenue du Président Wilson.
La Porte de Paris
Années 1940 - La place de la Porte de Paris. A droite, l’entrée sur la rue de Paris et sur la rue de la Légion d’Honneur.
La Porte de Paris
28 février 1956 - Nous avons changé de sens par rapport à la photographie précédente. Nous nous sommes retournés. Face à nous, le chemin du Bassin. L’avenue du Président Wilson est à gauche. Le boulevard Anatole France, à droite. Le petit square central, isolé au milieu des voitures, est désaffecté.
La Porte de Paris
Novembre 1963 - La circulation automobile se développe au nord de Paris. Les voies urbaines locales sont contraintes de s’adapter. L’avenue du Président Wilson a perdu ses arbres et ses contre-allées. Le square est devenu terre-plein central.
La Porte de Paris
1973 - On regarde cette fois vers le sud-est. A droite de la photographie, c’est l’avenue du Président Wilson, à gauche la rue Danielle Casanova. L’autoroute A1 est terminée. Les travaux du métro ont commencé. Bientôt, il arrivera Porte de Paris. Jusque-là, son terminus était au carrefour Pleyel.
La Porte de Paris
Début des années 1980 - On regarde dans la direction de l’est. Le rond-point est devenu une gare routière d’autobus. La Porte de Paris est annexée par l’automobile. Elle est devenue un nœud routier et autoroutier et fait barrage entre le centre ville et le grand quartier de La Plaine Saint-Denis. Aujourd’hui, cet espace est en cours de réaménagement pour tenter de « recoller les morceaux ».
-
La rue de la Boulangerie14 document(s).
La rue de la Boulangerie
Fin du 19e siècle - Au premier plan, la rue de Paris, l’actuelle rue Gabriel Péri. A droite de la photographie, l’entrée sur la rue de la Boulangerie.
La rue de la Boulangerie
1982 - Le même endroit. La petite fontaine de rue a disparu.
La rue de la Boulangerie
1982 - Le trottoir d’en face. La maison du bouillon, bien visible sur la première image, a été démolie. La rue de la Boulangerie s’en va sur la gauche de la photographie.
La rue de la Boulangerie
1955 - Quelques pas plus loin à l’intérieur de la rue de la Boulangerie. Sur la gauche, une maison à boutiques entresolées. On est au 46. Quatre figures sculptées, à la clef des fenêtres du premier étage, rappellent au passant le temps qui passe au fil des saisons. (Photo Richard Francour)
La rue de la Boulangerie
Vers 1971-1973 - Le détail d’une fenêtre de la maison bourgeoise du 46. Les rideaux sont en Vichy à carreaux.
La rue de la Boulangerie
1955 - De l’autre côté de la rue. (Photo Richard Francour)
La rue de la Boulangerie
1965 - Le même itinéraire, dix ans plus tard. La rue a gardé ses gros pavés de grès du 19e siècle. (Photo Pierre Douzenel)
La rue de la Boulangerie
1965 - Toujours en avançant. Le tracé sinueux de la rue de la Boulangerie remonte au Moyen Age. (Photo Pierre Douzenel)
La rue de la Boulangerie
Années 1930 - L’épicerie bretonne de la famille L’Allinec. Des Italiens aussi habitaient cette rue populaire.
La rue de la Boulangerie
1955 - L’immeuble du 28. Les fenêtres du deuxième étage ont des appuis ornés de deux modillons. (Photo Richard Francour)
La rue de la Boulangerie
1952 - Un étai et une barrière de bois. L’immeuble du 28 soutient l’immeuble en danger de péril du 26. (Photo Pierre Douzenel)
La rue de la Boulangerie
1976 - La teinturerie Dangreville. Au 19e siècle, il y avait un lavoir, tout à côté du 29. (Don privé)
La rue de la Boulangerie
1982 - Le bout de la rue, du côté des numéros pairs, à proximité de la Basilique. Nous sommes au numéro 4.
La rue de la Boulangerie
1975 - Au premier plan, les façades des immeubles de la Place Victor Hugo vus depuis l’hôtel de ville. Au second plan, sur la gauche de la photographie, on distingue l’îlot qui termine la rue de la Boulangerie, du côté des numéros impairs. Il est en cours de démolition. Aujourd’hui, à cet endroit, il y a une grande place ombragée.
-
La rue de la République12 document(s).
La rue de la République
1975 - Une vue panoramique de la rue de la République prise depuis le clocher de l’église Neuve.
La rue de la République
1975 - A l’autre bout, une vue panoramique symétrique prise du haut du toit de l’hôtel de ville et dirigée vers l’église Neuve. L’église Neuve a été construite dans la seconde moitié du 19e siècle dans le nouveau quartier de la gare. Son architecte est Eugène Viollet-le-Duc. Traditionnellement, dans le monde chrétien, le chevet d’une église est orienté du côté du soleil levant, alors que son parvis regarde à l’ouest. Ce n’est pas le cas de l’église Neuve. Son architecte n’a pas voulu qu’elle tourne le dos à la basilique. Les deux églises se font donc face de part et d’autre de la rue de la République.
La rue de la République
1924-1930 - Une photographie prise depuis le carrefour des Quatre-Rues, sans doute d’un balcon de l’immeuble du 29 rue de la République, en direction de l’église Neuve. La rue de la République a toujours été une rue très fréquentée. En 1923, un journaliste parisien écrit en parlant de Saint-Denis et de la rue de la République : « Chaque soir, sans exception, jusque vers sept heures trente, une longue file de petites voitures de légumes et de fruits s’allonge contre le trottoir, entourées d’essaims d’acheteuses pressées. Cette foule mélée accuse la diversité d’origine de ses éléments : blonds filasse du Nord et surtout celtes blonds émigrés de Bretagne, bruns méridionaux au verbe sonore, Italiens, Espagnols, Arabes. » (Don privé)
La rue de la République
Années 1950 - Un passant, probablement devant « La Kermesse », salle de cinéma et salle de bal de la rue de la République. (Don privé)
La rue de la République
Années 1950 - Trois jeunes ouvriers métallurgistes à la hauteur de la Poste. (Don privé)
La rue de la République
26 mars 1946 - Les seaux d’asphalte pour la réfection des trottoirs.
La rue de la République
Mai 1952 - Une manifestation politique contre la venue en France du général américain Matthew Ridgway, devant le cinéma « La Kermesse ». C’est le temps de la guerre froide.
La rue de la République
1956 - La grève des patrons-boulangers. Il y a du monde devant la boulangerie du 91 rue de la République, à l’angle de la rue Catulienne. (Photo Pierre Douzenel)
La rue de la République
Années 1960 - Nous sommes au niveau du 41 rue de la République, juste après les Quatre-Rues et en direction de l’église Neuve. La foule des passants appartient à l’histoire de la rue de la République.
La rue de la République
Années 1960-1970 - La rue de la République en direction de l’église Neuve. A gauche, l’hôtel qui fait l’angle avec la rue Emile Connoy. A droite, un vendeur à la sauvette de bouquets de glaïeuls et de dahlias. Nous sommes sûrement au début du mois de septembre.
La rue de la République
Début des années 1980 - C’est un dimanche matin. Les commerces sont fermés. La rue de la République est désormais interdite aux voitures.
La rue de la République
Début des années 1980 - Le même jour que sur la photographie précédente, en revenant du marché.
-
La rue du Grand Pichet6 document(s).
La rue du Grand Pichet
12 juillet 1952 - La rue du Grand Pichet était une rue du centre ancien de Saint-Denis. Elle a été beaucoup photographiée dans sa perspective ouvrant sur la Basilique. Dans les années cinquante, c’est une rue habitée par des ouvriers qui vont travailler dans les usines de Saint-Denis en vélo ou en moto. (Don privé)
La rue du Grand Pichet
2 mars 1946 - Le même endroit, avec une vue plus précisément orientée sur la rose du transept nord de la Basilique. (Don privé)
La rue du Grand Pichet
24 avril 1955 - Le 9 de la rue du Grand Pichet. Cette photographie, en plan rapproché, nous permet de voir le détail de l’architecture des immeubles. Le 9, qui comprenait deux travées et quatre niveaux, était le seul de son type dans son îlot. (Don privé)
La rue du Grand Pichet
Août 1964 - Du côté des numéros pairs de la rue.
La rue du Grand Pichet
Années 1950 - Le centre ville ancien était, et cela depuis longtemps, un quartier populaire. Beaucoup des maisons, reconstruites ou remaniées dans le courant des 19e et 20e siècles, étaient de simples maisons de plâtre, sans décor. Toutes les rampes d’escalier des immeubles du vieux centre ville étaient des rampes de bois. Aucune rampe n’était en fer forgé travaillé. C’est une indication sur la modestie d’origine du quartier et de ses immeubles.
La rue du Grand Pichet
12 juillet 1952 - Une photographie de famille. (Don privé)
-
La rue Gabriel Péri37 document(s).
La rue Gabriel Péri
1944 - La rue de Paris ne s’appelle pas encore rue Gabriel Péri. Elle prendra son nouveau nom le 31 août 1952. Nous la voyons ici entre la Porte de Paris et la place aux Gueldres, photographiée depuis un balcon pendant la Libération. A droite de la photographie, la maison blanche, avec des lucarnes et des fenêtres sur le pignon, c’est le 18 de la rue.
La rue Gabriel Péri
1982 - Le 18 de la rue.
La rue Gabriel Péri
Fin du 19e siècle - Les façades de la rue de Paris du côté des numéros pairs, à la hauteur de la place aux Gueldres.
La rue Gabriel Péri
4 juin 1950 - Les façades, au même endroit, photographiées soixante ans après, à l’occasion d’une course cycliste.
La rue Gabriel Péri
4 juin 1950 - Le même jour que sur la photographie précédente. L’immeuble du 26.
La rue Gabriel Péri
24 décembre 1965 - La rue Gabriel Péri, une veille de Noël. Nous sommes entre la place de la Résistance, l’ancienne place aux Gueldres, et l’embranchement de la rue de la Boulangerie. La rue Gabriel Péri a été ouverte au 18e siècle, il y a presque 300 ans. Au début, c’était une rue de voyageurs pressés qui voulaient pouvoir traverser Saint-Denis, très vite, sans passer par les petites rues du vieux centre médiéval.
La rue Gabriel Péri
1930 - La rue Gabriel Péri qui s’en va toute droite vers le nord. Sur le côté droit de la photographie, c’est l’entrée sur la rue de la Boulangerie, une rue du vieux centre médiéval.
La rue Gabriel Péri
1973 - Le 60 de la rue Gabriel Péri et sur le côté droit, la rue du Jambon, une autre vieille rue médiévale.
La rue Gabriel Péri
1982 - Toujours le 60. Nous sommes dix ans après la photographie précédente.
La rue Gabriel Péri
1998 - Encore le 60.
La rue Gabriel Péri
1973 - Le 64.
La rue Gabriel Péri
1973 - De l’autre côté de la rue. Le 65.
La rue Gabriel Péri
1973 - Un détail de la façade du 65.
La rue Gabriel Péri
1982 - Toujours la maison du 65.
La rue Gabriel Péri
Début des années 1960 - La rue Gabriel Péri entre la rue de la Boulangerie et le carrefour des Quatre-Rues. A droite de la photographie, c’est le 68.
La rue Gabriel Péri
1982 - Le 68, de nouveau. Il y a toujours un débit de tabac.
La rue Gabriel Péri
1998 - Le 68 encore, et la vie de la rue.
La rue Gabriel Péri
1982 - Le 76 de la rue.
La rue Gabriel Péri
1982 - La cour intérieure du 76.
La rue Gabriel Péri
Années 1990 - La rue entre le carrefour des Quatre-Rues et la halle du marché.
La rue Gabriel Péri
Janvier 2012 - Le même endroit. La rue est devenue piétonne et plantée.
La rue Gabriel Péri
1982 - Le 123.
La rue Gabriel Péri
1981 - Le 127 de la rue. Une maison qui fait l’angle avec le boulevard Carnot. Quand la rue Gabriel Péri a été ouverte, dans la première moitié du 18e siècle, le boulevard Carnot n’existait pas. Il y avait à sa place la muraille des fortifications de Saint-Denis. Et derrière la muraille, c’était la campagne.
La rue Gabriel Péri
1981 - En face, le 98. L’autre côté de la rue. Encore une belle maison d’angle.
La rue Gabriel Péri
1998 - Nous avons traversé la place du 8 mai 1945, et nous nous retournons pour regarder. Au fond, un peu à gauche, la maison d’angle de la photographie précédente.
La rue Gabriel Péri
Années 1950 - Autrefois, la place du 8 mai 1945 s’appelait le rond-point de la Caserne. Nous avons, sur cette photographie, une trace bâtie, en arc de cercle, de ce rond-point bien dessiné. Le rond-point de la caserne était une jolie place ronde.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - La rue Gabriel Péri au-delà de la place du 8 mai 1945.
La rue Gabriel Péri
1947 - Un peu plus loin, les usines Hotchkiss, un jour de course cycliste. A droite de la photographie, l’entrée sur la rue Bonnevide.
La rue Gabriel Péri
1947 - Le même jour que sur la photographie précédente. On distingue bien les toits en sheds de l’usine. On comprend également que le cyclisme est une fête populaire et joyeuse.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - L’autre angle de la rue Gabriel Péri et de la rue Bonnevide. Le café s’appelle Au rendez-vous des Picards.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - Les immeubles du 114 au 120. On peut lire sur le pignon du 120 : « Libérez Henri Martin ». C’est un slogan politique qui appartient à l’histoire de l’anticolonialisme. Henri Martin, un ancien résistant, avait été condamné à cinq ans de prison pour tentative de démoralisation de l’armée. C’était la guerre d’Indochine et les armées françaises étaient au Viêt-Nam.
La rue Gabriel Péri
1973 - L’immeuble du 118.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - Les immeubles du 122 au 126.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - Le 126 au 128. A cette hauteur, la rue Gabriel Péri est aussi un quartier d’usines.
La rue Gabriel Péri
Années 1960 - Le 128 au 132. Les garages automobiles ont toujours eu leur architecture spécifique.
La rue Gabriel Péri
Début du 20e siècle - Un grand retour en arrière dans le temps. L’arrivée sur le Barrage au sortir de la rue de Paris.
La rue Gabriel Péri
1997 - Le même endroit, près d’un siècle après, vu de l’autre côté, en se retournant sur la rue Gabriel Péri (l’ancienne rue de Paris).
-
Le centre ville ancien avant la rénovation42 document(s).
Le centre ville ancien avant la rénovation
1989 - La démolition du quartier nord du vieux Saint-Denis est achevée. Les archéologues ont installé un vaste chantier de fouilles urbaines au pied de la Basilique.
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1900 - En bas, dans le quart gauche de cette photographie aérienne prise en ballon, on distingue nettement la forme arrondie des rues de vieux quartier situé au nord de la Basilique. Le dessin de la voirie ancienne a été conservé dans le centre ville rénovée.
Le centre ville ancien avant la rénovation
Octobre 1967 - La rue Jean Jaurès. Un immeuble étayé. Dans ces années-là, les écroulements de mur, de plancher haut, de cage d’escalier ou de morceau de corniche sont quotidiens dans ce quartier. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Août 1961 - L’impasse du Caquet. La réfection des trottoirs et de la chaussée. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1960 - La rue Albert Walter. L’installation du chauffage urbain. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1970 - Le croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue du Grand Pichet. A droite, le café hôtel de Sidi-Aïch. A cette époque, le quartier ressemble au quartier de Belleville à Paris. Il réunit notamment Algériens et Juifs tunisiens. En 1971, Gérard Oury tourne à Saint-Denis le film Les aventures de Rabbi Jacob. Il reconstitue, dans la rue Jean Jaurès, la rue des Rosiers, cœur du vieux quartier juif du Marais à Paris. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années cinquante - Le comptoir du café hôtel de Sidi-Aïch. Derrière le zinc, le propriétaire, ses enfants et un oncle de la famille. Le quartier compte de nombreux hôtels meublés qui logent notamment des ouvriers africains. Voilà le témoignage de la fille du propriétaire du café hôtel recueilli dans les années 2000 : « Je me souviens des locataires africains musulmans de mon père. Ils cousaient leurs filets de pêche dans la rue pour les rapporter après l’été en Afrique. Ils nous demandaient, à nous, les filles du patron, de leur apprendre à lire avec leur livre d’alphabétisation qui s’appelait Ali va à l’usine, et pendant ce temps-là, ils nous donnaient de la cola. Ils faisaient leurs ablutions dans la rue avant de faire leur prière dans leurs chambres.» (Don privé)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 4 et le 6 de la rue Notre-Dame.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 1 de la rue Jean Jaurès.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - La rue Jean Jaurès. La cour du 4 et son passage charretier. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - La rue Jean Jaurès. Une autre cour. (Don privé)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années trente - Encore une autre cour de la rue Jean Jaurès. Des Italiens. Le quartier, dans ces années-là, abrite également de nombreuses familles ayant fui les pogroms de l’Est. Un témoin se souvient des dimanches dans les cours : « La fête commençait très tôt et finissait vers onze heures minuit. On dansait. Il y avait toujours un ami qui venait avec un accordéon, un autre avec une mandoline, une flûte, une clarinette. Les Italiens sont forts en clarinette. Et c’est drôle parce qu’on chantait toutes les chansons : les françaises, les chansons italiennes et les chansons yiddish. J’avais une tante qui était juive. Les chansons de toute la famille ». (Don privé)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 6 de la rue Jean Jaurès.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 8 de la rue Jean Jaurès.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 10 avec un homme à sa fenêtre.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - La fenêtre et le garde corps en fonte du 16.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - La façade du 14 de la rue de Strasbourg.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 11 de la rue du Grand Pichet.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Toujours le 11 avec les immeubles voisins. Le 11 est en retrait sur la rue. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 11 encore. La lucarne de gauche. Le locataire a posé un pot de lierre sur le haut de la corniche.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 13 de la rue Jean Jaurès. La lucarne du toit est une lucarne d'accès. Elle a servi à faire entrer des objets lourds. Elle était équipée d’une poulie qui a disparu.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le 24 de la rue Jean Jaurès. Sur le toit, la lucarne centrale est à fronton cintré.
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1970 - Encore le 24, au centre de la photographie, avec plus de recul. La façade est ancienne. Elle date sans doute du 17e siècle. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1910 - Le café ouvrier du 26 rue du Saulger. En 1910, la rue ne s’appelle pas encore Jean Jaurès.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - La ferme du 7 rue du Petit Pichet.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1948 - Le curage de la rivière du Croult. Le Croult est un cours d’eau urbain artificiel très ancien. Il appartient à la haute histoire médiévale de Saint-Denis. Ses eaux faisaient tourner la roue des moulins. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1966 - Le moulin Choisel au 24 et 26 de la rue de Strasbourg. Choisel est un nom de moulin très répandu en France. En ancien français, choisel désigne un réservoir ou encore l’auget qui reçoit l’eau pour faire tourner la roue du moulin. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Octobre 1957 - Les travaux de suppression de l’écoulement du Croult à l’air libre et la trace des lavoirs où travaillaient autrefois les blanchisseuses, sous les appentis de tuiles plates. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1955 - L’impasse Choisel. Au 19e siècle, blanchisseries, fabriques d’impression sur étoffe, teintureries de laine et de coton s’installent dans cette impasse pour profiter de la rivière. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Fin du 19e siècle - La rue de l’Alouette. A droite, la rue Marguerite Pinson. Au second plan, l’immeuble d’angle de la rue du Saulger et de la rue du Grand Pichet. Cet immeuble deviendra dans les années cinquante l’hôtel meublé de Sidi Aïch.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Un autre des immeubles d’angle au croisement de la rue de l’Alouette et de la rue Jean Jaurès.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - L’escalier du 7 rue de l’Alouette.
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1950 - Les enfants de la rue de la Courtille. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1900 - La construction d’une maison, rue Chabrol.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - Le cinéma du 8 de la rue Chabrol.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - L’immeuble d’angle au 2 bis rue Pierre Béguin.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - A la même adresse, 2 bis rue Pierre Béguin, la cour et l’escalier.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1972 - Le 6 de la rue Pierre Béguin. A droite, un séchoir.
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années 1900 - La petite épicerie boulangerie du 7.
Le centre ville ancien avant la rénovation
1971 - L’immeuble d’angle de la rue Chabrol et de la rue des Poulies. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
Années soixante - Le 5 de la rue des Poulies. (Photo Pierre Douzenel)
Le centre ville ancien avant la rénovation
1989 - Les fouilles archéologiques sur l’emprise du vieux quartier nord.
-
Le siège du journal L'Humanité14 document(s).
Le siège du journal L'Humanité
[Début du 20ème siècle] – Un ensemble de constructions agencé en un triangle un peu biscornu qui donne sur les rues de Strasbourg (en haut sur la photo), Jean Jaurès (à gauche), Notre Dame (à droite, partie basse) et du Petit Pichet (à droite, partie haute) : c’est ce à quoi ressemble, vu du ciel, le site du futur siège de L’Humanité en 1900.
Le siège du journal L'Humanité
1971 - Les immeubles 36-36 bis rue Jean Jaurès, juste avant le croisement avec la rue de Strasbourg : une partie du côté nord du triangle soixante-dix ans plus tard.
Le siège du journal L'Humanité
1971 - L’immeuble qui fait l’angle de la rue du Petit Pichet et de la rue de Strasbourg : la pointe sud du triangle, peu avant sa démolition.
Le siège du journal L'Humanité
[1978-1985] – Le triangle de parcelles vu de la basilique, quelques années plus tard. Les immeubles existants y sont démolis les uns après les autres dans le cadre du projet de réhabilitation du centre-ville. (Photo Pierre Douzenel)
Le siège du journal L'Humanité
[1978-1985] – À la même époque, le triangle vu d’un immeuble de la rue Jean Jaurès. Des fouilles archéologiques (visibles ici en bas à droite) sont en cours sur une partie de la zone. Un aqueduc mérovingien y est découvert.
Le siège du journal L'Humanité
[1985-1987] – Tous les immeubles situés sur ce terrain de 2500 m2 sont désormais démolis. Le site est choisi par le directeur de L’Humanité, Roland Leroy, pour y installer le nouveau siège du journal, à l’étroit dans ses immeubles parisiens. (Photo Martine Barraud)
Le siège du journal L'Humanité
[1987] – Oscar Niemeyer, l’architecte brésilien qui a dessiné le siège du PCF à Paris, est chargé de concevoir le bâtiment. Une maquette du projet est présentée en mai 1987.
Le siège du journal L'Humanité
[1987-1989] – Les travaux débutent dès la fin de l’année 1987. Le bâtiment forme un Y : les extrémités des deux branches, une volute et un cube, commencent à se dessiner rue Jean Jaurès. (Photo Martine Barraud)
Le siège du journal L'Humanité
[1987-1989] – Le bâtiment en construction, vu depuis le croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue de Strasbourg : 5 étages de béton et une silhouette tout en courbes. (Photo Martine Barraud)
Le siège du journal L'Humanité
[1987-1989] – Les travaux du côté ouest, vus depuis la rue Jean Jaurès. C’est l’architecte français Jean-Maur Lyonnet qui est chargé de la direction des opérations. (Photo Martine Barraud)
Le siège du journal L'Humanité
1989 – Les travaux s’achèvent début 1989. Du verre collé semi-réfléchissant recouvre désormais la façade sur trois étages. (Photo Silvio Lauro)
Le siège du journal L'Humanité
1990 – Visite sur le toit-terrasse. Les équipes du journal L’Humanité se sont installées dans leurs nouveaux murs au printemps 1989. (Photo Silvio Lauro)
Le siège du journal L'Humanité
[1989-1998] – Le salon de réception circulaire du cinquième étage. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 2007.
Le siège du journal L'Humanité
2002 – Le Y vu du ciel. Rachetés par l’État au départ de L’Humanité en 2011, ses murs doivent désormais accueillir les services régionaux de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et de l’Inspection du Travail. (Détail d’une photo signée Philippe Guignard)
-
Les Quatre-Rues10 document(s).
Les Quatre-Rues
1910 - Les Quatre-Rues, c’est le croisement de deux rues très commerçantes. La rue de la République et la rue Gabriel Péri. En 1910, l’eau de la Seine inonde le carrefour. Le fleuve a débordé. On reconnaît, sur cette photographie, une horlogerie et à gauche une charcuterie. (Photo H. Hainault)
Les Quatre-Rues
Début du 20e siècle - Nous sommes en face de la charcuterie. La pharmacie s’appelle Pharmacie des 4 rues. L’immeuble de la pharmacie est tout neuf. Il date de 1903. Cet immeuble d’angle imposant renouvelle le paysage urbain des Quatre-Rues. Son architecture pittoresque, caractéristique de la Belle Epoque, cherche à attirer l’œil.
Les Quatre-Rues
1933 - C’est un jour de fête. En face de la pharmacie, l’immeuble de la charcuterie, à l’architecture modeste et sobre. (Don privé)
Les Quatre-Rues
1933 - Une autre vue de la fête. Les charcutiers exposent des guirlandes de saucisses. (Don privé)
Les Quatre-Rues
1936 - La charcuterie est en travaux. Au milieu des Quatre-Rues, il y a un agent de police avec son bâton blanc pour faire la circulation et faire traverser les passants. (Photo H. Leconte)
Les Quatre-Rues
Début des années 1950 - La charcuterie est flambant neuve. C’est une véritable petite entreprise alimentaire. (Don privé)
Les Quatre-Rues
1955 - Encore la charcuterie des Quatre-Rues. L’agent de police a été remplacé par un feu tricolore. On voit, plantés au milieu des pavés, les clous. On disait alors : traverser dans les clous.
Les Quatre-Rues
1982 - L’envahissement des enseignes commerciales. Le passant ne voit plus rien de l’architecture Belle Epoque de l’immeuble. (Photo Ville de Saint-Denis)
Les Quatre-Rues
1982 - A gauche, le Comptoir des Quatre-Rues. Au fond, la Basilique. (Photo Gérard Monico)
Les Quatre-Rues
Années 1990 - La même perspective. Aujourd’hui, le centre ville est piétonnier. Les voitures ne passent plus aux Quatres-Rues.
-
L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne3 document(s).
L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne
Début du 20e siècle - À l’angle de la rue Ernest Renan et du 25 rue Catulienne, le 23/07/1908, est inaugurée la première salle de cinéma de Saint-Denis. Elle a signé un contrat d’exclusivité avec la société Pathé frères dont elle projette tous les films.
L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne
Début des années 1980 - Le cinéma a fermé ses portes en 1977, laissant place au magasin « Mobilier de France ». Dans les murs du bâtiment, des vitrines ont été ouvertes.
L’angle de la rue Ernest Renan et de la rue Catulienne
Années 1990 - Depuis 1984, c’est la parfumerie Marionnaud qui occupe le bâtiment. (Photo Pierre Rousseau)