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Correspondance. Relations du maire et de l'administration communale avec les habitants. Action sociale et sanitaire, économie, politique. Première Guerre mondiale (1914-1918)

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On trouve ici 10 000 lettres échangées entre le maire de Saint-Denis et ses administrés durant toute la durée de la guerre de 14. Elles sont classées par ordre chronologique et leurs thématiques accompagnent le mouvement de la guerre et ses répercussions sur une ville de l'arrière, populaire et pauvre.

 

L'administré est presque toujours en situation de demande. Il cherche, dans l'urgence, une réponse à une question ou sollicite une aide matérielle, une piste pour trouver du travail.

La peine est souvent là. Les lettres de femmes sont nombreuses. Les lettres de poilus aussi.

L'élu reçoit le courrier, l'analyse et donne des consignes de réponse. Il peut s'agir du maire lui-même, Gaston Philippe, ou d'un maire-adjoint, notamment Jean Trémel.

Les courriers viennent aussi de l'administration militaire. Le maire est informé des décès et des disparitions. Il gère le lien avec les familles.

On oppose souvent la sphère publique et la sphère privée. L'intérêt majeur de ces lettres est de mettre en évidence à quel point, au niveau local, la première conditionne la seconde. Le maire est un proche, un ami potentiel, un recours, un espoir. On peut lui confier des secrets, compter sur lui.

La plupart des lettres sont écrites sans recours à un écrivain public. Elles témoignent de la manière d'écrire de gens le plus souvent très simples. Chacune a son style. Chacune a ses mots.

Ces écrits populaires à un maire réputé très proche humainement et affectivement de la population de sa ville sont souvent impressionnants de force et de dignité.