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  • Autoroute A17 document(s).

    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1957 - L’arrivée sur la Porte de Paris en venant de La Plaine-Saint-Denis. Il y a peu de voitures et on peut voir la double rangée de platanes de la contre-allée gauche de l’avenue du Président Wilson. (Photo Richard Francour)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1960 - L’avenue du Président Wilson en direction de Paris avec, familiers et intégrés au paysage urbain, les gazomètres du Landy et du Cornillon. L’avenue est large et spacieuse. Elle est bordée de deux contre-allées plantées. C’est une ancienne voie royale dessinée par les ingénieurs de Louis XV. Elle a conservé sa majesté. (Photo Pierre Douzenel)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    1960 - Une autre époque commence. Les travaux de l’autoroute ont débuté. Il n’y a plus d’arbres. Saint-Denis subit de plein fouet les aménagements routiers liés à la desserte de Paris et à la multiplication du nombre des automobiles. (Photo Pierre Douzenel)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Novembre 1965 - Au centre, l’autoroute. A droite, l’ancienne contre-allée piétonne transformée en voie latérale. Chacun, pourtant, a gardé ses habitudes. Une dame revient de faire ses courses. Le patron du bistrot prend l’air sur son pas-de-porte.


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Années 1970 - La tranchée de l’autoroute après un gros orage. On regarde vers Paris. La Plaine est coupée en deux par l’autoroute et assourdie par le bruit de la circulation.


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Années 1990 - La pointe sud de La Plaine, en arrivant sur l’échangeur de la Porte de la Chapelle. L’Etat et ses infrastructures routières n’ont pas épargné Saint-Denis. (Photo Gérard Dufresne)


    Autoroute A1

    Autoroute A1


    Fin des années 1990 - Les travaux de couverture de l’autoroute A1 trente ans après sa construction.



  • La Pharmacie centrale13 document(s).

    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1861. Monsieur Ménier, industriel producteur de chocolat, demande l'autorisation de construire une usine de fabrication de produits pharmaceutiques et de confiserie sur le terrain (en vert clair sur le plan) qu'il possède au sud du canal de Saint-Denis, lieu-dit "La Couture Saint-Quentin".


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1861. Sur ce site d'environ 30 000 mètres carrés, le plan prévoit plusieurs laboratoires, des bureaux, une pilerie, un puits artésien, de nombreux magasins et entrepôts de stockage...


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1866. Pour dessiner les bâtiments (ici, le réservoir du puits artésien), Émile-Justin Ménier fait appel au même architecte que pour sa chocolaterie de Noisiel, Jules Saulnier.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1866. Selon les bâtiments, Saulnier varie les matériaux : pierre, moellons, métal, brique... Il joue avec leurs couleurs pour créer des motifs originaux, comme sur ce bâtiment qui abrite bureaux et appartements.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1993-1994. La cheminée principale (37 mètres de haut) de l'usine est ainsi décorée de motifs dessinés par ses briques colorées, parmi lesquels l'initiale du nom de l'industriel qui l'a fait construire, ou encore la date de cette construction.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Fin du 19ème siècle. En 1867, l'usine est vendue par Ménier, qui souhaite se concentrer sur la production de chocolat, et réunie à la Pharmacie centrale de France.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. La Pharmacie centrale est désormais la plus grande société française de fabrique et de vente de produits chimiques.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. Son usine de Saint-Denis emploie 137 ouvriers.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 20ème siècle. Elle produit 470 tonnes de produits pharmaceutiques et 220 tonnes de confiserie par an, mais aussi des produits chimiques industriels, des bandages, des instruments de chirurgie...


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Fin des années 1970. Au premier plan, les ateliers et entrepôts de l'usine. En 1982, la Pharmacie centrale quitte le site, repris par le Comptoir français des produits aromatiques.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1975. Le bâtiment des services administratifs. La rue à droite a pris en 1985 le nom de l'architecte Jules Saulnier.


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    1997. Toute activité de production cesse sur le site, réhabilité en un lieu d'affaires et de réceptions. (Photo Pierre Rousseau)


    La Pharmacie centrale

    La Pharmacie centrale

    Début du 21ème siècle. Depuis 1994, cheminée et bâtiments conservés sont pour partie protégés au titre des monuments historiques. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • La rue de la Métallurgie5 document(s).

    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    1997 - Le nom de la rue de la Métallurgie évoque les anciennes usines de La Plaine Saint-Denis. Cette rue est une voie nouvelle ouverte dans le tout nouveau quartier d’habitation « Nozal-Chaudron ». (Photo Pierre Rousseau)


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    1997 - La rue de la Métallurgie passe sous la structure métallique conservée d’une halle de l’ancienne usine Nozal. Nozal se trouvait à l’emplacement de ce grand parking. (Photo Pierre Rousseau)


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    Années 1920 - L’entrée des entrepôts Nozal au 132 avenue du Président Wilson. Le bâtiment a été dessiné par l’architecte Hector Guimard au début des années 1900. On reconnaît bien son style qui s’appuie sur l’esthétique des lignes courbes.


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    Entre-deux-guerres - Les « magasins ». Les entrepôts de la succursale de Saint-Denis étaient directement reliés au chemin de fer. Les tôles, les aciers, les fers et les fontes arrivaient en train depuis leurs usines de fabrication du Nord et de l’Est de la France. Nozal les stockait et les commercialisait.


    La rue de la Métallurgie

    La rue de la Métallurgie


    2011 - La halle du marché de la Plaine, rue de la Métallurgie. On l’appelle la halle Nozal. Autour de la halle, le nouveau quartier d’habitation. (Photo AMSD)



  • La rue du Landy8 document(s).

    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1931 - La rue du Landy, ici, à l’est du pont de Soissons. La rue du Landy a repris le tracé de l’ancien chemin qui traversait, au milieu des champs, La Plaine Saint-Denis d’est en ouest. Il s’est transformé, au 19e siècle, avec l’arrivée des usines sur les anciennes terres agricoles. On voit, à droite de la photographie, deux immeubles de logement ouvrier. Ils sont en moellons recouverts de plâtre.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Années 1930 - Le pont de Soissons est derrière nous. Les deux immeubles, à gauche de la photographie, sont en brique et en pierre. Ils ont été construits après 1880, pour marquer l’entrée de la rue, dans la proximité de l’avenue du Président Wilson (à l’époque l’avenue de Paris). Ils existent toujours. Plus loin, il y a un petit immeuble de plâtre de deux étages et les bâtiments de l’usine qui deviendra La Fibre Diamond.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1930 - Nous sommes toujours après le pont de Soissons, vers Aubervilliers, mais de l’autre côté de la rue. Les trois grands immeubles, à gauche, existent toujours. Cette photographie de la rue du Landy, et les deux précédentes, nous révèlent l’intention du photographe. Il souhaite mettre en valeur les grands immeubles locatifs de l’entrée de la rue. En fait, ce sont les seuls. Plus loin, l’habitat n’a pas la même qualité.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Novembre 1958 - Une visite de quartier par le député Fernand Grenier accompagné d’élus municipaux. Ils viennent constater l’insalubrité. C’est bien sûr une dame qui fait la lessive. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1971 - Le bidonville de la rue du Landy peu de temps avant sa disparition. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1977 - Les bâtiments de l’usine Drouet-Diamond au 72 de la rue du Landy. Cette usine donnait aussi sur la rue Cristino Garcia.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    1950 - Les mêmes bâtiments industriels vus sous un autre angle, 30 ans avant la photographie précédente. L’usine s’appelle alors La Fibre Diamond. C’est son nom d’origine. Elle s’est installée rue du Landy en 1925. Il s’agit d’une entreprise chimique qui fabriquait des produits à base de matières plastiques.


    La rue du Landy

    La rue du Landy


    Années 1990 - L’usine a fermé et elle a été démolie. Un parking s’est installé à sa place en attendant les constructions futures. On voit, sur la droite, les grands immeubles locatifs de l’entrée de la rue construits au 19e siècle. On voit également, face au parking, le type d’habitat d’origine de la rue du Landy : des maisons basses, de type villageois, alignés sur la rue, et des constructions, parfois plus hautes, en fond de parcelle ou en bordure de cour. Aujourd’hui, le quartier a changé de visage.



  • La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon17 document(s).

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    [1921] – Comme les 48 hectares du Landy (situés à l’ouest de l’avenue du président Wilson), les 52 hectares du Cornillon (ici à l’est de l’avenue, on ne voit que le coin inférieur gauche de la parcelle) ont été achetés par la Compagnie parisienne d’Eclairage et de chauffage par le Gaz en 1882. L’usine du Landy a commencé sa production dès la fin du 19ème siècle. Mais en 1921, l’usine du Cornillon est encore majoritairement à l’état de projet : ici, on distingue tout juste l’assise d’un futur gazomètre et la voie ferrée qui le contourne.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1910 - Port provisoire sur le canal au nord du Cornillon. Les terrains du Cornillon et du Landy ont été choisis notamment pour leur emplacement, proche du canal comme du chemin de fer, ce qui facilitait le transport des matières premières. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1911 – Première construction au nord du Cornillon : un atelier de produits chimiques. Les eaux ammoniacales de l’usine du Landy y sont traitées pour produire du sulfate d’ammoniaque. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1915 – Quelques logements pour les salariés sont aussi construits sur les terrains, comme ce pavillon destiné au régisseur de l’usine. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1916 – Un pont ferré passe au-dessus de l’avenue du Président Wilson pour relier les terrains de l’usine du Landy à ceux du Cornillon. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1925 - Au Cornillon, la construction de l’usine en tant que telle débute en 1914, pour être aussitôt stoppée par la Première Guerre mondiale. Les travaux ne reprennent qu’en 1922. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1972 –  L’usine (ici, au second plan, à l’est de l’avenue du Président Wilson) est finalement entrée en service en 1929. Elle est alors déjà constituée de plusieurs dizaines de bâtiments et d’installations (ateliers, remises pour locomotives, château d’eau, mais aussi des bains-douches par exemple), et  s’est étendue au fil des années.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1950 - L’usine ne dispose que d’un seul gazomètre sur les deux initialement prévus. Il mesure 65 mètres de haut pour 77 mètres de diamètre. Sa cuve métallique peut accueillir 225 000 m³ de gaz.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Seconde moitié du 20e siècle – En 1954, une cokerie (unité de production de charbon et de gaz) est mise en en service au Cornillon. Elle est composée de 90 fours répartis en 6 batteries, ce qui permet à l'usine de produire jusqu'à 750 000 m³ de gaz par jour.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Seconde moitié du 20e siècle – Le développement de la consommation de gaz naturel, aux dépens du gaz de houille comme celui produit ici, amène peu à peu la fin de l’exploitation de l’usine du Cornillon (ici au second plan). Le nombre d’employés à la production de gaz à la Plaine passe de 2500 en 1947 à 20 en 1977.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – L’entrée de l’usine, avec le bâtiment administratif à droite. 


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – L’atelier de réparation, construit entre octobre 1927 et octobre 1928. Il a été utilisé pour réparer les chariots extincteurs (d’où la hauteur du bâtiment, car un chariot mesurait 17,40 mètres de haut) de l’atelier de distillation voisin. 


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – La salle d’épuration, construite de mai 1926 à août 1927. Elle mesure 32 mètres de large pour 60 mètres de long et dispose de deux niveaux.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1970 – Les bâtiments construits dans les années 1920 au Cornillon ont une grande homogénéité architecturale : atelier de réparation (1, au premier plan, à gauche), bains/vestiaires (2, au second plan, à gauche), salle des compteurs (3, au second plan, à droite), salle d’épuration (4, au fond, à droite)…  sont tous en briques rouges, avec des châssis blancs.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    1989 – Toute activité de production a cessé sur le site du Cornillon depuis 1977. Beaucoup d’espaces y sont désormais en friche.


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    Fin du 20ème siècle – À la fin des années 1980, plusieurs constructions, comme le bâtiment administratif ou l’atelier de réparation des chariots extincteurs, sont démolies à l’occasion de la construction de l’autoroute A86. (Photo Martine Barraud)


    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    La Société du Gaz de Paris – Usine du Cornillon

    2002 – Aujourd’hui, l’usine du Cornillon a complètement disparu, laissant place à un quartier renouvelé avec, en point d’orgue, le stade de France, inauguré en 1998. (Photo Philippe Guignard)



  • La Société du Gaz de Paris – Usine du Landy15 document(s).

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    22 avril 1911 - L’Usine à gaz du Landy et celle du Cornillon formaient ce que la Société du Gaz de Paris appelait « l’Usine nord ». Il s’agissait de la plus grosse de ses usines alimentant Paris en gaz. Le gaz était fabriqué à partir du charbon. Nous avons, sur cette photographie, une image de la construction de la salle des laveurs des ateliers n° 1 et n° 2. Les ouvriers en sont aux fondations. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    12 décembre 1910 - Ici, le château d'eau et le reboisage du réservoir n° 1. Au fond, à droite de la photographie, on aperçoit le pavillon du directeur. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    7 mars 1910 - Le bâtiment des laveurs et des extracteurs. Les usines à gaz du Landy et du Cornillon couvraient 8 % du territoire communal de Saint-Denis. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    19 mars 1913 - Le gazomètre n° 8. On voit, sur cette photographie, la charpente de calotte. Un gazomètre est une construction de très grande capacité dans laquelle on stocke le gaz pour ensuite le distribuer aux usagers. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    13 juin 1913 - Toujours le gazomètre n° 8. Ici, des ouvriers procèdent à la descente de la fonçure. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    5 octobre 1899 - Ici, des gazomètres du 19e siècle. L’usine à gaz du Landy s’est installée en 1889. L’usine du Cornillon, de l’autre côté de l’avenue du président Wilson, est entrée en service en 1929. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    11 juin 1913 - Le gazomètre n° 8. Les guidages sont terminés. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    23 septembre 1911 - Le réservoir en ciment armé qui recueille les eaux ammoniacales. C’est ici son état définitif. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    16 septembre 1910 - L’atelier de distillation n° 4 avec les tours à coke. Les gaziers sont au travail. L’usine distille de la houille qui vient principalement du Nord, mais aussi de Lorraine, de la Loire, de la Ruhr et de la Sarre. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    28 février 1910 - L’atelier de distillation n° 3 avec une vue en perspective des 6 batteries. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    30 mars 1904 - Le défournement d'une cornue. Le charbon a longtemps été chargé à la pelle dans les cornues. Les Bretons étaient majoritaires parmi les ouvriers. (Photo Gaz de Paris)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    Années 1950 - La Société du Gaz de Paris a été nationalisée en 1946. Elle est devenue un équipement de GDF. Ici, des ouvriers au travail. (Don privé)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    Début du 20e siècle - Une image de l’entrée de l’usine à gaz par la large avenue de Paris. Au bout de l’allée arborée se trouve le pavillon du directeur.


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    2009 - On peut voir, derrière les arbres, les anciennes maisons d’habitation d’employés présentes sur le site de l’usine. Ces maisons se trouvaient de part et d’autre de l’allée qui menait au pavillon du directeur. L’usine à gaz du Landy s’est arrêtée de fonctionner en 1957 et celle du Cornillon en 1965. (Photo Wilfried Zounaïta)


    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy

    La Société du Gaz de Paris – L’usine du Landy


    2009 - Le pavillon du directeur avant son démontage et son déplacement pour être conservé à titre patrimonial. Aujourd’hui, les terrains se redistribuent pour dessiner un nouveau quartier. Au second plan commence la nouvelle avenue des Fruitiers. (Photo Wilfried Zounaïta)



  • Le Bassin de la Maltournée7 document(s).

    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    Début du 20e siècle - Sur la rive droite du canal, face au pont de la Révolte.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1957 - La même vue une trentaine d’années plus tard. La route de la Révolte est devenue le boulevard Anatole France. (Photo Richard Francour)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    Début du 20e siècle - La rive gauche.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1959 - Les travaux d’élargissement du pont du boulevard Anatole France (l’ancien pont de la Révolte). (Photo Pierre Douzenel)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1973 - Les travaux de prolongation du métro du carrefour Pleyel à la Basilique. Nous sommes au niveau du Bassin de la Maltournée. (Don privé)


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1989 - La pêche à la ligne au pied du pont.


    Le Bassin de la Maltournée

    Le Bassin de la Maltournée


    1989 - Le canal est ouvert à la navigation de plaisance depuis 1983. Mais le transport de matériaux de construction ou de déblais demeure. La batellerie est toujours active.



  • Le canal au sud-est de la Porte de Paris13 document(s).

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Fin du 19e siècle - La partie sud du canal de Saint-Denis, en venant de La Villette. Au fond, dans la perspective, on aperçoit la Basilique. Le tracé du canal a été dessiné pour que la vieille église abbatiale s’inscrive dans l’axe exact de la voie d’eau.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1993 - Les berges et les plantations d’alignement.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Années 1970 - Le canal et l’activité industrielle sur les berges. Au second plan, la cité des 4000 de La Courneuve. (Photo Roger Oudin)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    Années 1970 - A la hauteur de la Porte de Paris. (Photo Roger Oudin)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - A la hauteur du quartier du Bel Air et du Franc Moisin. On appelle souvent ce virage la « boucle du Cornillon ».


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1952 - Un concours de pêche à la ligne.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - Le sable de la centrale à béton acheminé en péniche.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - Le quartier du Bel Air, à droite. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1989 - L’arrivée sur la Porte de Paris.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - La même vue que sur la photographie précédente, dix ans après. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1993 - En se retournant par rapport à la photographie précédente. Le bâtiment 3 de la cité du Franc Moisin et le quartier du Bel Air.


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    1998 - La même vue. Le bâtiment 3 de la cité du Franc Moisin a été démoli. La passerelle vient tout juste d’être construite. Les berges n’ont pas encore été retravaillées. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal au sud-est de la Porte de Paris

    Le canal au sud-est de la Porte de Paris


    2011 - Encore le même angle de vue. Sur la rive gauche, la centrale à béton a disparu. Les berges ont été réaménagées. (Photo AMSD)



  • Le Gai Logis9 document(s).

    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    En 1930, la société d’habitations à bon marché le Gai Logis dépose des plans pour la construction d’un ensemble de 210 logements à Saint-Denis. Les bâtiments sont l’œuvre de 3 architectes : Achille Champy, Gaston Mathé et Juliette Tréant-Mathé.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    1930. Parmi eux, Juliette Tréant-Mathé, une des premières femmes architectes en France, a notamment signé les plans du rez-de-chaussée, avec ses boutiques, ses logements et ses communs.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1930. Le bâtiment accueille ses premiers locataires. (Don privé)


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1970-1980. Construit à proximité immédiate des usines de la Plaine Saint-Denis, entouré de gazomètres (comme celui que l’on aperçoit au sud du bâtiment), le Gai Logis offre un logement à de nombreux ouvriers.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Début des années 1980. Dans les années 1960, le Gai Logis devient voisin de l’autoroute A1.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Début des années 1980. L’une des trois cours intérieures autour desquelles les bâtiments sont organisés.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Années 1980. Briques apparentes et ornements en briques, bandes blanches rythment la façade. (Photo Martine Barraud)

    Années 1980.


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    Fin des années 1990. En 1988, le ravalement des bâtiments a donné de la couleur aux façades et dissimulé les briques. (Photo Pierre Rousseau)


    Le Gai Logis

    Le Gai Logis

    [Années 2000]. À la fin des années 1990, l’usine de gaz voisine et ses gazomètres ont laissé place au stade de France. Un nouveau ravalement a été effectué. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal3 document(s).

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    Fin du 19e siècle - L’écluse de la Porte de Paris juste sous le pont de l’avenue du Président Wilson.


    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    Début du 20e siècle - L’autre côté du pont avec, en premier plan, le bassin de la Maltournée. On confond facilement ce pont avec son jumeau, « le pont de la Révolte », qui relie la Porte de Paris au quartier Pleyel.


    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal

    Le pont de l’avenue du Président Wilson sur le canal


    1962 - L’usage de plus en plus partagé de l’automobile contribue à la modification du paysage. Le pont est élargi pour faciliter la circulation urbaine.



  • Le pont de Soissons6 document(s).

    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    Début du 20e siècle - Le pont de Soissons est un pont de chemin de fer. Il est proche de l’ancienne gare de voyageurs de La Plaine. Sur cette image, on regarde en direction du centre de Saint-Denis. On voit les lignes électrifiées du tramway qui passent sous le pont. La publicité « si vous avez soif dites : Un Dubonnet à l’eau » prend toute la largeur de l’avenue de Paris traversée de biais. L’autoroute n’existe pas encore.


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    1948 - Deux mariages célébrés le même jour dans une même famille de La Plaine. C’est l’après-guerre. Un train passe sur le pont. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    1960 - Le pont est en travaux. Les anciennes piles sont remplacées. La construction de l’autoroute A1 approche. (Photo Pierre Douzenel)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    8 mai 1964 - Les travaux de l’autoroute A1 au niveau du pont de Soissons. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    8 mai 1964 - La déviation mise en place pour les piétons pendant les travaux de l’autoroute A1. (Don privé)


    Le pont de Soissons

    Le pont de Soissons


    Fin des années 1990 - Le chantier de couverture de l’autoroute A1 au niveau du Pont de Soissons. A l’arrière plan, le stade de France. L’ancienne gare de voyageurs de la Plaine, en briques rouges, est aujourd’hui remplacée par la gare du RER B La Plaine – Stade de France. (Photo Gérard Dufresne)



  • Le quartier Cristino Garcia23 document(s).

    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Un passage du quartier. Le quartier Cristino Garcia est communément appelé La Petite Espagne. C’est un quartier où presque toutes les maisons ont été construites par les habitants eux-mêmes le long de passages et d’impasses. Les Espagnols de la petite Espagne sont arrivés dès le début du 20e siècle. Après, il y a eu les Espagnols de l’exil politique, accueillis par les premiers. Et puis, à partir des années cinquante, de nombreuses familles toujours contraintes de quitter l’Espagne pour trouver du travail.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1919 - Impasse Boise, les enfants d’une même famille espagnole du quartier, la famille Martinez, arrivée juste après la Première Guerre mondiale. Le bébé s’appelle Angèle. Elle sera résistante dès l’été 1940. Le grand frère partira défendre l’Espagne républicaine dès septembre 1936. Quant à la petite fille à gauche de la photographie, c’est Nina qui se mariera avec Paco Asensi engagé en 1937 dans les Brigades internationales.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - La maison de M. Torres, passage Léon. Les maisons ont d’abord été construites de plain-pied, à l’image de celle-ci. Puis peu à peu des étages se sont surajoutés. Dans la Petite Espagne, les maisons sont en briques, en plaques de plâtre ou en parpaings. Elles sont passées au badigeon blanc et les volets sont souvent bleus.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - La famille de M. Torres, au complet devant sa maison du passage Léon. Aucun des passages de la Petite Espagne n’avait l’électricité, le gaz, l’eau courante ou le tout-à-l’égout.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1958 - Le passage Boise, au cœur du quartier Cristino Garcia. En 1954, près de 70% des habitants de ce passage sont espagnols.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1940 - Les enfants devant leur passage. La Petite Espagne était aussi appelée le quartier des passages. Derrière les maisons, il y a des courettes, les courras.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Près de quarante ans après, les enfants jouent toujours dans l’impasse Boise. Les années soixante-dix marquent un tournant dans l’histoire de la Petite Espagne. Les usines ferment. Les jeunes espagnols n’acceptent plus de vivre là, dans des maisons sans confort. Ils partent. D’autres familles les remplacent. Elles viennent du Portugal ou du Maghreb.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Le paysage coloré du quartier. Et les rails au milieu de la rue pour le train qui dessert les usines.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Le passage Dupont. Au fond, c’est la rue Cristino Garcia, l’ancienne rue de la Justice.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1970 - La jeunesse espagnole du quartier.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - La rue Cristino Garcia en regardant vers l’est. Le café de La Justice est resté fidèle à l’ancien nom de la rue. On se trouve à l’angle de l’impasse Duchefdelaville. Au 10 de la rue Cristino Garcia, il y a le Hogar de los Españoles, un lieu de rencontre toujours vivant aujourd’hui.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Une maison en appentis.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - Une maison autoconstruite, encore.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia

    La rue Cristino Garcia, au pied de l’ancienne gare du Pont de Soissons et le paysage des usines désertées. Les friches industrielles se sont installées.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Juin 1977 - Une entreprise à l’angle des rues Cristino Garcia et Henri Murger.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    Années 1980 - La rue du Landy.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - L’impasse Michel.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - Encore l’impasse Michel, avec ses roses trémières.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - A l’angle du passage Dupont et de la rue Cristino Garcia. Ces deux maisons ont aujourd’hui disparu, comme beaucoup d’autres. Le quartier est en complète restructuration.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    2011 - Une vue d’ensemble du groupe scolaire Casarès-Doisneau inauguré en 2011. Il ouvre sur la rue Cristino Garcia face au Hogar. Il a été conçu par l’architecte Vincent Parreira. Son architecture soignée porte en elle, avec douceur et inventivité, toute la chaleur urbaine et sociale du quartier. (Architecte Vincent Parreira ; Photo Luc Boegly)


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    2011 - Les enfants dans la cour. (Architecte Vincent Parreira ; Photo Luc Boegly)


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - L’impasse du Gaz remise à neuf.


    Le quartier Cristino Garcia

    Le quartier Cristino Garcia


    1997 - Le même endroit que sur la photographie précédente, mais en regardant cette fois-ci vers la rue Cristino Garcia. Et toujours des grilles et des volets peints de couleur bleue.



  • Les baraques du Cornillon4 document(s).

    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    Années 1950 - Les baraques du Cornillon. Ce bidonville est lié à l’histoire de la Petite Espagne, c'est-à-dire à l’histoire des Espagnols de Saint-Denis et du quartier Cristino Garcia.


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    1963 - Toujours le bidonville du Cornillon. En 1965, il compte près de 600 habitants, dont 200 enfants. Il s’étend entre la rue Francis de Pressensé et les passages Boise et Dupont de la Petite Espagne. Ce bidonville prend de l’importance quand l’arrivée des Espagnols s’accélère dans les années 1960. Ils sont près de 4500 à Saint-Denis en 1968. La Petite Espagne ne peut plus les accueillir. Il n’y a plus de place.


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    Années 1960 - La corvée d’eau. (Photo Pierre Douzenel)


    Les baraques du Cornillon

    Les baraques du Cornillon


    1964 - Des baraques en bois et des petites maisons d’auto-construction de parpaings. Derrière, les cheminées d’usines de La Plaine Saint-Denis. (Photo Pierre Douzenel)



  • Les Verreries et Cristalleries Legras9 document(s).

    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Vers 1908 - Les ouvriers des usines Legras sur l’avenue de Paris qui ne s’appelle pas encore avenue du Président Wilson. L’usine compte environ 1400 ouvriers.


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    1906 - Ces femmes et ces enfants bretons viennent de descendre du train à la gare de Saint-Denis. On les a fait grimper sur une charrette par village d’origine. Il y a plusieurs charrettes. Les hommes, eux, vont suivre à pied. Ils sont venus de Bretagne pour aller travailler à la verrerie Legras.


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1910 - On peut lire au dos de cette photographie un message que Paul, syndicaliste et ouvrier chez Legras, adresse à « sa » Léontine : " Ma Léontine, les dames de la Verrerie Legras ont belles allures, courageuses, et souvent riantes ce qui apporte une certaine chaleur appréciable et réconfortante. Nos dames voudraient, comme les ouvriers, se syndiquer. A femme nul ne résiste ? Paul."


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - La cour centrale des usines Legras. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - La verrerie est reliée à la voie ferrée, comme toutes les grandes usines de La Plaine Saint-Denis. Un train de charbon arrive. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - L’expédition des marchandises. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Les ateliers de la petite verrerie. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Le hall de la grande verrerie. (Photo E. Mésière)


    Les Verreries et Cristalleries Legras

    Les Verreries et Cristalleries Legras


    Années 1900 - Un atelier de décor. Les ouvriers travaillent sous l’œil du contremaître. Legras est connu pour la beauté de ses pièces au même titre que Daum, Gallé ou Tiffany. Il ne faut pourtant pas oublier que les verreries Legras faisaient travailler, de force, de très jeunes enfants, espagnols ou italiens, de manière cruelle et totalement illégale. (Photo E. Mésière)



  • Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries 13 document(s).

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Une vue générale de l’usine Mouton installée à La Plaine Saint-Denis au 214 avenue de Paris, l’actuelle avenue du président Wilson. On voit très bien la contre-allée plantée de l’avenue. Bien sûr, l’autoroute A1 n’existe pas encore. La petite maison basse à gauche de la photographie est une vacherie. Les ouvriers du quartier y achètent leur lait frais.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Les ouvriers devant leur usine.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - La distribution intérieure des bâtiments avec les embranchements de voies ferrées.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Une allée. Les rouleaux de fil de fer en attente de chargement.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Un atelier.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Un groupe d’ouvrières.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Des ouvriers.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    1895 - Le personnel réuni par le chef d’entreprise pour une photographie de prestige.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Années 1930 - Presque quarante ans après les photographies précédentes. Un ouvrier espagnol comme il y en a eu beaucoup chez Mouton. Il a fui l’Espagne pour des raisons syndicales et politiques. Cheminot gréviste, il ne pouvait plus y trouver de travail.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    3 octobre 1957 - Les Etablissements Mouton ont été rachetés par les Tréfileries et Laminoirs du Havre. C’est un jour de grève.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1958 - Les délégués syndicaux devant l’entrée de l’usine de la rue du Landy.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1971 - L’usine a fermé et puis elle a été détruite. La Plaine Saint-Denis perd ses usines. C’est l’époque de la désindustrialisation. Au fond, ce sont les immeubles de l’avenue du Président Wilson. Nous sommes devant l’ancienne entrée de la rue du Landy.


    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries

    Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries


    Mai 1971 - Une vue en perspective de la rue du Landy sans l’usine. Au bout, c’est l’avenue du Président Wilson.