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  • La cité Meissonnier16 document(s).

    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1854 - Au début des années 1850, Charles Meissonnier, industriel installé à Saint-Denis depuis plus d’une décennie, transfère son usine de la porte de Paris au lieu-dit « le champ du bois », à proximité de la Seine.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1855 - Cette fabrique de matières colorantes, comme l’orseille (un colorant pourpre), abrite dans deux bâtiments parallèles construits tout en longueur ses ateliers et magasins (les pièces 1 et 2 sur le plan, non visibles ci-dessus), sa cheminée (4), ses machines (3) et chaudières à vapeur (5).


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1922 – À la Belle époque, Jeanne, la fille de Charles Meissonnier, fait construire plusieurs établissements sur les terrains situés au sud-est de l’usine : un orphelinat, une église, une maison de retraite, mais aussi une ferme.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 20e siècle – Au sud des terrains Meissonnier, une allée dessert la maison de retraite. Elle permet à ses habitants d’accéder au quai de Saint-Ouen ou au boulevard Ornano.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1914 – L’usine Meissonnier a cessé toute exploitation depuis quatre ans. Jeanne Meissonnier décide de la réhabiliter en cité jardin, sur le modèle des corons construits par les compagnies minières dans le nord de la France.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1914 – Elle fait transformer les différents bâtiments en petites maisons mitoyennes. Chacune dispose d’une cuisine et d’un salon au rez-de-chaussée, de deux chambres à l’étage, ainsi que d’un jardin à l’arrière.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    20e siècle – Sous l’aile sud de la fabrique, la grande salle voûtée en pierre de taille, sans doute utilisée jusque-là comme entrepôt de stockage des marchandises, est redistribuée en caves. (Photo Pierre Douzenel)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Seconde moitié du 20e siècle - L’ensemble du site forme désormais un petit village encadré par les usines (au nord, la compagnie de construction mécanique Sulzer, puis Citroën, au sud, la société des pétroles Jupiter), en retrait du reste du quartier.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1956 – La cité accueille 39 habitants en 1921, 221 en 1954. Beaucoup sont des familles d’ouvriers d’origine bretonne, qui travaillent à proximité.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Février 1956 – Face à la volonté affichée de la société Sulzer, qui a racheté une partie des bâtiments de la cité pour agrandir son usine, les habitants contre-attaquent : plusieurs familles réquisitionnent d’office des logements vidés de leurs locataires.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    1989 – Au fil des années, certains logements sont malgré tout abandonnés. À la fin des années 1970, la construction de l’autoroute A86 provoque la démolition de nombre de bâtiments, comme la maison de retraite.


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – Un pan de mur, seul vestige de l’orphelinat construit en 1898 par Jeanne Meissonnier. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – L’état de la cité s’est beaucoup dégradé. En 2001, elle n’est plus habitée que par 11 familles. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – Au début des années 2000, le site (ici, le chemin d’accès à la cité et la maison du gardien) est à nouveau menacé par un projet de construction de route. Les habitants se mobilisent. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Début du 21e siècle – En 2009, on lance finalement des travaux de réhabilitation de l’ensemble du site. Ici, au niveau du chemin d’accès, avec à l’arrière-plan la façade sud du pavillon double situé à l’est de la cité. (Photo Jean-Claude Naulet)


    La cité Meissonnier

    La cité Meissonnier

    Années 2010 – La cité rénovée. On l’appelle désormais « villa Meissonnier ». (Photo Jean-Claude Naulet)



  • La Confluence7 document(s).

    La Confluence

    La Confluence


    Années 1930 - Le canal et sa confluence avec la Seine. Sous le pont de la Briche, on aperçoit l’écluse que vient de franchir une péniche. La péniche se dirige vers la Seine.


    La Confluence

    La Confluence


    Années 1930 - Le passage de l’écluse. Sur cette photographie, le photographe tourne le dos à la Seine.


    La Confluence

    La Confluence


    Années 1910 - Le passage de l’écluse pour entrer sur le canal. La péniche vient de la Seine. Elle suit le trajet des « pénichiens » qui ont acheminé depuis le 19e siècle le charbon des mines du Nord vers les usines de Saint-Denis. Les péniches, sur cette photographie, sont à la remonte. Elles avancent, contre le sens du fil de l’eau, grâce aux chevaux qui les tractent depuis le chemin de halage.


    La Confluence

    La Confluence


    1998 - L’écluse vue depuis le pont. La barge de sable navigue grâce à un « pousseur ». (Photo Pierre Rousseau)


    La Confluence

    La Confluence


    1989 - Le poste de commande et de contrôle de l’écluse de la Briche.


    La Confluence

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    1998 - Une maison d’éclusier avec sa marquise d’origine. Il y a deux maisons d’éclusier pour l’écluse de la Briche, de part et d’autre du canal. (Photo Pierre Rousseau)


    La Confluence

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    1989 - A gauche, les anciens bâtiments des écuries des chevaux de halage.



  • La maison de retraite Meissonnier14 document(s).

    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - À la fin du dix-neuvième siècle, Jeanne Meissonnier, héritière de l’usine du même nom, décide d’utiliser ses terrains à des fins sociales. Le 30 juillet 1898, elle inaugure un orphelinat construit le long du boulevard Ornano (actuel boulevard de la Libération). L’établissement Saint-Gabriel est prévu pour accueillir 200 enfants.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La chapelle construite avec l’orphelinat accueille aussi les habitants du quartier.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - Deux ans plus tard, dans un bâtiment en retrait du boulevard, Jeanne Meissonnier ouvre une maison de retraite, l’asile Saint-Joseph.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - Le bâtiment principal de la maison de retraite.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La ferme voisine, construite à la même époque.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La basse-cour de la ferme et ses animaux. Le lieu semble avoir disparu au début des années 1940.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Début du 20e siècle] - La gestion de l’asile Saint-Joseph est confiée aux filles de la Charité Saint-Vincent-de-Paul, qui s’occupent déjà de plusieurs lieux de bienfaisance à Saint-Denis, comme l’orphelinat Génin. 


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [1914-1918] - Pendant la Première Guerre mondiale, les sœurs sont aussi chargées de la gestion de l’hôpital militaire créé dans l’établissement Saint-Gabriel. L’orphelinat avait dû fermer dès 1903 : la congrégation religieuse qui s’en occupait, les salésiens, venait d’être interdite.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1914 - L’hôpital militaire est créé avec 55 lits. Il accueillait soixante-dix patients trois ans plus tard. (Photo Lucien, don privé)


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    Début du 20ème siècle - La Croix-Rouge le décrit comme un bâtiment « simple[, avec] de grandes salles claires et aérées ».


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1937 - La maison de retraite a bénéficié d’une extension, sans doute pendant l’entre-deux-guerres. En 1936, 140 personnes y sont hébergées.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1944 - Le 22/06/1944, les bâtiments sont victimes du violent bombardement qui touche le quartier Pleyel.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    1977 – Mais ce n’est que pour laisser place à l’autoroute A86 que la chapelle a été démolie au début de l’année 1977.


    La maison de retraite Meissonnier

    La maison de retraite Meissonnier

    [Fin des années 1970] - La maison de retraite a connu le même sort quelques mois plus tard.



  • La passerelle de la gare5 document(s).

    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Entre-deux-guerres – La gare est à droite, « hors champ ». Au second plan, on aperçoit l’écluse de la gare. La passerelle piétonne relie le quai du Port et la gare de Saint-Denis depuis la première moitié du 19e siècle. Ce « raccourci » évite d’emprunter le pont de la rue du Port.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Mai 1960 – La passerelle avant sa rénovation. Pendant les travaux de modification, les passants ont dû faire le détour par le pont de la rue du Port.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    Juin 1960 – La nouvelle passerelle est construite. Mais l’ancienne n’est pas encore démontée.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    1960 – Vue sur la passerelle pendant les travaux de remplacement.


    La passerelle de la gare

    La passerelle de la gare


    1989 – La nouvelle passerelle presque 30 ans après les travaux. Comme sur la première vue, on aperçoit l’écluse au second plan.



  • La passerelle du square De Geyter4 document(s).

    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Début du 20e siècle - Sortie d’usine. On voit, en face, au 72 rue de la Gare, les bâtiments de l’usine de la Compagnie française des Métaux. Le bâtiment, réhabilité et reconverti, existe toujours aujourd’hui.


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Années 1970 - Dans les années trente, deux bâtiments ont été construits devant l’usine, directement sur le quai du canal. On les voit sur cette photographie. Ils encadrent la passerelle. (Photo Pierre Douzenel)


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    Années 1970 - La balustrade de la passerelle, les berges et les usines. (Photo Roger Oudin)


    La passerelle du square De Geyter

    La passerelle du square De Geyter


    1989 - Sur la rive opposée, le square De Geyter. Le tablier de la passerelle a fait peau neuve. Seules les piles-culées ont été conservées.



  • La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers22 document(s).

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Janvier 1955 - La rue Charles Michels inondée, du côté des usines Combes, au numéro 50. Les usines Combes sont une tannerie. (Don privé)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1920 - Les ouvriers des tanneries Combes avec les enfants de la rue. (Don privé)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1955 - Encore la rue inondée, au niveau de la place de l’Etoile, devenue aujourd’hui place Jean Poulmarc'h. On distingue, à droite, le volume massif d’une usine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Début du 20e siècle - Des ouvriers devant l’entrée de leur usine, rue des Poissonniers, il y a 100 ans.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Début du 20e siècle - D’autres ouvriers devant l’entrée d’une autre usine, rue des Poissonniers.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1910 - Une famille bretonne : les Le Moal. La rue des Poissonniers est une terre d’immigration bretonne, comme tout le quartier de la Gare.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1911 - Les enfants bretons de la rue sont accompagnés par Le Breton de Paris. Le Breton de Paris est un journal « fait par des Bretons et pour des Bretons », lié à la Société de la Mutualité Bretonne. L’entraide s’organise entre Bretons. Cette fraternité d’origine et la mobilisation politique qui l’accompagne ont marqué l’histoire de Saint-Denis.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Cette photographie illustre l’histoire des conditions de logement du quartier. Ici, on peut voir une grande courée située entre la rue Charles Michels et le boulevard de la Libération, du côté de la gare. Les bâtiments d’une ancienne usine d’impression sur étoffe ont été reconvertis en petits logements ouvriers sans aucune commodité. Au milieu du 19e siècle, beaucoup d’imprimeurs sur étoffe se sont installés dans ce quartier alors appelé La Maison de Seine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - La même cour vue sous un autre angle. Au fond, c’est la rue Charles Michels. On peut voir, de ce côté de la cour, un habitat ouvrier rudimentaire et pauvre. L’immeuble est de faible profondeur et des galeries extérieures en béton armé courent le long de la façade protégées par l’auvent du toit. Ce type de logement ouvrier, contre mitoyens, desservi par coursive, est un marqueur du logement populaire de qualité très médiocre. Dès le 19e siècle, on en trouve partout en Europe, dans tous les quartiers industriels. (Photo Pierre Douzenel)


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Toujours la même cour. Les coursives, de ce côté, sont en bois. Elles forment la partie privée du logement. Les coursives sont toujours « cachées » des regards. Elles ne donnent jamais sur la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1976 - Encore la même cour. On distingue la cage d’escalier bâtie hors-œuvre, pour gagner de la place et pouvoir louer le plus grand nombre de logements possible.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Années 1990 - Des immeubles de logement ouvrier construits en application des principes de l’industriel François Coignet. Ces immeubles sont des immeubles privés. Ils sont pourtant la première grande tentative de faire du logement social à Saint-Denis. François Coignet est un industriel mais aussi un socialiste utopique militant. Il veut prouver que l’architecture peut devenir le creuset d’un monde nouveau et harmonieux. Il met en œuvre, pour le prouver, le procédé du béton aggloméré qui permet de construire très peu cher et d’offrir un logement de qualité aux ouvriers. Ces immeubles ont été construits en application de la technique qu’il a inventée.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    3 novembre 1906 - Les ouvriers de la Société des Matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, au 97 de la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1955 - Les ouvriers de la même usine, 50 ans après.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    1936 - A droite de la photographie, le bout de l’ancienne rue des Poissonniers. On regarde vers le nord. A gauche, le boulevard de la Libération qui file vers la Seine.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Août 1977 - Toujours le bout de l’ancienne rue des Poissonniers. On regarde cette fois-ci vers le sud. On distingue le château d’eau présent sur la photographie précédente. L’immeuble bas de 2 étages est au numéro 23 de la rue.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - 20 ans après. La maison rouge est le numéro 23 de la rue, visible sur la photographie précédente.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Derrière le 23. Les fonds de parcelles sont utilisés par les propriétaires pour « faire » du logement au moindre coût.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours derrière le 23. Encore un exemple de logement ouvrier desservi par une coursive en bois. Les logements sont des chambres simples sans confort.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours au même endroit. Les logements se distribuent tout autour de la parcelle selon le système de la courée.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Toujours le même endroit. L’exiguïté des logements.


    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers

    La rue Charles Michels, ancienne rue des Poissonniers


    Fin des années 1990 - Un habitant.



  • La rue du Port7 document(s).

    La rue du Port

    La rue du Port


    1976 - La rue du Port correspond à l’emprise d’un chemin ancien qui permettait, depuis la vieille ville de Saint-Denis, de rejoindre le fleuve. Les bords de Seine étaient un lieu de vie important. Au 19e siècle, la rue du Port est devenue une rue industrielle et populaire, en même temps que la rue des Poissonniers. Nous sommes, sur cette photographie, au 7 de la rue. Plusieurs usines se sont succédé à cette adresse. En 1904, il y avait là, notamment, une fabrique de nitrates métalliques et une fonderie de plomb.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1910 - La physionomie de la rue du Port photographiée du haut du pont de chemin de fer lors des inondations de 1910. Derrière l’alignement des façades, il n’y a que des ateliers et des usines.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1910 - La même rue, dans les mêmes circonstances, mais vue depuis la Seine. Au loin le pont de chemin de fer. La gare est toute proche.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1955 - 50 ans après la photographie précédente. L’entrée de la rue Basse du Port. Cette rue est une petite voie, en angle, qui double le bas de la rue du Port, à l’approche de la Seine.


    La rue du Port

    La rue du Port


    4 février 1948 - La partie en angle de la rue Basse du Port. A droite, il y a une boutique de réfection de matelas. On la voyait déjà à gauche de la photographie précédente.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1955 - Le même angle de la même petite rue, toujours inondée en hiver, avec la matelassière sur son pas-de-porte.


    La rue du Port

    La rue du Port


    1950 - Au bout de la rue Basse du Port, ce sont les Etablissements Petitdidier, installés en 1862. Leur activité d’origine, la teinture et la fabrication de produits tinctoriaux, est liée à celle des imprimeurs sur étoffe, très nombreux dans le quartier au milieu du 19e siècle.



  • La Tour Pleyel9 document(s).

    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Février 1977 - La tour Pleyel est en construction. On distingue nettement, sur cette photographie, sa proximité avec le carrefour. Le projet initial prévoyait, sur les quatre hectares de terrain disponibles, la construction de quatre tours marquant chacune un des quatre points cardinaux. Finalement, seule la tour dite Ouest verra le jour.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Vers 1977 - La rue Pleyel au pied de la tour. Les terrains dégagés sont ceux de l’ancienne manufacture de pianos Pleyel. On voit encore, sur cette photographie, le mur d’enceinte de l’usine.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Janvier 1983 - La perspective du boulevard Anatole France. La tour culmine à 129 mètres et compte 37 étages. C’est un gratte-ciel de bureaux qui a marqué la reconversion économique du quartier après une difficile période de désindustrialisation.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - A sa construction, la tour possède une structure métallique renforcée avec du béton. Les matériaux choisis vieillissent mal. La tour rouille en surface et en profondeur. Elle devient noire. Elle se vide de ses occupants.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - Les travaux de rénovation. La tour est « refaite » avec des matériaux classiques.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    Années 1980 - Les travaux progressent. Ils finiront en 1989.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - La tour a changé d’aspect.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - Un chantier de construction au pied de la tour. Beaucoup suivront.


    La Tour Pleyel

    La Tour Pleyel


    1997 - La pose d’une enseigne publicitaire lumineuse rotative, en hélicoptère, au sommet de la tour. Elle est visible à 3 km.



  • Le boulevard Anatole France12 document(s).

    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Fin des années 1970 - Vue aérienne du sud-ouest du boulevard Anatole France. Cette ancienne voie royale, construite sur ordre de Louis XV pour relier la Porte Maillot à Saint-Denis, portait autrefois le nom de « Route de la Révolte ». Cette photographie montre la pointe sud du boulevard, de son croisement avec le boulevard du Docteur Finot jusqu’à Saint-Ouen où il est prolongé par le boulevard Jean Jaurès. Au premier plan, le bâtiment de l’usine des automobiles Hotchkiss, voisin du dépôt de bus de la RATP.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1917 - Plus haut, le boulevard bordé d’arbres à l’époque où on l’appelait encore route de la Révolte. Dès le 19e siècle, cette voie s’est retrouvée au cœur d’une zone de plus en plus industrialisée. A droite, on peut ainsi voir les Forges et Ateliers de la Fournaise.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1915 - Le terrain des Forges et Ateliers de la Fournaise deux ans auparavant. L’usine a été construite très rapidement, durant la Première guerre mondiale, pour produire des obus.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1916 - Même lieu, un an plus tard. Le terrain en friche a laissé place aux installations des Forges et Ateliers de la Fournaise, désormais en activité. 


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Avril 1959 - Au niveau du 70 boulevard Anatole France. Au premier plan, on voit à gauche la station-service Mobiloil et à droite l’usine de peintures la Pastorine. A l’arrière fument les cheminées des usines métallurgiques de la Société française des métaux et alliages blancs. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Février 1971 - La façade des usines de la Société française des métaux et alliages blancs (SFMAB), rachetée entre-temps par le groupe Peñarroya. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Années 1970-1980 - Entrée de l’autoroute A 86. L’autoroute enjambe le boulevard Anatole France depuis la fin des années 1960.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1969 - La station de métro Carrefour Pleyel. Jusqu’en 1976, année où fut inaugurée la station Basilique de Saint-Denis, elle fut le terminus de la ligne 13. (Photo Pierre Douzenel)


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Juillet 1977 - Vue des immeubles situés 165 à 183 boulevard Anatole-France. La tour Pleyel, dont la construction a été achevée quelques années plus tôt, domine le paysage.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    1969 - 183 boulevard Anatole France. Le bâtiment de l’usine des Mobiliers Métalliques de l’Oise (MMO), qui a depuis laissé place à un immeuble d’habitation.


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Années 1970 - Panorama aérien du secteur Pleyel, au sud du boulevard Anatole France. L’ancienne route royale poursuit sa route vers Saint-Ouen. A droite existaient encore les pavillons blancs occupés par les ingénieurs d’EDF, détruits après le déclassement de la centrale de Saint-Denis en 1981. 


    Le boulevard Anatole France

    Le boulevard Anatole France

    Fin des années 1990 - La pointe sud du boulevard Anatole France vue du nord. La voie a déjà plus ou moins son visage actuel : au fur et à mesure de la désindustrialisation, les usines laissent de plus en plus place à des immeubles de bureaux ou d’habitation. On devine la place Pleyel, dissimulée à droite derrière les arbres. (Photo Pierre Rousseau)



  • Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier9 document(s).

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Années 1950 - Vue sur la partie nord du canal depuis le pont du boulevard Anatole France. Sur la rive gauche, les bâtiments de l’usine Christofle, de la Compagnie française des métaux. Sur la rive droite, le quartier Parmentier. (Photo Sartony)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Octobre 1965 - Un concours de pêche sur le canal au pied des usines. (Photo Pierre Douzenel)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Un dimanche au début du 20e siècle - La promenade au bord de l’eau. Le quartier Parmentier est un quartier récent. Il est né, autour du square, dans la deuxième moitié du 19e siècle. (Don privé)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1975 - Le même angle de vue que sur la première photographie. Au fond, la passerelle du square De Geyter.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1946 - A gauche, les bateaux-lavoirs. Ce sont des lavoirs flottants qui utilisent l’eau du canal pour la lessive. Ils ne se déplacent pas.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    Années 1930 - Les bateaux-lavoirs et le séchoir. On peut voir, sur cette photographie, les blanchisseuses en train de travailler.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1989 - Les bateaux-lavoirs ont disparu.


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    1998 - La photographie a été prise depuis la passerelle du square De Geyter. Au loin, on aperçoit les mâts du stade de France. A gauche, derrière le séchoir, l’école maternelle des Gueldres est construite. (Photo Pierre Rousseau)


    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier

    Le canal et les lavoirs à la hauteur du quartier Parmentier


    2012 - Vue de la partie nord du canal depuis le pont du boulevard Anatole France. Les berges ont été réaménagées. Le panneau signale qu’ici, les péniches ont le droit de stationner. (Photo AMSD)



  • Le carrefour Pleyel15 document(s).

    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1977 - Le carrefour Pleyel vu d’en haut au moment de la construction de la tour Pleyel. Le boulevard Anatole France, l’ancienne route de la Révolte, traverse la photographie de gauche à droite sur un axe sud-ouest / nord-est. Le boulevard de la Libération file vers le nord-ouest. Le boulevard Ornano vers le sud-est. La rue Pleyel est cachée au pied de la tour. Le carrefour Pleyel est un carrefour de routes qui autrefois se croisaient en pleine campagne. Le quartier Pleyel est né autour du nœud routier.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Début du 20e siècle - L’usine de pianos Pleyel à l’angle de la rue Pleyel et de l’ancienne route de la Révolte. L’usine a donné son nom au carrefour et au quartier. Elle s’est installée en 1867 et a fermé ses portes en 1961.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    13 août 1890 - Les ouvriers de Pleyel avec leurs instruments de travail.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    19 décembre 1950 - L’usine Pleyel sur le boulevard Anatole France. La cheminée fume. L’usine fonctionne. Et le métro vient d’arriver à Pleyel. La station s’appelle Carrefour Pleyel et c’est le terminus de la ligne 13.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1949 - Le chantier de construction du métro. Le boulevard Anatole France est barré. Il faut prendre la déviation et passer par le boulevard Finot.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    14 avril 1947 - Les mêmes travaux de construction, au même endroit.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    19 décembre 1950 - La station achevée.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1969 - Une bouche de métro au niveau du 167 boulevard Anatole France, au sud du carrefour Pleyel. Le café Le Terminus existe toujours aujourd’hui même si la ligne 13 a été prolongée bien au-delà du carrefour Pleyel.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    8 septembre 1957 - Le boulevard Ornano, du carrefour Pleyel à Saint-Ouen. Le boulevard Ornano est l’ancienne route départementale qui allait de Paris à Epinay-sur-Seine.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Le boulevard Ornano en plein travaux.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Un chantier de construction dans le quartier. On voit au fond l’alignement des immeubles de la rue Pleyel.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Les travaux d’aménagement du carrefour. Le terre-plein central va devenir fontaine.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Les travaux d’aménagement du carrefour. Les bâtiments des nouvelles entreprises. Les bureaux et les sièges sociaux remplacent les usines de production d’autrefois.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    Années 1990 - Un chantier de construction au pied de la tour.


    Le carrefour Pleyel

    Le carrefour Pleyel


    1997 - La tour et le débit de tabac du boulevard Ornano.



  • Le pont de L'Ile-Saint-Denis13 document(s).

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1800-1850] - Jusqu’au début du dix-neuvième siècle, le seul moyen d’aller de L’Ile-Saint-Denis à Saint-Denis est de prendre le bateau. (Lithographie signée Jean Baptiste Langlace)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Ce n’est qu’en 1844 qu’est inauguré le premier pont reliant L’Ile-Saint-Denis à Saint-Denis, en même temps qu’un pont entre L’Ile-Saint-Denis et Villeneuve-la-Garenne.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Ces ponts suspendus à haubans sont construits et gérés par deux entrepreneurs, les frères Séguin. Prix du passage ? 5 centimes par personne.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – En décembre 1886, le péage est racheté par le Conseil général, qui ouvre le pont à la libre circulation. À cette époque, 4700 personnes, 200 voitures de roulage (voitures à cheval qui assurent le transport de marchandises), 20 voitures à cheval classiques, mais aussi des porcs, des troupeaux de chèvres et de moutons… passent chaque jour le pont.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [Début du 20e siècle] – Certains jours, comme celui de la fête de l’île, 20 000 personnes peuvent emprunter le pont en 24h.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    1903 – Mais le « plancher branlant et détérioré » du pont ne supporte qu’un certain poids, limitant la circulation. Et la construction vieillit mal : vétuste et dangereuse malgré les multiples réparations, elle est finalement démolie en 1904.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905] – Après 10 mois de travaux, un nouveau pont à trois arches est inauguré sur la Seine en juin 1905. 


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Conçu par l’ingénieur Louis-Pierre Caldagues, il est doté de piles en pierre de Souppes et de tabliers métalliques.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Sa décoration est réalisée par Jules Formigé, architecte qui a notamment travaillé sur le pont de Bir-Hakeim. Il orne les têtes des piles de médaillons renfermant les armes de Saint-Denis et de L’Ile-Saint-Denis.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [1905-1940] – Le débouché du pont sur la rue du Port, le chemin le plus court et le plus direct pour se rendre depuis L’Ile-Saint-Denis à la gare de Saint-Denis, ouverte en 1846.


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    1953 – Le pont vu du quai de la Marine à L’Ile-Saint-Denis. (Photo Guy Coatanroch)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [2002] – Le pont vu du ciel. En 1999, des études de la RATP préconisent de le remplacer par un nouveau pont plus haut, plus large et plus solide, avant de renoncer face à la mobilisation populaire. (Photo Philippe Guignard)


    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    Le pont de L'Ile-Saint-Denis

    [2011-2012] – Le pont lors des travaux de prolongation du T1. Les rames du tramway y circulent depuis 2012. (Photo Jean-Claude Naulet)



  • Le quartier Brise Echalas27 document(s).

    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin du 19e siècle - La construction de l’église Saint-Denis de l’Estrée, à partir de 1864, marque la reconnaissance urbaine d’un nouveau grand quartier à l’ouest de Saint-Denis. Sur cette photographie, on distingue l’environnement encore rural de l’église. Des jardins, un puits couvert et un mur à pêches.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1963 - L’édification de l’église s’accompagne du lotissement des terrains alentour. La construction de logements populaires est rentable. Les propriétaires vendent et lotissent leurs parcelles. Des rues sont ouvertes. Le principal propriétaire foncier, M. Dézobry, propose à la Ville la création de trois nouvelles voies au tracé géométrique. On peut voir, sur cette photographie, l’une d’entre elles, la rue du Chemin de Fer, dont l’axe s’inscrit dans la perspective de la nouvelle église. Le nom de la rue nous renvoie à la gare toute proche. La rue du Chemin de Fer est devenue rue Auguste Delaune en 1944.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - La même rue Auguste Delaune plus de trente ans après la photographie précédente. (Photo Pierre Rousseau)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1970 - Toujours la rue Auguste Delaune, l’ancienne rue du Chemin de Fer, photographiée du haut d’un immeuble au plus près du chevet de l’église. Dans la nuit, un café est ouvert pour les gens qui travaillent. (Photo Roger Oudin)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Vers 1981-1982 - La rue Suger, l’autre rue dessinée dans l’axe du chevet de la nouvelle église. Nous voyons ici une petite maison de briques et un commerce à l’échelle de la maison. Nous sommes dans un quartier populaire. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - La même maison. A droite, un petit immeuble de rapport de construction très modeste. A gauche, un mur. Le bâti n’est pas de gabarit homogène. Le commerce a été « ajouté » après la construction de la maison pour être loué et rapporter un peu d’argent.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Un immeuble de brique et l’architecture commerciale conservée d’un ancien café ouvrier. Un café ouvrier est un café populaire dont la clientèle est principalement ouvrière. On peut y déjeuner midi et soir pour une somme modique, à une époque où les restaurants d’entreprise n’existent pas et où beaucoup d’hommes, immigrés, habitent seuls dans des hôtels meublés où il est difficile de cuisiner. Il n’existe pas de quartier d’usines sans cafés ouvriers.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Début du 20e siècle - Une famille bretonne qui habite au 7, rue Suger. Les Bretons exilés sont nombreux dans le quartier. Beaucoup travaillent dans les usines chimiques proches.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1953 - La rue Dézobry. Une voie nouvelle ouverte toute droite, au milieu du 19e siècle, pour faciliter la construction d’immeubles de logements locatifs. La rue montre l’alignement « public » des façades. Elle ne montre pas l’envers du décor urbain. Il y a, derrière les façades, les cours et souvent plusieurs niveaux de bâti enchevêtrés et invisibles. (Photo Raymond Launois)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Les locaux d’une ancienne imprimerie construite au 14, rue Dézobry en 1928.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Un garage, rue Dézobry. On voit bien, sur cette photographie, la disparité du gabarit des immeubles avec de grands murs pignons qui encadrent des constructions basses.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1981-1982 - Un petit immeuble d’angle de deux étages au croisement de la rue Paul Eluard et de la rue Dézobry. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Fin des années 1990 - Près de 20 ans après. Le même immeuble de brique et le même café à l’architecture commerciale inchangée.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - La brique marque le bâti de ce quartier construit entre 1860 et 1930. Ici, deux immeubles de la rue Gisquet.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Un autre immeuble de brique, caractéristique. Toujours, rue Gisquet.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1951 - Un établissement industriel situé à l’angle de la rue de la Briche (aujourd’hui rue Paul Eluard) et de la rue Brise Echalas. C’est une usine chimique. Ce bâtiment d’usine existe toujours, même si son affectation a changé.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1955 - La rue Brise Echalas. Cette photographie a été prise au moment des grandes inondations de 1955. On voit un homme appuyé sur sa barque. Il attend, pour aider au passage de l’eau. La rue, à l’époque de cette photographie, est encore une rue industrielle et ouvrière. Elle subira très fort, quelques années plus tard, le choc de la désindustrialisation. (Photo Richard Francour)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - La même rue, au même endroit, vingt ans après. On voit la même cheminée d’usine que sur la photographie précédente. Les bâtiments d’habitation et les usines se mélangent.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - Toujours la même rue au même endroit. La cheminée d’usine a disparu. C’est le temps de la désindustrialisation. A droite, on voit l’entrée des anciens abattoirs municipaux construits au milieu du 19e siècle.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - Encore la même portion de rue, vue de plus près. Les immeubles de logements sont de construction très modeste. Le café ouvrier s’appelle « Au soleil d’Agadir ». Les ouvriers du Maghreb ont un jour remplacé les ouvriers bretons. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Août 1977 - L’autre côté de la rue. Le café ouvrier s’appelle « Au souvenir d’Oran ». Le nom des cafés reflète un peu de l’histoire du monde. En 2008, ce même café s’appelait « Le Nomade », un nom générique pour résumer l’histoire de toutes les immigrations économiques. A la hauteur de la petite maison de plâtre de deux étages s’ouvre l’impasse Chanut.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - L’entrée de l’impasse Chanut. Les impasses, dans les quartiers populaires, sont presque toujours la trace d’anciennes initiatives personnelles d’autoconstruction. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1976 - La même impasse, avec deux générations de réverbères. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - Encore la même impasse, 20 ans plus tard. La nouvelle génération de réverbères a eu gain de cause. (Photo Pierre Rousseau)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Début du 20e siècle - Une autre impasse, liée au développement du quartier de la gare, l’impasse Châteaudun. Nous sommes au temps de l’immigration bretonne, 100 ans avant la photographie précédente. Nous avons ici un îlot de baraques autoconstruites.


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    1998 - Un exemple du type de construction né dans les impasses. (Photo Ville de Saint-Denis)


    Le quartier Brise Echalas

    Le quartier Brise Echalas


    Années 1990 - Une image du quartier Brise Echalas. Au centre de la photographie, vue en perspective, c’est la rue Gisquet. De gauche à droite, c’est la rue Brise Echalas en reconstruction. Cet ancien quartier industriel, à l’habitat de construction modeste, a été blessé par la fermeture des usines et la paupérisation de ses habitants. Il connaît aujourd’hui un autre temps de son histoire.



  • Les Ateliers et Chantiers de la Loire7 document(s).

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    Janvier 1910 – Côté fleuve, les Ateliers et Chantiers de la Loire pendant les grandes inondations de janvier 1910. La Seine a débordé sur le quai de Seine. L’usine se trouve aux numéros 3 et 5 du quai. (Photo H. Hainault)


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1919 – Côté canal, les Ateliers et Chantiers de la Loire avec le portique de levage qui sert au chargement et au déchargement des péniches. Cette section du canal, juste avant l’écluse de La Briche, est volontairement large pour permettre aux péniches de se mettre à couple.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Les bâtiments de l’usine vus depuis la rive droite du canal. En 1927, les Ateliers et Chantiers de la Loire employaient 1200 personnes sur le seul site de Saint-Denis.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1936 – L’occupation de l’usine par les ouvriers pendant les grèves de mai 1936. Au second plan, derrière le mur de la cour, la Seine.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Une partie de pêche sur le canal pendant les grèves de 1938. On aperçoit les panneaux revendicatifs des manifestants appuyés contre la palissade.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1938 – Toujours pendant les grèves de 1938.


    Les Ateliers et Chantiers de la Loire

    Les Ateliers et Chantiers de la Loire


    1989 – Rive gauche. Les bâtiments des Ateliers et Chantiers de la Loire n’existent plus. Au fond, on distingue l’écluse de la Briche qui permet d’entrer en Seine.



  • Les centrales électriques14 document(s).

    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [1906] - Lieu-dit « Le champ du bois ». C’est là que depuis deux ans, la société d’électricité de Paris (SEP) édifie, par étapes, une grande centrale thermique destinée à fournir de l’énergie au métro. Les premiers groupes de machines ont été mis en service dès l’automne 1905.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1910] – Côté Seine. La centrale électrique est installée au bord du fleuve, dans lequel elle puise l’eau nécessaire à sa production. 2 grues à benne assurent le déchargement du charbon transporté par péniche.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1910] – Quai de Saint-Ouen. La salle des machines, longue de 240m, a une façade ornée de briques polychromes. À sa gauche, le bâtiment des accumulateurs et tableaux. 


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1912 – La salle des machines. Les turbo-alternateurs de l’usine comptent parmi les plus modernes de leur temps. Au cours de l’exercice 1911-1912, la production dépasse les 100 millions de kWh par an.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1914 – Quai de Saint-Ouen. La Première Guerre mondiale ralentit la croissance de la centrale, mais l'usine continue à s’agrandir. Ses cheminées en sont le meilleur symbole : les quatre premières, construites en 1904, ont été rejointes par six autres entre 1906 et 1914, puis par huit de plus après-guerre.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1920-1930] – Quai de Saint-Ouen. En 1929, « l’usine aux dix-huit cheminées » emploie 381 ouvriers.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1930]- Rue Ampère. Pour faire face à l’accroissement de la demande en électricité, la SEP lance en 1931 la construction d’une seconde usine à côté de la première. « Saint-Denis II » est mise en service deux ans plus tard.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [Années 1930-Années 1940] - Côté Seine. Les bâtiments de la nouvelle usine ont une architecture très sobre et uniforme : à gauche, la tour de concassage, reliée à l’estacade permettant le déchargement du charbon arrivé par voie fluviale. Puis la chaufferie et ses cheminées. Enfin, à droite, derrière une même façade, la salle des pompes, l’imposante salle des machines, et la station de pompage.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    1950 – La centrale vue depuis L’Ile Saint-Denis. Ses deux dernières campagnes de construction s’achèvent en 1943 et en 1953.


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    Années 1980 – Côté rue Ampère. L’ensemble du site avec à gauche les bâtiments roses de Saint-Denis II, et à droite, les bâtiments blancs de Saint-Denis I. Les usines sont définitivement démantelées en 1986. (Photo Martine Barraud)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] - Quai de Saint-Ouen. Les turbines de Saint-Denis I ont cessé de tourner dès 1960. Le site est désormais intégré au projet de village des athlètes dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] – Côté Seine. Le talus ferroviaire du parc à charbon, l’ancienne chaufferie et une partie du bâtiment qui abritait la salle des machines vus depuis L’Ile-Saint-Denis, une vingtaine d’années après le démantèlement de la centrale. L’estacade de déchargement des péniches a complètement disparu. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    [2008-2014] – En 2003, le cinéaste français Luc Besson dévoile son projet de transformer l’ancienne centrale thermique Saint-Denis II en Cité du cinéma. Les travaux sont lancés en 2009. (Photo Jean-Claude Naulet)


    Les centrales électriques

    Les centrales électriques

    2015 – Rue Ampère. Inaugurée en 2012, la Cité du cinéma accueille désormais studios, bureaux et écoles. (Photo AMSD)



  • Orfèvrerie Christofle14 document(s).

    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Les bâtiments industriels de l’usine Christofle vus depuis la rive droite du canal. L’usine a fermé ses portes en 2006. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Une façade. Les baies à petits carreaux permettaient aux ouvriers de travailler à la lumière du jour. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le mur pignon de l’ancienne halle des laminoirs avec ses trois grandes baies d’inspiration romane. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le bâtiment de l’ébarbage. Et toujours les grandes baies à petits carreaux caractéristiques de l’architecture manufacturière. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - L’atelier du recuit. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Le détail d’une façade. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Une rue intérieure. Le photographe tourne le dos à l’entrée principale de l’usine et au canal. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    2012 - Encore la même rue intérieure. Tout au bout de la rue, Christofle possédait un embranchement sur la voie ferrée. (Photo AMSD)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    21 septembre 1933 - Toujours la même rue intérieure, mais 80 ans plus tôt. Un ouvrier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Années 1920 - Un atelier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    1921 - Un autre atelier. (Don privé)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Grèves de 1936 - L’occupation de l’usine pendant le Front populaire.


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    Grève de 1955 - Une autre grève. La photographie a été prise devant l’entrée de l’usine, le matin de la reprise du travail. (Photo Pierre Douzenel)


    L’orfèvrerie Christofle

    L’orfèvrerie Christofle


    1984 - Comme sur la première photographie de cette série, l’usine est vue depuis la rive droite du canal, mais un quart de siècle plus tôt. La dernière des trois cheminées est encore debout. En premier plan, la péniche habitée d’un un marinier. (Photo Gilbert Fest)



  • Usine Hotchkiss6 document(s).

    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Fin 19e - début 20e siècle - L’emprise impressionnante des usines Hotchkiss le long du boulevard Ornano. Le nord est en bas, le sud est en haut.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Années 1930 - Les usines Hotchkiss et le boulevard Ornano. Hotchkiss, dans la mémoire collective populaire, c’est une marque de camions utilitaires utilisés pendant près de trente ans par les charbonniers, les maraîchers, les entrepreneurs, les collectivités publiques ou les pompiers. Tous les camions Hotchkiss sont sortis des usines de Saint-Denis. Il y avait une autre usine Hotchkiss dans le nord de la « vieille » ville de Saint-Denis, au 67 rue Bonnevide.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    Juin 1968 - Deux ouvriers métallurgistes en grève durant les événements de mai-juin 1968. C’est le piquet de grève. (Photo Pierre Douzenel)


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1987 - Le long du boulevard Ornano. L’usine a fermé. Les bâtiments ne sont pas encore détruits.


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1997 - L’usine a été démolie mais la structure des sheds du toit a été conservée en mémoire des usines de production industrielle Hotchkiss. (Photo Pierre Rousseau)


    L’usine Hotchkiss

    L’usine Hotchkiss


    1997 - Les toits en sheds servaient à y voir clair à l’intérieur des ateliers. Le shed est une toiture en dents de scie avec un versant vitré pour faire entrer la lumière. Le shed et la haute cheminée qui fume sont devenus des codes graphiques pour symboliser l’usine. (Photo Pierre Rousseau)