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L'auberge municipale9 document(s).
L'auberge municipale
[Début du 20e siècle] – Une grande parcelle qui donne sur le côté impair de la route de Pierrefitte (ici à gauche), face au fort de la Double-Couronne (à droite), c’est l’emplacement choisi par la famille Ternois pour installer le siège social de son entreprise à la Belle époque.
L'auberge municipale
[Début du 20e siècle] – Un lieu facile d’accès (il existe aussi une entrée route d’Épinay, l’actuelle avenue du colonel Fabien) et dont les ornements en zinc s’élèvent fièrement derrière les commerces du rond-point du Barrage (aujourd’hui place du Général Leclerc).
L'auberge municipale
[Années 1970] – Les bureaux et appartements de fonction s’y répartissent dans une grande villa, mais aussi plusieurs pavillons plus petits disséminés dans le parc arboré.
L'auberge municipale
[Fin du 20e siècle] – C’est l’architecte dionysien Jules Moulin qui a été choisi pour dessiner les lieux à la fin du 19e siècle. Pas de style unique imposé : la bâtisse principale mêle briques, pierres et tourelle à pans de bois, baies cintrées et lucarnes surmontées d’épis de faîtage, ornements néo-gothiques et décors végétaux… (Photo Martine Barraud)
L'auberge municipale
[1981] – Pour les pavillons, moins imposants, l’architecte a joué avec les couleurs des briques, parfois ajouté de la pierre meulière, protégé les entrées avec d’élégantes marquises en verre et fer forgé.
L'auberge municipale
[Fin du 19e siècle] – Même les portes en bois qui donnent accès à la parcelle sont ornées d’arabesques métalliques soigneusement pensées. (Projet dessiné par Jules Moulin, finalement exécuté légèrement différemment)
L'auberge municipale
[1980] – En 1944, la Société d’assainissement de la Banlieue parisienne (future SARP) prend la suite de l’entreprise Ternois et Guinon. Elle n’apporte guère de modifications aux bâtiments d’origine mais, à l’étroit, fait installer dans les jardins des boxes à l’architecture beaucoup plus dépouillée.
L'auberge municipale
[Fin du 20e siècle] – En 1974, la ville de Saint-Denis rachète les lieux. Après le départ de la SARP et un incendie en octobre 1980, elle fait réaliser de grands travaux de rénovation: restauration de la villa et des pavillons, démolition des boxes, création d’une rampe d’accès à la tour carrée du bâtiment principal… (Photo Martine Barraud)
L'auberge municipale
[Fin du 20e siècle] – L’ancien siège social devient alors auberge municipale (ici l’une des chambres aménagées). Depuis janvier 2021, ses murs abritent aussi un centre de vaccination contre la Covid-19. (Photo Martine Barraud)
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La cité Fabien9 document(s).
La cité Fabien
1948 - Une vue des terrains acquis par la Ville pour la construction de la cité Fabien. De part et d’autre du sentier, il y a des jardins potagers improvisés sur l’espace libre.
La cité Fabien
1949 - Le chantier de construction de la cité. L’architecte est André Lurçat.
La cité Fabien
Avril 1962 - L’avenue du Colonel Fabien et ses nouvelles installations d’éclairage public. L’allée piétonne goudronnée au milieu du double alignement de platanes et de réverbères.
La cité Fabien
1951 - Le cœur de la cité. L’architecte a joué sur les variations de hauteur des bâtiments.
La cité Fabien
Octobre 1958 - Le chemin de l’école. La traversée de l’avenue du Colonel Fabien aux feux tricolores et avec l’agent de police.
La cité Fabien
Octobre 1958 - L’avenue du Colonel Fabien face à un porche représentatif de l’architecture d’André Lurçat. Chez cet architecte, le porche est un élément décoratif toujours très soigné.
La cité Fabien
Février 1971 - Les espaces extérieurs de la cité. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Fabien
Années 1950 - Le front des bâtiments du côté sud.
La cité Fabien
1997 - Le même point de vue en couleur, 30 ans plus tard. La cité vient d’être réhabilitée avec soin. L’utilisation de couleurs différentes sur la façade et sur les loggias, voulue dès l’origine par André Lurçat, donne de la profondeur et du rythme. La monotonie est rompue. (Photo Pierre Rousseau)
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La cité Paul Eluard9 document(s).
La cité Paul Eluard
Années 1960 - La cité Paul Eluard a été terminée en 1958. Elle est implantée entre deux rues et composée selon un axe de symétrie nord-sud. On voit bien, sur cette photographie aérienne, le travail de son architecte, André Lurçat, pour utiliser au mieux le terrain dont il dispose. Deux bâtiments linéaires définissent un triangle, et deux tours et deux autres barres définissent un carré. Il joue aussi sur la hauteur des bâtiments pour briser toute impression d’uniformité. Les cités d’André Lurçat sont aussi des cités-jardins urbaines. Et pourtant, tout autour de la cité, il y a des usines. (Photo Studio H. Baranger et Cie)
La cité Paul Eluard
Années 1960 - Les cités de logement social dessinent dans la ville des quartiers. Elles sont aussi un ancrage pour l’expression et le débat politiques. La vie commune des habitants de la cité se condense autour des enfants et autour de valeurs partagées. (Don privé)
La cité Paul Eluard
Années 1950 - Le drapeau français et le drapeau rouge. (Don privé)
La cité Paul Eluard
28 avril 1957 - Une prise de parole, entre les bâtiments de la cité, pour la paix en Algérie. L’orateur est debout sur une chaise de cuisine appuyée sur un arbre nouvellement planté.
La cité Paul Eluard
1964 - Une famille se fait photographier « en bas ». C’est un jour d’été. (Don privé)
La cité Paul Eluard
Années 1950 - Les espaces partagés, toujours « en bas ».
La cité Paul Eluard
Années 1960 - Un détail architectural. Le porche du 3 place Paul Eluard, dans la cité.
La cité Paul Eluard
1997 - La façade d’un immeuble au sud-ouest de la cité. Nous sommes rue Jean Lurçat. (Photo Pierre Rousseau)
La cité Paul Eluard
1997 - La place Paul Eluard. On regarde vers le sud. On est sur une vraie place et le regard peut s’échapper sous le porche ouvert. (Photo Pierre Rousseau)
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La cité Paul Langevin15 document(s).
La cité Paul Langevin
Fin du 19e siècle – Les champs maraîchers des Bas-Prés, le futur lieu de construction de la cité Langevin. Nous sommes au nord du Saint-Denis ancien. On distingue la Basilique au centre de la photographie.
La cité Paul Langevin
7 octobre 1946 – Les mêmes champs. Nous sommes à l’angle du boulevard Félix Faure, un des boulevards de ceinture du centre ville.
La cité Paul Langevin
7 octobre 1946 – Le pont de la Vieille Mer. La petite rivière traverse les Bas-Prés et les inonde souvent.
La cité Paul Langevin
29 octobre 1946 – Les travaux d’assainissement et de canalisation de la rivière.
La cité Paul Langevin
29 octobre 1946 – Le creusement du terrain. On voit en arrière plan les bâtiments de l’usine Floquet. C’est une mégisserie qui profite, depuis le 19e siècle, de l’eau d’un autre cours d’eau, le Croult.
La cité Paul Langevin
26 novembre 1946 – L’ouverture de la tranchée de l’égout, sur le boulevard Félix Faure. Avant de construire, il faut viabiliser.
La cité Paul Langevin
15 mars 1947 – L’avancée du chantier avec, à l’horizon, la Basilique et le beffroi de l’hôtel de ville.
La cité Paul Langevin
19 juin 1947 – Les travaux sur le lit de la Vieille Mer.
La cité Paul Langevin
1948 – Les ouvriers du chantier réunis. L’un deux lève le poing, l’autre arbore le journal L’Humanité. Nous sommes dans l’immédiat après-guerre. C’est le temps de la Reconstruction. L’espoir politique s’inscrit dans l’acte de construire des logements.
La cité Paul Langevin
28 février 1950 – La plantation d’un arbre avenue Jean Moulin, devant la cité.
La cité Paul Langevin
Années cinquante – Les enfants et le toboggan. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Paul Langevin
Années cinquante – Une vue d’ensemble de la cité. Aucun immeuble ne dépasse les six étages. André Lurçat, l’architecte de la cité, l’a voulue familière et à l’échelle de l’homme. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Paul Langevin
Années cinquante – Un porche d’entrée et son architecture particulière. Il y a une percée. Le regard peut s’échapper au-delà de l’immeuble pour apercevoir l’étendue entière du terrain. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Paul Langevin
1997 - Le même endroit. La couleur souligne la perspective ouverte par le porche. (Photo Pierre Rousseau)
La cité Paul Langevin
1997 – Une vue d’ensemble cinquante ans après la construction. (Photo Pierre Rousseau)
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La cité Pierre Sémard14 document(s).
La cité Pierre Sémard
1957 – La cité vue d’en haut sur son côté est. On aperçoit à l’arrière plan les ateliers de chemin de fer et les trains à l’arrêt. La voie ferrée traverse en diagonale la photographie. Elle longe la cité. (Photo H. Baranger et Cie)
La cité Pierre Sémard
1957 – Une autre vue qui permet de repérer le travail de composition urbaine de l’architecte de la cité, André Lurçat. Il ne s’agit pas de simples bâtiments alignés au hasard. Il y a une volonté de créer de l’harmonie malgré le gigantisme de la cité et sa situation difficile, tout près des trains qui passent. Les espaces extérieurs sont très dessinés. (Photo H. Baranger et Cie)
La cité Pierre Sémard
1960 – Une vraie rue entre deux immeubles du nord de la cité Pierre Sémard. (Photo Yves Guillemaut)
La cité Pierre Sémard
1961 – L’arrivée des nouveaux locataires et l’embouteillage des camions de déménagement. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Pierre Sémard
1961 – La cité et ses nouveaux habitants. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Pierre Sémard
1964 – La cité en carte postale. La vie s’organise.
La cité Pierre Sémard
1998 – Un porche d’origine. (Photo Pierre Rousseau)
La cité Pierre Sémard
1971 – Les enfants et leurs jeux au pied de la cité. (Photo Pierre Douzenel)
La cité Pierre Sémard
1998 – La cité se recompose. Des bâtiments sont démolis. D’autres sont reconstruits. (Photo Pierre Rousseau)
La cité Pierre Sémard
2010 – Les enfants du centre de loisirs à la découverte de leur cité. (Photo Ville de Saint-Denis)
La cité Pierre Sémard
Décembre 2009 – La fête avec les habitants pour accompagner le travail urbain de rénovation de la cité. (Photo Ville de Saint-Denis)
La cité Pierre Sémard
Décembre 2009 – Un immeuble au milieu de la fête. (Photo Ville de Saint-Denis)
La cité Pierre Sémard
Décembre 2009 – La projection sur une façade, le soir de la fête. (Photo Ville de Saint-Denis)
La cité Pierre Sémard
12 décembre 2009 – La poursuite de la projection. (Photo Ville de Saint-Denis)
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Le Fort de la Double Couronne14 document(s).
Le Fort de la Double Couronne
1870 - La Double Couronne est l’un des 16 forts de l’enceinte de Thiers, construite autour de Paris au début des années 1840. Il forme une ligne de fortifications de 1150 mètres en demi-lune au niveau du rond-point du Barrage, au nord de Saint-Denis. Un chemin couvert le relie au fort de l’Est et à l’ouest, au fort de la Briche.
Le Fort de la Double Couronne
Début du 20ème siècle - Les trois portes du fort donnent accès à la route d’Épinay (aujourd’hui avenue du Colonel Fabien), route de Pierrefitte (actuelle avenue Roger Sémat) et à la route de Gonesse (devenue avenue de Stalingrad en 1946).
Le Fort de la Double Couronne
Début du 20ème siècle - Le fort est souvent peu visible sur les images, car les immenses ouvrages bâtis en pierre et en terre qui le constituent sont pour partie enterrés.
Le Fort de la Double Couronne
[Fin du XIXe siècle] - Le fort comprend une batterie d’artillerie. Lors de la guerre de 1870-1871, entouré de positions dont les prussiens étaient maîtres, il est la cible d’une pluie d’obus.
Le Fort de la Double Couronne
Début du 20ème siècle - Pendant la Première Guerre mondiale, le fort est utilisé comme dépôt de munitions.
Le Fort de la Double Couronne
1916 - Le 04/03/1916, à 9h25, la courtine Est du fort explose.
Le Fort de la Double Couronne
1916 - L’explosion a causé des dizaines de morts et de blessés, et provoqué de lourds dégâts matériels : une partie du fort est en ruines.
Le Fort de la Double Couronne
1923 - En 1926, le fort de la Double Couronne est déclassé, ouvrant la voie à la réalisation de nouveaux projets d’aménagement. Dès 1923, la construction d’un stade est envisagée dans la partie Ouest du fort.
Le Fort de la Double Couronne
Septembre 1967 - Un premier stade municipal est ouvert dès 1935 sur les glacis du fort. Autour, la plupart des installations du fort, souterraines, restent inaccessibles aux habitants. (Photo Pierre Douzenel)
Le Fort de la Double Couronne
Septembre 1967 - Des années 1920 aux années 1960, le fort, inutilisé, est peu à peu envahi par la végétation.
Le Fort de la Double Couronne
Septembre 1967 - À la fin des années 1960, la municipalité décide de démolir le fort, afin de permettre notamment la construction du futur parc des sports Auguste Delaune.
Le Fort de la Double Couronne
Octobre 1967 - Le début du chantier de démolition du fort.
Le Fort de la Double Couronne
[Février 1968] - Le chantier a bien progressé. À l’arrière-plan, on aperçoit l’auberge municipale.
Le Fort de la Double Couronne
1972 - Le fort de la Double Couronne a complètement disparu. Au premier plan, à l’est de l’avenue Roger Sémat, la RATP a construit un imposant dépôt de bus dès 1965. Au second plan, à l’ouest de l’avenue, le parc des sports et la cité Auguste Delaune occupent désormais l’espace.
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Le Parc des sports Auguste Delaune19 document(s).
Le Parc des sports Auguste Delaune
1949 – Au début du 20ème siècle, l’emplacement du parc des sports Auguste Delaune accueillait une partie du fort de la Double Couronne. Après son déclassement en 1926, un premier stade a pu être construit dès 1935 sur les glacis (zones destinées à protéger l’accès aux fortifications).
Le Parc des sports Auguste Delaune
07/07/1946 - Inauguration du monument dédié à Auguste Delaune. Après la Seconde guerre mondiale, le stade, réquisitionné pendant l’Occupation, est rénové et rouvre rapidement au public. La municipalité lui donne le nom du militant sportif dionysien Auguste Delaune, tué par les allemands en 1943. (Photo Raymond Launois)
Le Parc des sports Auguste Delaune
7 avril 1956 - L’entrée du stade, le jour du départ de la course cycliste Paris-Roubaix. (Photo Pierre Douzenel)
Le Parc des sports Auguste Delaune
[Années 1940-années 1950] - Le « terrain d’honneur » du stade et sa tribune avant le réaménagement du site, un projet confié à André Lurçat en 1948.
Le Parc des sports Auguste Delaune
[1957-1967] – Match sur le terrain de football. À l’arrière-plan, à droite, les installations du fort de la Double Couronne ont disparu sous la végétation mais empêchent toujours l’extension du stade.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Février 1959 – Pour accueillir les gymnastes, lutteurs, basketteurs ou encore judokas dionysiens, André Lurçat conçoit le palais des sports, un grand bâtiment tout en longueur. Sa première pierre est posée par Auguste Gillot en février 1959. (Photo Pierre Douzenel)
Le Parc des sports Auguste Delaune
Septembre 1959 – Les travaux de construction du palais des sports, dans la partie Est du stade.
Le Parc des sports Auguste Delaune
[Avril 1962] - Le palais des sports est inauguré le 21 avril 1962. Sa façade longe l’avenue Roger Sémat.
Le Parc des sports Auguste Delaune
1960-1961 – Le mur du fonds de la salle de compétition du palais des sports est orné d’une sculpture en acier signée Pierre Sabatier : un vol de colombes, symbole de paix. (Photo Yves Guillemaut)
Le Parc des sports Auguste Delaune
01/03/1964 - Un boulodrome est inauguré au stade.
Le Parc des sports Auguste Delaune
[Juin 1968] - En 1967, pour agrandir le stade, la municipalité lance les travaux de démolition du fort de la Double Couronne.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Juillet 1969 - Construction d'une petite tribune de 910 places.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Mai 1970 - Installation de pylônes d’éclairage de 46 mètres de haut.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Juillet 1970 - Pose du tartan (revêtement) sur la piste d’athlétisme.
Le Parc des sports Auguste Delaune
[Années 1970- 1980] – Le parc des sports Auguste Delaune vu du ciel. Les tribunes sont construites parallèlement au palais des sports et l’ensemble des installations du site est disposé suivant un axe de symétrie.
Le Parc des sports Auguste Delaune
[Années 1970-années 1980] - En février 1971, la fréquentation hebdomadaire du palais des Sports est de 5500 personnes, dont 2300 scolaires, comme ces élèves de l’école municipale des sports.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Juillet 1971 – Le parc des sports accueille aussi ponctuellement des épreuves destinées aux sportifs plus aguerris. À l’été 1971, c’est là que se déroule le championnat de France de décathlon.
Le Parc des sports Auguste Delaune
Octobre 1985 - Match de rugby sur le terrain situé derrière la grande tribune. (Photo Martine Barraud)
Le Parc des sports Auguste Delaune
2 juin 1984 – Meeting international d’athlétisme de Saint-Denis. Des enfants dessinent les anneaux olympiques sur le terrain situé entre la grande tribune (3400 places) et le palais des sports. Quelques heures plus tard, le jeune perchiste Sergueï Bubka bat le record du monde de sa discipline avec un saut à 5,88 mètres. (Photo Martine Barraud)