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Focus
Vous accédez à des documents (films, photos, études, etc.) et vous lisez en même temps un article qui vous aide à les mettre en perspective.
On peut lire, dans le Bulletin municipal de Saint-Denis du mois d’avril 1947 la phrase suivante :« La colonie nord-africaine de Saint-Denis étant très importante, nous avons penséadresser à ces travailleurs un appel en leur langue ». Cette phrase introduit effectivement un texte imprimé en langue arabe non traduite . C’est un mot d’amitié écrit et publié dans la presse officielle de la mairie. Il s’adresse aux Algériens de Saint-Denis qui sont arrivés par milliers depuis 1945, poussés à l’exil par la nécessité de trouver du travail.
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On compte 41 interventions du Conseil municipal de Saint-Denis sur l’Algérie et les Algériens entre 1946 et 1964. Nous publions ici l’intégralité de ces prises de position, classées par ordre chronologique. Les débats qui les ont accompagnées sont consultables aux Archives municipales.
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Nous sommes à Saint-Denis pendant la Guerre d’Algérie, le 21 mars 1961. Il fait beau. Il y a du soleil sur les pavés. La scène se passe sûrement à l’heure du repas de midi car des hommes ont le pain de leur casse-croûte à la main et leur musette à l’épaule. C’est une prise de parole syndicale ou politique, dans la rue, devant la porte d’une usine.
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Le plan d’arpentage présenté dans ce focus a été commandé par l’abbaye de Saint-Denis. Il a été dessiné et peint entre la fin du 17e siècle et le début du 18e siècle. Il représente les limites des seigneuries situées au nord de la ville fortifiée de Saint-Denis : Saint-Léger et Pierrefitte d’abord, mais aussi Stains. Nous sommes donc, sur ce plan, dans le périmètre de la banlieue d’aujourd’hui, au nord de Paris, il y a 300 ans.
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A partir des années 1950, l’automobile a changé la morphologie des villes et la vie quotidienne de leurs habitants. Il a fallu que la ville s’adapte à l’automobile. C’était le mot d’ordre de l’époque. C’est un fait connu. On ne mesure pas toujours, pourtant, la radicalité, dans le paysage urbain, des mutations forcées induites par l’automobilisme.
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