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Émile Brezinski, un regard sur Saint-Denis au 19e siècle

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Né Étienne Proust à Paris en 1852, Brezinski prend ensuite le nom de son père adoptif, Émile Brzezinski, le directeur de la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis. C’est sous ce nom, orthographié sans son premier « z », qu’il choisit de signer son travail.

Dans les années 1880, après avoir été employé par plusieurs photographes, le jeune homme ouvre son propre atelier boulevard de Châteaudun (actuel boulevard Jules Guesde). Il réalise de nombreux portraits, mis en scène : hommes en uniforme, jeune femme appuyée sur une branche d’arbre coupée, enfants qui posent devant une toile peinte… Ses clients viennent vêtus de leurs plus beaux atours : ils immortalisent souvent des moments marquants de leur vie, comme un mariage ou une première communion.

Mais Brezinski ne passe pas tout son temps enfermé dans son atelier. En 1886, il prend ainsi une série de photographies de Saint-Denis : on y voit le Croult, les usines et leurs multiples cheminées, la fumée noire qui en sort, le canal, la basilique, les immeubles aux façades claires, le linge qui sèche à proximité des habitations…

En 1894, le photographe Alfred Naviel reprend son atelier, Photographie Châteaudun. C’est cependant bien Émile Brezinski qui en reste propriétaire jusqu’au début du 20ème siècle.

Émile Étienne Proust-Brezinski est décédé à Paris le 10 juillet 1930. Nous ne conservons aucun portrait de lui, mais ce focus vous invite à découvrir 5 de ses photographies de Saint-Denis.